Le corps aussi dit qu'il a mal
La douleur et le mal de vivre qui assaillent une personne endeuillée se manifeste bien sûr psychologiquement mais aussi, de façon physique.
Dès l'annonce du décès d'un être cher, l'organisme réagit physiquement à la souffrance psychologique. Sa première intervention est de produire des hormones tranquillisantes. Le résultat est un état d'engourdissement où l'endeuillé se retrouve comme dans une bulle, à l'abri de la souffrance. Voilà une mesure de survie que le corps a trouvé pour permettre à la personne en état de choc de ne pas s'effondrer.
Voici quelques manifestations ressenties par une personne en état de choc :
Il est bon, dans ces moments, que la personne éprouvée soit soutenue par quelqu'un d'aimant en mesure de l'aider à revenir lentement de cet état second.
Au début d'un deuil, plusieurs autres symptômes physiques peuvent se déclencher. Ces manifestations physiques sont une expression d'une douleur émotive intense ressentie par une personne endeuillée :
Les émotions liées au deuil déclenchent également des pertes d'appétit, des troubles digestifs et des diarrhées. La faim ne se fait pas sentir mais il est tout de même souhaitable d'avoir une diète équilibrée.
Il est conseillé à une personne vivant les symptômes physiques du deuil de boire beaucoup d'eau : environ un tiers de plus que la quantité normalement consommée quotidiennement.
Finalement, il est très important de ne pas hésiter à consulter un médecin, particulièrement si l'endeuillé ne mange rien et qu'il n'arrive pas à dormir. Le système immunitaire de la majeure partie des personnes en souffrance perd quelque peu de son efficacité, ce qui peut les rendre plus vulnérables à contracter des maladies.
Un deuil est très éprouvant moralement et aussi physiquement. Il est bon de guérir son âme en ne délaissant pas trop son corps qui, lui aussi, en a lourd à porter.
Photo : Pixabay
Bonjour Caroline,
Courage, je compatis à ta douleur. Je te conseille de trouver un soutien d'un thérapeute. Cela aide de pouvoir s'exprimer et mettre des mots sur son chagrin.
As-tu des amis ou des membres de la famille auprès de qui tu peux te confier?
Ma famille est éprouvée par le décès de mon oncle par alliance...
Courage, Yasmina
Ce qui est écrit sur ce site ainsi que les soi-disant "étapes" écrites sur d'autres ne sont que de purs clichés. En réalité, tout le monde est différent et chacun réagit différemment à la perte d'un être cher.
J'ai 21 ans et en ai perdu 2 en un an d'intervalle, 2 êtres très proches : ma grand-mère, puis un an après, le seul et unique cousin que j'aimais et avec qui je partageais tout, qui était mon frère de cœur, mort d'une maladie foudroyante qui l'a tué en 19 jours à 42 ans. Il est mort le 27 décembre 2014 et à 20 ans, j'ai donc passé les pires fêtes de fin d'année de ma vie.
(et ces drames sont survenus alors que j'avais déjà vécu d'autres traumatismes autres que des décès !)
Pourtant, je n'ai ressenti aucun des symptômes décrits sur ce site, si ce n'est les migraines et les maux de têtes que je ressens presque en permanence depuis le décès de mon cousin...
Je souffre atrocement moralement, physiquement, je n'ai plus vraiment de force, mais je le répète, je n'ai aucun des symptômes décrits hormis les maux de tête.
Donc, je poste pour en venir à cette conclusion : cessons donc de généraliser.
Bonjour Oiseau-de-Pluie,
Effectivement, les symptômes que nous décrivons ici ne s'appliquent pas dans tous les cas. Nous tenions simplement à aborder le fait que certaines manifestations physiques puissent survenir suite à un deuil, afin de répondre aux questions que se posent les gens à ce sujet. Toutefois, nous apporterons les nuances nécessaires pour éviter de laisser entendre que ces manifestations sont un passage obligé.
Merci de votre remarque.
Mon mari est décédé de mort brutale il va y avoir 6 mois le 7, je ressens tous ces symptômes dont il est question plus haut, pas tous en même temps heureusement, mais c'est affreux, horrible. Il n'y a pas de mots pour décrire la souffrance que je ressens, mon mari était l'homme de ma vie, mon unique amour, tout pour moi, sans lui ma vie n'a plus aucun sens. Je m'occupe de nos 3 carlins mais je vois bien que je suis tellement triste que parfois ils sont malheureux car les animaux ressentent notre mal être. Je me sens très seule et je déprime, je voudrais avancer mais pour l'instant j'en suis incapable.
J'ai moi aussi perdu mon mari il y a 11 mois. Je ressens encore beaucoup de ces symptômes. La vie nous paraît tellement injuste, comment avancer sans notre moitié, toute une vie de brisée. Il faut continuer pour les enfants et petits-enfants mais ce n'est pas aussi simple. Arriverons-nous un jour à retrouver un peu de notre joie de vivre.
Bonjour, cela fait 5 mois aujourd'hui que mon conjoint s'est suicidé. 15 ensemble et 5 enfants, je me dis que je ne vais jamais y arriver sans lui et je ne sais pas comment faire pour réapprendre à vivre sans lui.
À cause d'un malentendu avec la mère de la petite fille que je gardais, je ne peux plus la voir. Je la gardais depuis qu'elle avait 8 mois. Elle a maintenant 4 an 1/2. Je m'étais attachée à cette enfant comme si j'étais sa mamie. La mère est entêtée, intransigeante et froide. Elle communiquait avec moi via Facebook plutôt que de le faire en personne. Je vis un deuil depuis 2 semaines. J'ai des nausées, je me sens dépressive et des idées de suicide me traversent l'esprit. J'ai vécu trop de deuils dans ma vie, j'ai 68 ans, et celui-ci en est un de trop. Je vais devoir aller chercher de l'aide.
Il y a deux mois, j'ai perdu mon mari à la suite d'une longue maladie. Après 61 ans de vie heureuse à ses côtés, je n'arrive pas à vivre sans sa présence car il voulait vivre encore plein de choses. Nous partagions des idées et malgré notre âge, nous faisions encore des projets. Il était l'amour de ma vie.
Bonjour, j'ai perdu mon papa ça va faire 3 ans. J'ai beaucoup de chagrin et je sens sa présence. La dernière image que j'ai de lui, c'est dans son cercueil, il est tellement beau, j'ai craqué sur le caveau. Depuis, je me sens pas bien, crises d'angoisse ingérables, j'ai besoin de conseil.
Je viens de perdre mon père il y a 18 jours et c'est dur, je n'arrive pas à m'y soumettre; bien que le sachant depuis six mois, mais on espère toujours! Ce qui me réconforte un peu, il est parti dans son sommeil; maintenant je ressens un vide, je pleure souvent; voilà.
J'ai perdu mon père il y a 6 mois. J'ai 43 ans et je suis plutôt de nature joyeuse. Je ne parviens pas à accepter son absence et j'ai fini par développer une lombalgie. Je me soigne et j'essaye de rire de cette dernière. Bon courage à tous, vous qui luttez.
Lyon, le 5 mai 2017
Bonsoir,
J'ai perdu mon papa il y a bientôt 5 mois. Il n'y a pas de mots pour décrire l'immense peine et le grand chagrin que j'éprouve... C'est terrible. La seule chose qui me rassure un peu : c'est qu'il n'a pas souffert. Il s'est éteint à l'hôpital, bien entouré, et il a fermé les yeux avec un sourire...
Pour ma maman : c'est terrible. Mes parents étaient mariés depuis 50 ans... Un demi siècle. Maman m'a dit qu'elle avait perdu "sa moitié". Maman est bien entourée (moi, mon mari, famille, amis)... Je m'inquiète, car depuis le décès de Papa, elle a perdu 5 kilos. Elle reprend petit à petit ses activités, revoit ses amies, etc... Je l'ai encouragée à prendre RV avec notre médecin traitant pour un check up santé. J'espère qu'il n'y aura rien de grave pour maman. De la fatigue, et surtout le contrecoup du deuil...
Que me conseillez-vous ? Merci.
Bonsoir, j'ai perdu mon papa il y a 3 mois est j'arrive pas à accepter qu'il est parti et que je ne pourrai plus jamais le voir, parler avec lui, tous ces petits moment-là ne sont que des souvenirs. Je me sens seule, je n'ai pas de famille, je suis seule.
Bonjour Eissema,
Moi aussi j'ai perdu mon papa il y a 6 mois brutalement.
