En tant qu’êtres humains, nous aurons tous, sans exception, à faire face à des obstacles et à des difficultés. Que ce soit une rupture amoureuse, une perte financière, une défaite professionnelle, un deuil ou un problème de santé, la façon dont nous naviguerons dans les vagues de l’existence dépendra grandement de l’entraînement de notre esprit à demeurer résilient devant l’adversité. Comment y parvenir ?
Voici une piste de réflexion
D’abord, il faut savoir que : quelle que soit sa forme, que notre douleur soit physique ou morale, qu’elle se manifeste sous la forme de la peur, de l’anxiété, du chagrin ou du désespoir, le premier réflexe de notre esprit sera d’en faire son point de focalisation. Cette fixation chronique sur un échec ou une difficulté entraîne souvent une souffrance supplémentaire et inutile qui nous coûte cher en énergie. Or cette souffrance, on ne peut s’en défaire par le biais du mental. Mais, le souffle peut nous aider à nous en libérer. Bien que ce ne soit pas une baguette magique, une respiration longue, consciente et profonde permet de sortir du monde mental pour élargir notre vision d’une situation, stimuler notre créativité pour trouver la solution à un problème et même, diminuer une peur ou une douleur.
En demeurant ainsi en lien direct avec notre respiration, nous possédons la clé pour apaiser notre esprit, revitaliser notre corps et, peu à peu, surmonter nos angoisses et régler nos difficultés. En fait, cette pratique de la respiration consciente est une forme d’acceptation. Mais attention : cette acceptation n’est pas un état de passivité devant les circonstances de l’existence, mais une acceptation active de la réalité, telle qu’elle se présente à soi, en ce moment même. Et certains jours, si on a peur ou si on a mal, il peut s’avérer réconfortant de savoir que « vivre » n’exige rien d’autre que de s’ouvrir à la vie, qu’importe ce que celle-ci nous apportera ou pas.
Cela exige une certaine force intérieure, j’en conviens, de prêter attention au souffle au lieu de ruminer nos pensées. Mais y parvenir, c’est faire preuve de résilience. Et c’est ainsi qu’avec le temps et la pratique, au lieu de laisser la souffrance prendre toute la place dans notre espace mental, on accueille l’instant présent, tel qu’il se manifeste. De cette acceptation découle la force intérieure, le discernement, la sagesse et l’ouverture face à la bonne action à poser.
Prêtez une attention tranquille à votre souffle, apprenez à le ressentir et à l’approfondir, car c’est une source au potentiel illimité pour mieux se connaître, mieux se comprendre et mieux vivre au quotidien.
Bonne découverte !
Nicole Bordeleau
Maître en yoga et méditation, auteure de nombreux ouvrages et conférencière, Nicole Bordeleau est l’une des principales références au Québec concernant l’art du mieux-être. Elle est également co-fondatrice du centre de méditation YogaMonde.
Publié dans la revue Profil
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Madame Paradis, il existe un groupe nommé le CJR (Comité des jeunes retraités de Charlesbourg) qui organise une foule d'activités intéressantes. J'en fais partie et très heureux de participer aux activités. Vous pouvez visiter leur site web pour plus amples informations.
Excellent texte la piste de réflexion sur la résilience.
Je me sens affreusement seule par les temps qui courent... 17 mois après le décès non annoncé de mon Amour (42.5 ans d'amour suite à une coup de foudre) je me sens vide et inutile. Je n'ai aucun souci matériel et monétaire, ma confiance en moi est là mais il me manque la présence d'autres humains. Je n'ai plus personne vivant de ma famille proche. Et ma belle famille est à Montréal...
Andrée J Paradis , 28 juillet 2020Y a-t-il un ou des groupes qui existent et auxquels je pourrais me joindre?