Traditionnellement, le mot « sépulture » est associé à un endroit où l'on enterre les morts. Aujourd'hui, avec la crémation, la signification de ce mot a été élargie pour comprendre tout endroit où sont déposés des restes humains, qu'il s'agisse d'un corps ou des cendres (aussi appelées restes cinéraires). Ainsi, le mot « sépulture » englobe autant un lot ou un emplacement dans un cimetière (où est inhumé un corps ou des cendres), qu'une niche dans un columbarium ou un enfeu dans un mausolée.
Comme la législation québécoise actuelle n'interdit pas de disposer des cendres d'une personne décédée ailleurs que dans un cimetière, la sépulture peut aussi désigner tout autre endroit où sont déposées les cendres d'une personne décédée. Il peut s'agir d'un terrain privé ou d'une maison privée, bien qu'une telle sépulture ne revête pas le caractère traditionnellement accessible d'un lieu public comme un cimetière ou une entreprise funéraire. Cependant, la dispersion des cendres d'une personne ne fait pas du lieu de dispersion une sépulture en tant que telle.
Note
Il ne faut pas confondre la sépulture et la disposition finale. La disposition finale désigne la façon dont on dispose du corps de la personne décédée, qu'il s'agisse de mettre le corps en terre ou dans un enfeu, ou encore de le réduire en cendres par la crémation.
Synonymes
Dernier repos, demeure finale.
Mots apparentés
Tombe, tombeau, lot, concession, emplacement.
Texte : David Émond
Habituellement, le fait de disperser les cendres dans une rivière entre dans la catégorie des rituels personnalisés. Bien que le lieu soit significatif pour le défunt ou la famille proche, cela n'en fait pas un lieu de sépulture pour autant. Pour certains, toutefois, cet endroit devient un lieu de mémoire ou de recueillement.
Le fait de disposer les cendres d'une personne dans une rivière, cela se trouve dans quelle catégorie?
Jean-Guy Blouin, 7 février 2019