Je n'ai pas tellement de mots pour te réconforter ou t'aider.. car pour moi aussi c'est difficile à vivre cette période de deuil. Mais sache juste que tu n'es pas toute seule. Et que même s'ils ne sont plus avec nous physiquement, je suis certaine qu'ils sont près de nous d'une autre façon..
Je t'envoie toutes mes pensées affectueuses.
Mon père est décédé d'un cancer à 88 ans. Il ne voulait pas être incinéré et lorsqu'ils ont fermé le cercueil, une atroce douleur a surgi du fond de mes entailles et j'ai fait une crise hystérique. Cela fait bientôt 3 ans qu'il est décédé et c'est dans l'écriture que j'ai soigné mon corps et mon âme.
Pour ma part je viens de perdre ma grand-mère maternelle. Dimanche elle s'est éteinte à l'âge de 83 ans. J'en ai actuellement 24 et c'est une épreuve tout particulièrement difficile pour moi car jusque là je n'avais jamais vraiment eu à faire face à la mort, j'ai eu la chance de n'avoir perdu personne de mon entourage récemment. Je ne dors plus et au boulot c'est dur de tenir debout, j'ai une perte d'appétit et de très grosses migraines, bref je sais pas quoi faire pour surmonter mon chagrin.
Mon papa est parti hier, pendant son sommeil, à l hôpital. Après plus de 3 ans où il s'est battu, garder espoir et malgré tout (il a d'abord été amputé des orteils, ensuite une jambe puis l'autre, depuis 6 mois il était sous oxygène 18 h / 24 et finalement en juin il a eu un AVC qui lui a ôté toute les sensations à partir du ventre) il se battait pour continuer parmi nous. J'ai beau me dire que maintenant son calvaire et ses souffrances ne sont plus .. mais c'est tellement dur. Depuis hier je ressens une forte douleur à la poitrine avec des difficultés lorsque je respire, alors oui pour ma part je crois que mon corps me dit lui aussi que mon âme ne va pas du tout.
Je viens de perdre mon papa chéri le 28 janvier et ma maman chérie le 23 juin 2017 après avoir vécu pendant 61 ans avec eux. Je suis malheureuse et éprouve une tristesse immense. Je me sens abandonnée et seule au monde. Mes parents étaient et seront toujours toute ma vie. Je sais que je dois surmonter leur absence mais j'ai hâte de les suivre dans leur tombe et si Dieu existe les retrouver dans la vie éternelle.
J'ai perdu ma mère le 1er février 2017 d'une longue maladie dans d'énormes souffrances Il ne se passe pas un jour sans que je ne pense pas à elle.Son décès a été un véritable choc car nous étions fusionnelles et depuis je suis toute déréglée au niveau hormonal.
J'ai perdu ma mère biologique 29 ans quand j'étais bébé et il y a 8 mois le jour de Noël mon père nous a quittés brutalement à l'âge de 46 ans et cela va faire 1 mois que j'ai tous ses symptômes. Mon médecin m'a dit que mon corps réagissait comme cela car j'ai cette tristesse, cette incompréhension et la peur de mourir jeune. J'ai peur de consulter un psychologue sur conseil de mon médecin... Parfois la vie est cruelle avec nous mais comment faire quand nous ne voulons pas accepter la perte d'un proche...
Je suis Dominique et voudrais dire à Sandra que moi aussi suite au décès de mes parents (voir e-mail du 01/08/17) j'ai mon système thyroïdien qui est déréglé. Cela fait 25 ans que j'ai été opérée de la thyroïde (ablation) et n'ai pas changé de traitement. Je suis actuellement en hypothyroïdie et mon médecin m'a prescrit plus d'hormones pour essayer de stabiliser ma TSH ultra sensible. J'ai peur de ne pas me relever psychologiquement de mon double deuil car bien que je sois solitaire, je ne supporte pas l'absence de mes parents chéris. Si vous pouvez, aidez-moi à survivre car mes parents s'ils me voient, aimeraient que je sois heureuse.
Je viens de perdre mon compagnon, il était très malade mais je ne pensais pas qu'il partirait si vite.
Je suis épuisée, en hypotension et très angoissée .
Comment ne pas sombrer... je l'aimais, c'était vraiment l'homme de ma vie, mon âme-sœur, il me manque tant.
Bonjour,
Je suis en instance de séparation depuis plus d'un an et 8 mois, habitant toujours dans la même maison et sachant qu'il a refait sa vie ailleurs. J'ai perdu ma meilleure amie et collègue de travail le lendemain d'un souper entre nous,...elle ne s'est jamais réveillée donc, de mort naturelle dans son sommeil (novembre 2016). J'ai vécu un suicide d'une proche dont elle m'a envoyé un texto la veille ou quelques heures avant de passer à l'acte irréparable (février 2017). Départ de ma fille 22 ans qui a décidé de quitter le cocon familial (mars 2017)
Sans vous décrire tout ce que j'ai du vivre depuis 2013-2014-2015...
Trop de deuils en si peu de temps pour assimiler, comprendre et accepter. J'ai tenté de rejoindre mon médecin de famille afin de demander de l'aide et elle m'a plutôt laissée tomber sans raison valable et n'avoir jamais pu placer un mot elle a mis fin à ses services...
J'ai été laissée à moi-même et j'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir malgré la souffrance, douleur, angoisse, crainte, peur, tristesse... Je n'avais ni médecin traitant ni médication pour finalement supplier de me venir en aide. Étant prise dans le système de santé et guichet d'accès sans recours et dans l'attente interminable, n'ayant plus l'énergie ni la force ... J'ai été suivie par le centre de prévention au suicide, travailleuse sociale et finalement trouvé un médecin humain qui a bien voulu me prendre en charge.
J'ai ressenti plusieurs des énoncés et même eu l'idée dans finir j'en avais assez!
Faut pas lâcher et ne jamais abandonner. Poursuivre et garder espoir malgré les énormes épreuves de la vie. Très facile à écrire mais, très compliqué à mettre en application pour soi même...
Cependant, on finit par semer des graines qui vont pousser et fleurir un jour. Pas à pas, jour en jour, croire et laisser le temps.
Je compatis avec vous tous. Courage et soyez bon pour vous! On y arrivera ☺️
Cette année j'ai eu 2 enterrements en 1 mois. 1 collègue qui a perdu son papa et le 2e c'était un collègue. Comme c'était l'été, les vacances m'ont changé les idées mais j'ai des fois de la tristesse. Je vis joyeuse et pour dire à mes amis les 2 enterrements que j'ai eus, ça m'a pris du temps. Je suis très fragile à ces trucs-là. Je pleure à chaque fois à la cérémonie. Même quand c'est une cérémonie souvenir au travail. Ma réaction du corps, faire des choses que je faisais pas d'habitude. À Europa-Park je voulais faire un manège que je dois pas à cause de mon épilepsie. La petite tour dans Arthur car je peux pas faire les tours à chutes libres. J'ai fait des manèges pas refaits depuis des années. Je peux aussi comme réaction demander plus de fêtes foraines qu'à l'ordinaire. Faire des manèges dont j'ai peur. D'un côté ça surmonte des peurs. Je me change les idées en allant dans mes passions aussi.
Bonjour depuis l'enterrement de mon père le 07/08/2017 je me suis mise à tousser et ça me gêne dans la gorge et une sensation d'étouffer + des migraines pratiquement tous les jours.
Avec mon ami que j'ai connu depuis 17 mois sur les réseaux sociaux, il a 77 ans et moi 55 ans, nous projetions de nous marier avant la fin de l'année. En partant en weekend du 15 août dernier dans sa famille, il a été victime d'un infarctus et il est décédé brutalement le 13 août dernier. J'ai besoin d'aide et je suis comme un zombie. J'ai repris le boulot 10 jours après car mes revenus sont très justes. Maux de têtes, angoisses, par contre je n'arrête pas de manger. J'ai besoin d'aide.
Mon papa est décédé le 28 avril et quatre mois plus tard jour pour jour, mon frère s'est éteint brutalement d'une rupture aortique. Je vais suivre les conseils de tous. Un jour à la fois.
J'ai perdu ma mère après une longue et terriblement douloureuse bataille contre la maladie il y a 5 ans.
Dans un même temps le père de mon enfant a eu un comportement traumatisant (violence, alcoolisme caché, manipulation, emprise par la peur) envers moi-même et ma maman.
