Se rappeler tous les aspects de l’être cher amène parfois le désir de partager plus que des souvenirs avec ceux qui sont près de nous au moment des funérailles. Une carte ou un signet en guise de remerciements est généralement d’usage, mais il est aussi possible de démontrer sa reconnaissance en offrant un souvenir plus personnel :
Ensemble, se solidariser dans l’épreuve
Offrir ses condoléances signifie laisser ses occupations pour s’unir et compatir au chagrin de l’autre. Devant la douleur que provoque la perte d’un être cher, le besoin de se serrer les coudes, d’offrir soutien et réconfort aux endeuillés se fait pressant chez plus d’un. Se solidariser lors des funérailles, c’est mettre en commun ce qui permet d’aller un peu plus loin sur le chemin du deuil, c’est s’enrichir des forces de son prochain et se donner le courage d’affronter, ensemble, les lendemains.
Le repas funéraire
Ce repas fait généralement partie intégrante des funérailles. Il permet aux gens de se retrouver dans une atmosphère plus conviviale où ils peuvent échanger des souvenirs concernant l’être cher tout en recevant du soutien. Il est aussi une occasion de prendre un repas en l’honneur du défunt.
Parce que la vie continue, le repas funéraire symbolise la nécessité de reprendre des forces afin d’affronter les jours difficiles qui suivront.
Mes deux filles et leurs conjoint respectifs, l’aînée de mes petites-filles et moi-même sommes allés souper au restaurant le 16 novembre, soit la veille de l'anniversaire de naissance de Claire, afin de garder la tradition d'un souper au resto pour elle comme de son vivant. Elle n'est plus là physiquement mais toujours présente tout de même dans nos cœurs et nos têtes.
Le soutien de tous et chacun est très important. Il nous permet d'avancer même si la douleur est inexplicable!
Nous avons effectivement perdu nos parents en 2014, notre papa, et en 2016 notre maman. Ils vivaient avec nous. C'est dur aujourd'hui encore de se remettre, j'ai des cauchemars toutes les nuits, mon frère en est encore malade, dépression, aujourd'hui.
Quelle douleur d'avoir perdu ma sœur Jeannine et d'avoir été privée du privilège de lui dire comment je l'aimai et lui dire bon voyage. on m'en a empêché volontairement. Que je suis triste!
J'aime le fait de partager quelque chose que la personne décédée possédait ou aimait.
Ghislaine Fortin labbé, 20 novembre 2019