La police est venue le chercher quand mon enfant avait 2 mois. 2 mois encore après c'est ma maman qui a perdu son combat. Je n'arrive pas à accepter qu'elle soit partie dans de telles souffrances, si maigre qu'elle en a pleuré en se voyant dans un miroir, elle n'arrivait plus à respirer, elle a perdu le bout de ses doigts et ses seins, je lui faisais ses pansements... je prenais le rôle d'une infirmière, douche, couches... Les rares fois où nous avons réussi à sortir (je manquais d'énergie pour cela) je la poussais en fauteuil et j'avais mon enfant dans un porte-bébé, sur le ventre. C'est affreux qu'elle soit partie dans un tel climat de tension. (Avec le père qui mettait une très mauvaise ambiance) Je regrette... elle qui était si simple et gentille. Nous étions fusionnelles et je suis fille unique, mon père, de toute ma vie je ne l'ai jamais vu. Je l'ai eu une fois au téléphone, c'est tout. Elle était toute ma vie.
Aujourd'hui, mon fils a 5 ans, j'ai par miracle trouvé le compagnon qu'il me fallait et qui sait être un papa parfait pour mon fils.
Mais pas un jour sans que je ne pense à elle, son décès est étroitement lié à la naissance de mon fils ainsi qu'à l'énergie négative du père ainsi qu'à tous les souvenirs traumatisants que ça implique.
Pour savoir la date à laquelle elle est partie je n'ai pas besoin de calculer: C'est l'âge de mon fils.
Comment se détacher de cette douleur...
En dehors du jour de l'enterrement, je ne suis jamais allée sur sa tombe.
L'an dernier j'ai trouvé un disque avec des vidéos d'elle mais je n'ai toujours pas le courage de regarder.
Cette semaine j'ai pris la décision de me séparer dune partie de ses vêtements (4 gros sacs) j'ai fait le tri et gardé 1 bon sac, mais ce tri à été très éprouvant à faire. Anéantissement physique (très grande faiblesse), presque crise d'angoisse (que j'ai réussi à refréner.)
Bref... c'est une douleur (plus ou moins puissante) au quotidien que je passe mon temps à refréner et contenir pour rester du côté des vivants. Je ne serai jamais plus heureuse à 100% je le sais.
J'attends de vivre de nouvelles choses, suffisamment pour enfouir cette période passée au plus loin et m'en faire oublier les détails. Cela fait 5 ans mais c'est encore bien trop frais dans ma mémoire.
Depuis les 2 enterrements que j'ai eus, pendant la période de l'été, je toussais, même c'étaient des toux inquiétantes par rapport à mon problème respiratoire. Il a fallu téléphoner au docteur pour demander mon ordonnance de Sérévent. Les forains aux manèges comprendront si je fais Discovery et que je le déteste habituellement.
Bonjour,
J'ai perdu mon père le 23 août 2017 et je le vis très très mal. Les premiers jours j'avais l'impression qu'on me tenait le cœur dans les mains, c'était horrible... Aujourd'hui je ne vais pas mieux, sachant que j'ai à peine 16 ans... Le lycée me divertit la journée mais quand je rentre chez moi je pleure, au fond de moi je suis très mal, et mes amis ne me réconfortent pas... J'ai parfois mal au cœur, une fois j'ai ressenti que mon cœur brûlait, l'autre fois j'ai senti des coups de froid... bref je prends des médicament "anti-stress" pour me calmer... Ma vie n'a plus aucun sens et j'ai envie de mourir parfois... Je ne sais pas comment je vais continuer à avancer sans mon père qui était très proche de moi. Cette douleur que je ressens en repensant qu'il est décédé devant mes propres yeux (crise cardiaque dans l'eau)... Je suis traumatisée à vie et je ne pardonnerai jamais Dieu d'avoir pris mon père si jeune, si tôt, il avait à peine 50 ans... Je déteste ma vie, je la hais. (J'ai en ce moment même mal au cœur, ce n'est pas une expression)
Ma maman est partie le 17 septembre 2017. Une tumeur au cerveau très agressive et inopérable l'a emportée en trois mois. J'ai senti son cœur s'arrêter sous mes mains, ma bouche collée à sa joue. Elle était joyeuse, aimante, câline, très câline, rigolote. J'ai 51 ans et pourtant aujourd'hui sans ma mère et son amour inconditionnel, je suis comme une petite fille perdue dans l'infini. J'ai perdu 8 kilos depuis le début de la maladie, maux de tête, crises de larmes, j'entends sa voix en m'endormant et tout mon corps tremble. Toutes les heures de la nuit je me réveille, un souffle de vide traverse mon corps de la tête aux pieds. J'ai pourtant déjà perdu des êtres chers dans ma vie et eu beaucoup de chagrin suite à leur perte, mais ce que je ressens aujourd'hui face à la perte de maman est en dehors de toute raison. Dans ce terrible chagrin, papa, mes sœurs et moi nous réconfortons mais sommes tous très démunis face à la disparition de cette femme et mère d'une extrême gentillesse et générosité. Heureusement, j'ai de fidèles amies, un compagnon très doux, des beaux enfants, le petit-fils de 7 mois de mon compagnon et une fille adorée de 24 ans pour m'aider à tenir le coup. Pour maman, la seule consolation que j'ai, est que la tumeur, là où elle s'était sournoisement nichée, ne l'a pas faite souffrir. Je ressens un grand sentiment d'injustice car à 78 ans, son corps était parfaitement sain et elle avait encore tellement de choses à vivre. Sentant une fatigue début juin, elle a fait une analyse de sang qui était parfaite. J'ai sur ma messagerie sa voix enjouée le 8 juin de cette année ; elle revient de chez le médecin qui lui a prescrit des piqûres de vitamines et me dit que tout va bien ; j'ai écouté tous ses messages avant-hier, j'avais besoin de l'entendre mais le contrecoup fut terrible. Le 3 juillet elle était hospitalisée, paralysée d'un côté du corps, confuse et incohérente dans ses propos. Le 5 juillet, le diagnostic tombait : très grosse tumeur au cerveau fulgurante. Tsunami dans ma tête, mon cœur, mon ventre. Et puis, malgré tout, on se met à espérer avant les rendez-vous oncologue, neurochirurgien. Et de nouveau le 20 juillet le couperet tombe, rien à faire, alors on s'affole, on pleure, on refuse d'y croire, et "non pas maman" "non pas maman" résonne sans cesse dans la tête. Ses obsèques ont eu lieu il y a une semaine. Me remettrai-je un jour de la perte de maman, s'en remettons-nous un jour ? Est-ce vrai que les douleurs psychologiques et physiques vont s'apaiser pour laisser place aux souvenirs les plus beaux ? Aujourd'hui je suis anéantie. Maman, où que tu sois, tu me manques terriblement, je veux te faire vivre en moi. Je t'aime et t'aimerai toute ma vie et au-delà.
Bonjour à tous et toutes,
Je me nomme Brigitte.
Il y a quatorze mois que j'ai perdu ma maman d'un cancer. On l'a appris subitement. Je ne savais plus quoi faire...
J'ai passé des nuits avec maman. Elle souffrait sans se plaindre... Je voulais mourir à sa place.
Elle me manque toujours, je n'arrive pas à m'en remettre.
Je vis seule, deux enfants et petits-enfants que je ne vois pas. Complètement seule depuis la disparition de ma maman.
J'arrive plus à rien, perdu le goût de vivre.
Bonjour à tous,
Je me retrouve beaucoup dans tous vos commentaires. J’avais jusqu’en août une vie normale. J’ai 29 ans je travaille et vis à Paris. Deux parents aimants. Une maman à la santé fragile après la perte d’un proche et un papa en pleine forme et très actif.
Ma vie a basculé le lundi 7 août au soir. Ma mère m’a appelée plus tard que d’habitude, vers les 21h30, et a souhaité parler avec mon ami. Je vois sur son visage une expression que je ne connaissais pas. Je lui demande de raccrocher au plus vite afin qu'il me dise. Mais je savais déjà que mon père avait quitté ce monde. Il s’est endormi du 6 au 7 août dans son sommeil. J’ai pu le revoir quelques jours après à l’Institut Médico-légal derrière une vitre. Un choc, de l’incompréhension, la descente dans un monde noir. Mon père si fort de 65 ans foudroyé.
Cela fait maintenant 3 mois, je ne comprends toujours pas. 3 mois, que je suis en mode survie. Que je ne comprends pas chaque jour qui passe. 3 mois que je te cherche. Je suis tellement frustrée, il ne me verra pas me marier, pas maman …..
Bonjour, mon grand-père maternel s'est suicidé le 1er décembre 2015. J'étais enceinte de 5 mois de mon 4e enfant. J'ai donc eu une grossesse difficile (anxiété, mal à dormir, j'ai senti mon bébé bouger tard). Mon accouchement a été un super moment mais plein de douleur comme si cet accouchement tournait une page, celle de mon grand-père, et je l'ai très mal vécu. Et depuis j'ai des nausées, des vomissements très souvent, mon médecin m'a dit que c'est le choc et que mon corps réagit comme ça et qu'il faudra du temps...... Bon courage à vous.
J'ai perdu mon mari il y a presque 2 mois. Il avait 63 ans, était en pleine forme, adepte d'une vie saine, sportif, plein de projets. Notre vie commune a duré 40 ans, et je n'ai pas souvenir d'une dispute grave entre nous. Il a été emporté en 24 h d'une rupture d'anévrisme cérébral compliquée d'une allergie au curare lors de la tentative d'embolisation. Je me suis sentie totalement sidérée au début, mais j'ai tenu... Je fais face maintenant à une solitude que je ne supporte pas, je ne trouve plus de sens, je suis désespérée .Seul lui m'intéresse, ses photos, nos souvenirs, je dis ''nous'' comme s'il était toujours là. Pourtant, tout le monde est incroyablement gentil, enfants, amis ,famille, voisins, mais la pensée de son absence ne me quitte pas une seconde... J'ai le sentiment qu'on veut me ''changer les idées ", alors qu'une seule idée m'occupe à chaque instant : il n'est plus là.
Toute ma sympathie à celles et ceux qui vivent la même épreuve.
Je suis désemparée et me sens si seule sans mon père pour qui je comptais malgré mon syndrome d'Ehlers-Danlos et je ne peux pas trouver la force pour survivre sans lui.
J'ai perdu mon compagnon ce 25.01.18 victime à 49 ans d'une crise cardiaque et d'une mort cérébrale. Il était mon amour, mon ami, mon amant, mon autre. Depuis ce jour, je n'arrête pas de penser à lui. Il me manque terriblement. J'ai repris le travail. Extérieurement je souris devant mes collègues et élèves mais intérieurement mon coeur est brisé. Je suis soutenu dans l'épreuve mais la vie sans lui me semble vide même si j'ai des activités extérieures. 3 deuils d'êtres chers en 3 ans. Mes parents en 2015 et 2016 à 9 mois d'intervalle et mon amour. Je me demande si la vie a encore un sens mais en leur mémoire je resterai debout.. Les troubles physiques évoqués j'en ressens quelques uns. Nausées et diarrhées, courbatures, sensibilité au bruit, transpiration, etc.
Bonjour,
Je viens de perdre mon mari après 54 ans de vie commune. Je me sens complètement désemparée. J'aimerais tant le revoir, lui parler. Mais la vie face à la maladie n'est rien. Je vous souhaite malgré tout beaucoup de courage pour affronter cette épreuve qui semble insurmontable.
Ma conjointe est décédée samedi dernier subitement... Elle était ma raison de vivre... Je sais pas si j'arriverai à survivre...
J'ai perdu mon conjoint, qui était tout pour moi depuis 22 ans, et j'avoue que tous les symptômes que vous décrivez sont véritables et malheureusement c'est terrible à vivre.
Bonjour à tous, pour ma part, je développe une HTA suite au décès de ma très chère mère, il y a de cela 3 mois. Est-ce une fatalité ????
Ma maman est partie le 14 mars 2018 de la maladie de Charcot. Je l’ai veillée 4 jours et 4 nuits jusqu’à son départ. Depuis, vomissements et diarrhées, ni soif ni faim. Et tout mon corps est douloureux, des courbatures à n’en plus finir... je n’arrive pas à pleurer, c’est mon corps qui pleure. Maman m’a donné le souffle, j’étais là près d’elle pour son dernier.
Un ami proche est décédé début avril 2016, puis ma maman ! Je suis fille unique, je ne suis pas mariée et pas d'enfants. J'ai mal au ventre (acide estomac et spasmes intestins) tous les jours que Dieu fait. Je suis triste et malheureuse. Un jour, on me retrouvera inanimée. (Oui je vois une psychologue, une psychiatre et un groupe de parole).
Moi j'ai perdu mon papa le 24-07-2017. Je n'arrive pas faire mon deuil. Je fais de l'angoisse et j'ai un cachet à prendre. Là je le laisse partir et c'est encore dur.
Je viens de perdre ma maman le 13 Mars 2018 et les souffrances émotionnelles et physiques sont atroces. Je vais devoir consulter. Mon corps devient de plus en plus rigide et surtout le cou et bas du dos. Oui les symptômes sont réels.
J'ai perdu mon ami, il est décédé. J'ai pris un rendez-vous avec un psychologue pendant 1 an pour aller mieux. Je craque encore souvent, je pleure.
J'ai perdu mon fils Hugo le 8 octobre 2017. Il a eu 19 ans le 7 et s'est pendu le lendemain à 9h00. J'ai ressenti tous ces symptômes. La douleur est présente, constante. Maintenant mon corps gonfle. Je prends du poids et ce n'est pas ce que je mange qui en est la cause. Je consulte. Mon psy dit que je prends un poids de "grossesse"... La grossesse de Hugo il y a 19 ans....
Bonsoir,
J'ai perdu mon grand frère. J'ai du mal à respirer, du mal à m'alimenter, mon cœur bat très vite. Je suis enceinte de mon deuxième enfant, je suis au 3e mois de ma grossesse !
Très fatiguée ! Heureuse mais malheureuse qu'il ait quitté cette vie !
J'ai perdu ma grand-mère il y a plus d'un an, elle était comme ma 2e mère. Et j'ai cette douleur en moi depuis, qui m'empêche d'avancer. Je pense à elle chaque jour de ma vie, cette sensation de ne plus pouvoir la voir, la toucher, lui parler est, pour moi, insoutenable. Je ne sais pas si je serai guérie un jour mais cette épreuve m'a totalement changée.
Bonjour à tous, j'ai perdu mon amour il y a 18 mois, je l'ai soigné jusqu'au bout. 44 ans de mariage. C'est atroce depuis son départ, j'ai l'estomac gonflé, de l'acidité dans la bouche, je n'ai envie de rien, je mange n'importe quoi, je ne suis plus la même. Besoin d'aide.
Bonjour, j'ai perdu ma belle-mère il y a 10 mois. Un mois après son décès, j'ai ressenti des douleurs thoraciques, des fourmillements dans la tête, des tiraillements au niveau des articulations. Je ne sais plus quoi faire. Je vois un psy depuis janvier, il m'a prescrit du Mirtazapine au coucher, un antidépresseur, puis j'ai un demi Atarax le matin et un demi Atarax le midi. J'ai arrêté l'antidépresseur, rien ne change. J'ai fait tous les examens, prise de sang, ecg, cardio angiologue, rien trouvé. Je ne sais plus quoi faire, j'ai besoin d'aide, ça dure trop longtemps. Y a pas un jour où je me dis "aujourd'hui était une bonne journée". Tous les jours c'est les mêmes douleurs.
Depuis un an, je souffre de diarrhées chroniques. Suite à une coloscopie, on m'a d'abord suspecté une maladie de Crohn, et on me parle maintenant de colopathie.
C'est apparu du jour au lendemain alors que je n'avais jamais eu aucun problème de santé physique auparavant. Pourquoi ?
Je n'ai toujours pas trouvé la réponse...
Mais si je suis votre site, ça pourrait être lié à ma vie chaotique. Depuis mes 13 ans, j'ai vécu:
- Des années de harcèlement scolaire et moral avec coups, insultes, rejets et humiliations tous les jours au collège,
- Des années de dépendance affective, d'automutilation, des chagrins d'amour très douloureux qui ont failli me pousser au suicide,
- Des hospitalisations à répétition en psychiatrie, dont une particulièrement traumatisante digne du "Pavillon des enfants fous" de Valérie Valère,
- La mort de ma grand-mère dont j'étais très proche et avec qui j'avais partagé toute mon enfance,
- La mort brutale de mon cousin de 42 ans avec qui j'avais une relation fraternelle, foudroyé en 19 jours par une maladie mortelle (une pancréatite aigüe sévère). Le choc a été très violent.
De 13 à 20 ans, j'ai vécu tout ça... à 21 ans, j'ai connu pas mal de rejets aussi...
Et ma maladie est apparue à 22 ans... Alors, est-ce lié ?
Mais que faire pour guérir ?
Ma fille de 9 ans et demi est décédée brutalement. Elle allait bien, on vantait même sa bonne santé. Et l'année dernière, sans comprendre, je la retrouve dans le coma et tout s'est arrêté quelques jours après. Une tumeur au cerveau. Le sens de la vie ? Je ne sais plus. J'ai mon petit garçon qui me donne envie de me lever le matin mais pour le reste... La vie est si injuste.
Je viens de perdre ma fille de 32 ans, jeune fille trisomique mais pleine d'amour et la joie de vivre. Très autonome, elle travaillait, faisait du sport, plein d'activités, théâtre, vélo, elle aimait surtout colorier des mandalas avec une magnifique précision et de bon goût dans les couleurs. J'en ai des centaines qu'elle rangeait soigneusement dans des classeurs plastifiés. Très dégourdie, c'était ma princesse, ma douce, mon bébé d'amour. Je souffre énormément. Décédée le 28 mai dernier, le lendemain de la Fête des mamans que nous avons fêtée heureusement ensemble ainsi que sa fête qui était le 25 mai, sainte Sophie. Elle est née le 7 mai 1986. De sa naissance à son décès, le mois de mai est pour moi joyeux et horrible à la fois. Je vais voir régulièrement une psychiatre et je prends un traitement sinon je ne pourrais pas continuer sans elle. Nous étions très proche, très fusionnelles. Je la vois revenir tout le temps alors que je sais que ce n'ai pas possible. Je suis dans une grande tristesse, un immense chagrin.
Si une personne pouvait me répondre, ce serait meilleur pour mon moral qui est au plus bas actuellement et pour longtemps je pense. Merci.
J'ai perdu mon mari le 29 mai 2018. Cela fait 2 mois. J'étais mariée depuis 41 ans, il avait 88 ans et moi 70. C'était mon amour, nous étions fusionnels, nous étions toujours ensemble. Il est resté 7 mois à l'hôpital. Pas une journée je n'ai manqué nos rendez-vous. J'ai une seule fille qui vit à l'étranger. Hélas elle est repartie. Je me sens désespérément seule dans un désert affectif complet. Plus envie de vivre, ayant une colopathie, douleurs intercostales terribles, je suis au plus bas. Je vais chaque jour au cimetière. Il est incinéré. Je lui parle, je lui reproche de m'avoir abandonnée. Je me demande si je vais pouvoir continuer mon chemin car je n'ai plus d'avenir sans lui. Pouvez-vous me conseiller? Merci. Claudia
Mon compagnon est mort le 4 juin après un mois et demi de coma. Il me manque cruellement. Nous vivions un amour passionné et nous nous sommes remplis l'un de l'autre pendant quatre ans et demi. Nous avions tellement de projets .
Le silence est assourdissant, le vide abyssal.
Ce texte est très bien écrit ! Il n'y a rien de ''kitch'' à remémorer des étapes et ou des réactions de deuil. J'accompagne les personnes en deuil et fin de vie; en effet, chaque deuil est unique. Il n'est pas question ici de réduire la souffrance d'un deuil à des étapes, mais plutôt de permettre une meilleure compréhension à cette tornade interne vécue lors d'un deuil. Bravo et Merci !
Bonjour,
J'ai perdu ma mère le 2 août 2018, j'ai décidé de vivre loin, à peu près 5000 km d'elle voilà 5 ans. Nous n'avons jamais eu de bonne relations. Et là depuis qu'elle est morte, j'ai commencé à avoir mal aux jambes sans arrêt, je me sens super lourde, j'ai de la misère à être debout. Je dors très mal la nuit et je n'ai plus beaucoup d’appétit. Est-ce lié au décès de ma mère vous croyez? J'essaie de faire des recherches et je ne retrouve rien. Svp aidez moi! Merci!
Bonjour, je suis coincée depuis 3 mois, j'ai perdu ma tante suite à une tumeur au cerveau. Elle vivait chez moi et j'ai donc vu sa condition physique dégringoler puis elle est entrée en soins palliatifs car elle était paralysée par cette tumeur. J'étais encore au lycée, mais depuis mon état physique baise et c'est comme si mon corps lâchait. Je peine également à réfléchir et ma mémoire s'est détériorée.
Je suis perdue et coincée, je fais des crises d'angoisses et je n'arrive pas à manger ni à dormir. Je me réveille plus fatiguée qu'au coucher.
Je suis épuisée de tout ça. J'ai vu un psy mais ça ne m'a pas aidée.
S'il vous plaît aidez-moi, je n'en peux plus.
Je suis si fatiguée et perdue.
Bonjour
J'ai perdu mon papa le 7 août 2018 et je suis très triste voire désespéré. Je l'aimais trop, un papa gentil, 70 ans de mariage avec ma maman chérie que je protège vu son âge, 89 ans. Il nous manque déjà, j'ai l’impression que sans mon père plus rien ne me fait avancer, plus d'appétit, aucune envie de parler sauf à ma maman que j'aime le plus au monde.
Salut, j'ai perdu mon père il y a 4 ans. J'ai aussi perdu ma mère au mois de mars, le lendemain de sa fête, d'un coup sec (hématome au tronc cérébral). J'ai vu les deux mourir dans ma face. J'ai par le fait même perdu tout le respect que j'avais envers la vie. À quoi ça sert d'avoir du monde qu'on aime dans nos vie si c'est pour se les faire enlever comme ça?
Bonsoir à tous... mes condoléances. Je viens de perdre ma sœur jumelle il y a 2 jours d’un suicide. Je l’ai vue dans la chambre, à la chapelle, et son visage me hante. Je voulais y entrer pour lui dire mes adieux mais une fois à l’intérieur je n’ai rien dit, rien pensé, j’ai eu peur... Je n’osais pas la toucher... Je voyais ma mère lui donner plein de bisous sur le front, sur la joue, mon frère pareil. Pourquoi je n’y suis pas arrivée ???
Bonsoir à tous, je voudrais témoigner en disant à tous que nous avons traversé des moments douloureux et nous traverserons encore d’autre. Néanmoins je crois qu’il manque surtout de l’amour entre nous tous, plus de solidarité, beaucoup d’égoïsme, le capitalisme nous a bien transformés, il est là le problème essentiel. Pour un monde meilleur donnez de l’amour à tous les gens que vous croisez et c’est ainsi que nous pourrons tous traverser ces malheurs qui en réalité font partie de la vie mais nous avons tendance à l’oublier car le capitalisme est là pour nous rappeler que l’on doit avoir le dernier IPhone, etc... J’ai perdu également une fille mort-née il y a 14 ans, mon beau-frère âgé de 32 ans, une belle-sœur de 46 ans et ma belle-mère (leur maman de 73 ans), mais malgré tous ces malheurs ma belle-famille tient le cours (mon beau-père et les 5 enfants restants et 10 petits-enfants). J’ai compris une chose essentielle en côtoyant cette famille : que le plus important est finalement l’amour que tu donnes à ton prochain et aussi choisir la vie que tu désires même si c’est plus simple de choisir la vie que l’on t’impose (la société pourrie par ce capitalisme qui nous mène droit au mur). Bon courage à tous et aimez votre prochain sans retenue, vous verrez, vos malheurs seront plus supportables.
Bonjour,
J’ai également perdu mon fils 20 jours avant ses 5 ans. Une tumeur au cerveau.
Les docteurs nous ont dit qu’il allait entrer en soins palliatifs le lundi 14 mai et que cela durerait plusieurs mois. Le 16 mai au soir il s’est endormi pour ne plus se réveiller. Il est parti le 19 dans son sommeil.
Cela fait 105 jours qu’il est parti et chaque jour je descends plus bas. Il n’y a rien de pire que de voir son enfant s’éteindre dans ses bras. C’est une image qu’aucun parent ne devrait jamais voir, jamais vivre et surtout ne pas y survivre... Je ne comprends pas cette injustice.
Pour les symptômes listés, je les ai depuis 2 ans quand j’ai appris la maladie de mon bébé et j’espère mourir avec.
Je viens de perdre mon père qui était si important à mes yeux vu sa grande personnalité, et c'était partagé même par des gens qui le connaissaient depuis le décès de maman il y a dix ans (qui était dur, mais vu que je vivais avec mon père, on s'est réconfortés mutuellement). Mes frères sont en couple mais ont une vie alors que mon père était mon père mais aussi mon compagnon de tous les jours. J'ai presque tous les symptômes décrits et là je ne me sens pas capable de reprendre le travail. Je dors si peu, mange presque plus. Il me reste des frères que je vois de temps en temps mais eux je ne les vois pas si touchés que moi. J'ai peur de ne pas surmonter ce deuil.
Bonjour,
Je me retrouve tellement dans vos témoignages!
J'ai perdu mon papa adoré le 19/07/2016 à la suite d'un cancer.
Après me l'avoir appris il est parti en 6 mois, je ne m'y attendais pas du tout étant donné qu'on me disait que ça irait.
Le pire dans tout cela c'est que nous ne vivions pas dans le même pays (lui en France et moi en Belgique), je ne savais donc pas être tout le temps à ses cotés. Les dernières semaines, son état s'est empiré, je suis donc partie en France pour être auprès de lui et, à peine arrivée, il est parti en 4 jours (comme s'il m'attendait).
Il est parti à l'hôpital alors que je lui tenais la main :(
Cette image me hante tous les jours depuis et il me manque tellement. Je suis passée par plein de stades différents et maintenant, 2 ans après, je ne me sens pas bien du tout (stress, anxiété, nervosité). Cela est très difficile à gérer et en lisant vos témoignages, j'ai décidé de me faire aider par quelqu'un car je ne sors pas de cet engrenage qui m'est tombé dessus et qui a prit une des personnes les plus importantes dans ma vie :(
Je vous souhaite à tous plein de courage...
Bonjour, voilà j'ai perdu ma mère le 14 mars 2018, cancer du colon, sa fête était le 19 mars, ça été un jour pire qu'étrange. Ensuite j'ai perdu mon père le 4 mai 2018. Mort de ce qu'on pense crise cardiaque. Là, j'ai perdu ma tante y a 3 semaines. Et puis là je sens qu'il y a plus rien maintenant, plus rien après ces pertes. Comme si les gens avaient oublié, mais pas moi, j'ai honte d'en parler ou de pleurer parce que personne d'autre le fait. Je me sens inutile dans ce monde maintenant. Avant, j'aidais mes parents depuis 15 ans, faisant la popotte, leur rendant toujours visite car j'étais la seule de leurs enfants qui leur parlait encore. Je me sens vide et fatiguée, pas pour dormir mais juste fatiguée de la vie en général. Je n'ai pas envie de continuer à vivre même si je sais qu'il le faut, pour mes enfant, mon conjoint. Mais l'envie n'est juste plus là. Je suis soit très en colère ou très en peine. Je ne connais plus les émotions neutres. Ça n'existe plus et le bonheur non plus et la joie de pouvoir m'occuper de mes parents non plus. Je ne sers plus à rien, ma vie ne sert à rien...
Bonjour,
j'ai perdu ma maman le 29 septembre dernier, à la suite d'horribles souffrances dues à un hématome cérébral. J'ai perdu tous mes repères d'enfants adultes. Elle est partie dignement en paix.
Aujourd'hui orpheline, je m'accroche et continue à vivre malgré tout avec courage et patience.
J'ai perdu mon papa le 18 août des suites d'une longue maladie comme on dit, après 2 ans de souffrances. Mes parents étaient mariés depuis 59 ans, et 45 jours après le départ de papa maman est allée le rejoindre. Je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'ils sont partis. J'ai trop mal chaque fois que je trie leurs affaires ou papiers et je ne peux pas regarder les photos où ils sont. Tout le monde me dit qu'il faut du temps.
J'ai lu beaucoup de commentaires, si triste, je ne sais que dire... Que peut-on dire pour aider. Ma fille chérie a perdu la vie en janvier dernier, je ne peux toujours pas y croire et pourtant je l'ai vue. Depuis je pleure, elle avait 36 ans et tant de chose à faire dans ce monde, elle aimait tant la vie. Ma vie est brisée je suis si mal, je fais de l'hypertension depuis ce drame. je ne veux plus vivre ici, je n'ai plus de raison de vivre, je n'ai pas d'autre enfant… Elle occupe mon esprit chaque minute.
J'ai perdu ma fille unique le 24 décembre d'un cancer virulent. Elle a été opérée le 14 décembre et est décédée le 24 décembre 2017. Je l'ai accompagnée pendant tous ses traitements de chimiothérapie et jusqu'à son dernier soupir. Elle avait seulement 44 ans et elle était mère de 5 enfants. Je ne cesse de pleurer, je revois sans cesse les moments de souffrance, la tristesse que je lisais tous les jours sur son visage. J'ai été une aidante naturelle pendant un peu plus d'un an et à son décès, je suis redevenue sa mère. Elle me manque à en crever. J'ai perdu le goût de vivre.
Le 5 octobre 2018, j'ai perdu ma grand-mère décédée d'un cancer des poumons stade 4 généralisé. Je l'aimais tellement, elle était toujours là pour moi jusqu'à ses derniers jours. C'était une personne très optimiste et joyeuse, elle était rarement fâchée! Cette personne était drôle et c'était une personne facile d'approche ("easy going") elle était toujours ouverte d'esprit, tous les sujets que je lui abordais l'allumaient. Elle a une très bonne écoute et elle a su bien prendre sa place. On le sait quand elle était là parce qu'elle mettait de la vie, du bonheur dans nos journées. Elle était vivante et spéciale mais, pour vrai, c'était la grand-mère la plus exceptionnelle que j'ai eue. Je l'aimerai toujours, elle va toujours rester dans mon cœur malgré mon deuil! Mon deuil ne se concrétisera jamais parce qu'elle était comme ma deuxième mère et je l'aime trop pour ne plus penser à elle. Elle sera toujours avec moi, pour me protéger mais, avec l'arrivée des temps des Fêtes, j'ai un peu de peine de me dire que la plupart des familles vont passer un beau temps des Fêtes dans le plaisir, le bonheur, entourés de leurs familles, tandis que moi j'ai perdu un gros morceau mais UN GROS BOUT. Mon Noël sera triste et je vais penser beaucoup à elle en me disant qu'elle aurait pu être là en ce moment pour célébrer Noël avec nous :( mais elle est plus là :( Je ne vais que penser aux beaux moments que j'ai d'elle et moi parce que, à part sa mort, son cancer, son hospitalisation, je n'ai que du positif à dire sur elle. On n'a passé que du bon temps ensemble et de qualité. Je t'aime et je ne t'oubliera jamais ma grand-mère préférée que j'aime le plus profondément de mon cœur. Je t'embrasse .
Amélie 17 ans
Bonjour, j'ai perdu ma mère fin septembre 2017 et, 6 mois après, ma soeur jumelle. Je ne sais pas comment faire pour accepter, j'aimerai tellement qu'elles reviennent...
Bonjour, ma grand-mère est présentement dans une résidence de soins palliatifs et a été plongée dans un coma artificiel il y a 2 jours. Aujourd’hui, l’imf nous a informés qu’elle allait sûrement mourir cette nuit. Mais depuis 2 semaines, chaque nuit je pleure sans arrêt à en perdre le souffle et à presque m’évanouir. Elle n’est pas encore morte mais je suis stressée quand même et je n’ai plus envie de rien. Tout me dérange et je ne dors plus la nuit et cela me cause des maux de cœur, de tête et des vomissements. Et toutes les personnes qui m’entourent essaient de m'aider mais rien ne change. J'ai vraiment besoin d’aide, le plus rapidement possible car sinon je vais m’effondrer et ce n’est pas le moment.
Bonjour,
J'ai trouvé mon mari décédé, le matin en me levant. Ayant des problèmes de reflux, il était descendu à la cuisine prendre un remède. Je ne sais pas depuis combien de temps il était là. Je ne l'avais pas entendu descendre. Il avait 70 ans, était en pleine forme.
Cela fait 3 mois. Je me dis que si j'étais descendue avec lui j'aurais peut-être pu l'aider.
Mes enfants me soutiennent mais j'ai trop mal, il me manque tellement, cela faisait 50 ans que nous nous connaissions.
Mon mari est mort cela fait 24 jours. La douleur psychologique est forte, insupportable. Je n'écoute pas les conseils d'amis etc..., j'ai décidé de continuer à vivre comme je le souhaite sans quiconque pour me contrer. Je sais que ma souffrance ne s'estompera qu'avec le temps. J'ai la chance d'avoir un fils de 25 ans qui a une grande finesse d'esprit. Grâce à ses propos, je ne culpabilise pas car je ne veux absolument pas aller voir mon mari dans sa tombe. Ce fils merveilleux m'aide énormément, il me parle comme à son habitude et ne change rien à son comportement. Par le fait, j'en fais tout autant avec lui lorsqu'il vient déjeuner à la maison. Je continue à vivre mais pour le moment, je parle régulièrement à mon mari qui est parti, cela m'aide mais je sais bien qu'à un moment (lorsque je le ressentirai), il faudra que je cesse. Je ne tiens pas à tomber dans la déprime. J'essaie de me canaliser, cela me demande beaucoup de force et c'est fatigant. Je veux arriver à redevenir moi-même, c'est à dire dynamique et avec de l'humour car c'est ainsi que mon mari m'aimait. Peu de temps avant qu'il ne parte, il m'a dit : "Ce qu'on a pu rire ensemble !"
Chaque cas est tellement différent qu'il n'y a aucun conseil à prodiguer à qui que ce soit sinon celui de ne pas se retrouver devant un psy qui ne fera pas revenir l'être cher (car en fait, c'est ce que nous souhaiterions tous) et qui vous prescrira d'emblée des antidépresseurs ce qui n'arrangera rien, surtout le jour où vous souhaiterez vous en passer, il sera trop tard et vous ne serez plus jamais vous-même.
Je vous souhaite du courage et une petite réponse me ferait plaisir. Merci de penser à moi comme je pense à toutes les personnes éprouvées.
Cordialement.
Bonjour,
Je viens de perdre mon mari, mon mimi, le 18 février 2019 à minuit et demie, une demi-heure après notre 53e anniversaire de mariage. Il était soigné pour trois cancers, dont deux ont été guéris, mais le troisième a eu raison de sa force de vivre. J'attends des signes de lui, mais rien ne vient. Je n'arrive pas à surmonter ma douleur. Il était tout pour moi : mon mari, mon ami, mon confident. Je ne veux plus vivre sans lui.
Le 10 mars 2019 voilà un mois le 11 mars à 3 heure du matin que mon époux s'est en allé suite à un cancer. Je ne parviens pas à vivre sans lui, nous avions encore tant de choses à faire. Il était mon amour et je ne vois pas l'intérêt d'avancer seule. Je vis dans un petit village des Vosges, nous sommes Belges et y étions venus pour vivre une retraite heureuse. Je n'ai pas de famille ici donc, à part une voisine, personne à qui parler. Je ne vois mon avenir seule.
J'ai perdu mon mari brutalemment.
Bonjour,
Au moment où j'écris, ça fera bientôt 3 ans que mon cousin a décidé de mettre fin à ses jours... 3 ans déjà, et pourtant la douleur est toujours aussi présente. Au fil du temps, suite à ce décès soudain, j'ai commencé à être prise d'attaques de panique, une chose que j'aurais préféré ne jamais connaître. Mais voilà 3 ans, et la souffrance est toujours aussi présente. Et à ça s'ajoute cette anxiété. Je suis allée voir une psychologue, ce qui ne m'a pas aidée du tout. Maintenant je ne sais plus comment faire, j'essaie d'avancer mais ça me ronge de l'intérieur, je suis tellement en colère... Les personnes les plus proches de moi ne se rendent pas compte à quel point son décès a eu un impact plus qu'important pour moi et je n'arrive plus à gérer tout ça... Avez-vous des solutions à me proposer svp? Parce que j'aimerais vraiment pouvoir remonter la pente.
Bonsoir,
J'ai 52 ans et je viens de perdre mon père, début avril 2019. C'est très dur, il était pour moi immortel. Nous ne savions pas qu'il était malade car non diagnostiqué.
Nous l'avons vu beaucoup maigrir ces 18 derniers mois. Quelques ennuis respiratoires aussi, nous pensions qu'il avait un problème aux muscles puisque les médecins ne parlaient pas de maladie...
En fait les derniers temps quand il était en réanimation, les médecins cherchaient un cancer mais il n'en souffrait pas physiquement.
C'est d'autant plus dur pour moi. Je ne me consolerai jamais de son départ, il était bienveillant et si aimant. Il était un peu mon héros même si je suis mariée et ai fait ma vie depuis 30 ans. Plein de vie et d'humour il était impossible qu'il décède.
Je pense avoir besoin d'entendre des témoignages de personnes ayant connu ce que je vis. Merci.
Je ressens une partie de ces symptômes (perte d’appétit, mal à l'estomac, aux poumons, à la cage thoracique comme si j'avais eu des coups, les bras lourds, un manque de tonus), et toute l'expression "les bras m'en tombent" prend aujourd'hui son sens, autant que "qui va piano va sano"... Bon courage à qui me lira.
J'ai perdu mon mari, le 2 février, il y a 74 jours... On avait fêté son 56e anniversaire le 26 janvier. Le lendemain il a fait un malaise, transporté d'urgence à l'hôpital il a subi 2 opérations, 6 jours de coma et puis il est parti, sans souffrance, heureusement. Ses obsèques le jour de mon anniversaire 53 ans.
Aujourd’hui et depuis quelques jours je ressens une forte douleur au niveau de la poitrine et de l’estomac, une forme d’oppression. Je sais que les jours à venir vont être encore plus durs. Je me demande comment on peut survivre à une telle douleur. Les gens disent que le temps peut aider, moi je n’y crois pas. Quand on a eu la chance de rencontrer l’âme sœur on ne peut plus vivre sans sa propre moitié….
Bonjour, j'ai perdu mon mari d'une longue maladie le 4 mars 2019 après 40 ans de mariage heureux. On avait été prévenus qu'il n'était pas guérissable, mais il s'est battu pour moi et ses enfants jusqu'à la fin qui est survenue très brutalement. Je lui avais promis d'être forte pour deux, et je l'ai été jusqu’à maintenant et vraiment je trouvais que j'avais fait face à tout, obsèques, soutien à la famille, etc... Mais là, je me sens épuisée. Pourtant je suis très bien entourée quotidiennement par mes enfants et amis. Le matin, dès mon réveil, je n'ai qu'une envie: me recoucher, sans vouloir m'habiller, moi si maniaque. Je me fiche de tout, je mange bien et dors à peu près correctement mais mon sommeil n'est plus du tout réparateur. J'ai des maux de tête diffus, des palpitations et des douleurs de la tête aux pieds, la vue qui se brouille de temps à autre et la moindre tâche me semble difficile. C'est sa voix qui me manque, je passe mon temps à retrouver des vidéos pour l'entendre. Je suis suivie par une psychiatre qui m'avait prévenue du retour de bâton, car je me trouvais trop bien... Je vais aller consulter car je ne voudrais pas que ceci cache autre chose. Courage à toutes les personnes dans mon cas.
Mon époux est décédé le 11 février suite à un cancer de l’œsophage. Durant 4 mois il n'a pu s'alimenter ni boire. On l'a alimenté avec des poches alimentaires.
Ceci pour vous dire que ce n'est pas facile du tout. Il me manque énormément, nous étions un couple fusionnel. Je ne voyais pas ma vie sans lui et je suis toujours dans le même état d'esprit. Je ne suis pas bien physiquement, des douleurs au dos, aux hanches, aux jambes et la nuit je me réveille pour regarder s'il est là près de moi. Je sens son parfum autour de moi et son absence m'est insupportable. Je me tue au travail, je fais le jardin, je bêche, y mets des fleurs, des légumes, tout ce qu'il faisait.
Il m'a demandé de continuer d'avancer même si c'est difficile, car si je précipite mon départ, il me dit que l'on ne sera pas ensemble de l'autre côté, et je ne vis qu'en attendant ce jour qui pour moi ne sera pas une fin mais un début auprès de mon amour. Là où il est, je sais qu'il veille sur moi et ça m'aide à avancer.
Je souhaite à vous tous et toutes beaucoup de courage car ce n'est pas facile.
Cela va faire 3 semaines que j'ai perdu mon papa suite à une chute accidentelle. Après 5 jours de coma durant lesquels nous avons espéré, le terrible verdict est tombés: lésions cérébrales multiples et irréversibles. Nous l'avons laissé partir.
Il était mon pilier. Il était à quelques jours de la retraite et je vis ça comme une terrible injustice, lui qui avait travaillé à 200% toute sa vie. J'ai perdu goût à la vie, si je me lève c'est pour mon bébé de 16 mois mais quand je le regarde je suis emplie de regrets, son grand-papa qui l'aimait tant ne le verra pas grandir et cette réalité me brise le cœur. Je commence une psychothérapie la semaine prochaine dans l'espoir que cela m'aide un peu...
Bonjour,
La nounou de mon fils est décédée d'un cancer de la plèvre, elle est partie en un mois et demi. Nous avons pris des congés pour le garder, puis nous avons trouvé un autre mode de garde. J'ai été à l'athanée la voir pour faire mon deuil.. Je n'y croyais pas qu'elle soit là à côté de moi... Elle dormait paisiblement et des gens pleuraient autour d'elle. Je la remercierai toujours de s'être occupée de mon petit garçon et d'être venue le voir lors de sa naissance à la maternité (même pas ma propre famille d'adoption n'est venue). Cela fait un choc de savoir qu'elle est dans le monde invisible. Je garderai toujours une place dans mon cœur pour elle, elle a joué un rôle important dans ma vie et dans celle de mon fils. J'espère qu'elle est au Paradis et que l'on se retrouvera au moment venu. Je prie pour elle et pour ses enfants et son mari. Tout a été si vite que c'est le choc. Nous réalisons, c'est très dur, mais la vie doit reprendre le dessus...
Bonsoir j'ai perdu mon compagnon des suites d'un cancer. Il s'est battu, nous nous sommes battus, il voulait vivre. Nous nous aimions très fort. Je ne cesse de pleurer. Il était ma moitié, l'homme de ma vie. Je ne sais comment je vais vivre sans lui. Je suis seule.
Bonsoir, j'ai perdu mon mari depuis le 5 décembre 2018. Il me manque terriblement. Je suis suivie par un psy mais c'est tellement injuste qui soit parti. Il a eu une rupture d'anévrisme. Moi qui fait de l'arythmie et mes tendons d'Achille sont très fatigué... je ne trouve pas ça normal. Mon mari était un bon vivant. Il rigolait avec tout le monde et un avait un gros cœur de gentillesse. J'ai beaucoup de mal à vivre sans lui. C'est trop dur.
Bonjour,
Nous endeuillés sommes tous axés sur notre immense chagrin qui nous est pour la plupart insurmontable. Moi y compris. 1er février 2019 mon compagnon de 43 ans de vie commune est décédé d'une bactérie qui lui a provoqué un choc septique et que je cite de nosocomial, contracté 11 jours après son hospitalisation. Souffrant certes d'une insuffisance cardiaque importante il n'est pas parti de cette pathologie. Il n'a pas eu le temps de fêter ses 63 ans. Nous l'avons veillé jour et nuit pendant la durée de son coma artificiel (8 jours) en nous relayant, nos enfants et la famille. Ce 1er février, la baisse des sédatifs m'avait laissé espérer un mieux puisqu'il a eu un signe d'acquiescement au son de ma voix. Le tuyau dans sa gorge n'a pas permis un échange en parole. Quel choc lorsque sa tension a baissé et que de nouveaux sédatifs lui ont été administrés. Les premiers jours, j'ai été comme paralysé et anesthésié. Plus d'appétit donc perte de poids. Beaucoup de douleurs musculaires. Les mois passent et moins j'accepte son départ. Je veux le rejoindre même si je suis très entouré. J'ai l'impression d'être spectateur de ma vie. Il me manque tellement que cela devient obsessionnel. Je me tiens la bouche pour ne pas crier ma douleur.
J'ai 32 ans. Il y a 5 ans je perdais mon père d'une maladie foudroyante et il y a un peu moins d'un mois mon petit frère s'est suicidé alors que j'étais à 15 km de lui... Je suis désespérée... Mon corps tient difficilement et je ne vois pas comment envisager un après. J'alterne entre focaliser mon esprit sur d'autres choses, un réel besoin d'être totalement "drivé", de ne pas m'appartenir, mon corps qui me fait souffrir et les crises de larmes qui viennent sans prévenir dès que je suis seule. J'ai également la crainte de me mettre à dormir 20 h par jour comme cela a été le cas à la mort de mon père, alors je dors peu et et me réveille régulièrement.
Ma maman adorée a rendu son dernier souffle dans mes bras le 15 juillet dernier. Elle dormait sous l'effet des médicaments que l'équipe en soins palliatifs lui avait prescrits, elle était atteinte d'un cancer de l'endomètre diagnostiqué fin 2015. Elle avait alors subi une hystérectomie totale. Elle avait fait une rechute un an plus tard au niveau du vagin, ôté par chirurgie, puis les médecins qui la suivaient nous disaient : "tout va bien" ! Sauf que le processus tumoral se poursuivait dans les intestins... Le 16 mai 2019, l'oncologue nous rassure en disant à mon père et à moi que sa grande fatigue est due à son âge (83 ans). Mais un IRM réalisé quelques jours plus tard sur mon insistance révèle une tumeur de 6 cm au côlon, inopérable en raison de l'état de faiblesse de ma mère... Après un séjour à l'hôpital très éprouvant en raison du manque de délicatesse du personnel soignant, nous avons opté pour une hospitalisation à domicile, très éprouvante pour mon père et moi... mais que nous ne regrettons aucunement car ma mère voulait regagner sa maison.
Je suis fille unique, sans enfant. Le départ de ma mère, même si j'en étais informée un mois plus tôt, est un traumatisme absolu. On a beau dire que c'est la loi naturelle, que les anciennes générations doivent laisser la place, que du coup cela est censé générer moins de souffrance que d'autres types de deuil, je voudrais dire que l'attachement que l'on tisse au fil des décennies avec des parents aimants rend leur départ véritablement déchirant et l'adulte-enfant que l'on est se trouve déstabilisé. Son absence, qui ne fait que commencer, est insupportable pour moi. Très rationnelle, j'en suis à me demander si je ne vais pas recourir à un médium pour communiquer avec elle, lui répéter que je l'aime et que je ne l'oublierai jamais, savoir si elle le sait... Pour l'instant, une souffrance physique domine : un rongeur m'extirpe les tripes à tous les instants... J'ai tellement pleuré que depuis deux jours mes yeux restent presque secs. Psychologiquement, je songe régulièrement à rejoindre ma mère avec les moyens à disposition... mais je ne veux pas infliger une nouvelle souffrance à mon père, j'ai décidé de tenir pour lui.
On m'a dit que cela me ferait du bien de témoigner. Ce forum m'en offre la possibilité. Salut chaleureux à tous les endeuillés qui ont partagé ici leur expérience douloureuse.
Ma vie s'est arrêtée depuis le 25/10/2018. Maman est décédée d'une hyponatrémie. Je suis dégoûté car je ne sais pas ce qui se serait passé si j'avais été là entre 18h et 18h40 ce jour-là. J'ai rendu visite à 13h, je pars à 16h et je m’inquiète. Je suis déprimé depuis, je pleure TOUJOURS. Ma vie je suis seul au monde. Je ne pense plus à reconstruire une vie sentimentale. Pour le boulot, j'avais juste des contrats de travail (CDD). Je m'en fous, j'ai envie de rien. Je suis vide, la tête me culpabilise. Je regrette beaucoup. Je n'ai plus confiance en la médecine et des amis me conseillent des thérapeutes. J'ai fait ça presque 6 mois mais là, après avoir vu sa tombe en Tunisie... Je suis revenu de 3 semaine où j'aurais passé des vacances mais j'avais pas le moral. Ma vie s’était déjà arrêtée, je suis vide, je ne vis que pour manger, dormir. Je n'ai plus de plaisir. Voilà. C'est ça ma vie... J'en peux plus. Merci de votre aide, SVP.
Courage à toues les personnes de ce forum qui ont perdu un proche.
Personnellement, j'ai 36 ans et j'ai perdu ma maman le 24 juillet 2019, elle a fait un infarctus chez elle et elle n'avait que 64 ans... J'avais rencontré l'homme de ma vie trois semaines auparavant et je vis avec une immense douleur cette perte car je trouve cela injuste. Elle avait eu une vie difficile, mon "père" l'avait trompée et volée financièrement, mon frère ne venait plus la voir depuis qu'il était marié et j'avais pensé qu'au moins mon compagnon et moi aurions pu la recevoir chez nous. J'aurais continué à prendre soin d'elle, à passer du temps avec elle mais elle aurait aussi pu connaître des petits-enfants de mon côté. Elle n'en a pas eu le temps. Je l'ai vue la veille de son décès, elle se plaignait de la chaleur, m'a dit qu'elle allait se reposer et a promis de m'appeler car j'étais inquiète pour elle qu'elle se sente mal de la chaleur. Elle m'a demandé de partir pour se reposer et il n'y a jamais eu de demain...
Aujourd'hui, bien que mon homme de vie m'aime, je me sens très seule car mon frère et mon père se sont détournés de moi au décès de ma mère et c'est dur de ne plus avoir du tout de famille racine.
Je voudrais savoir si des personnes sont dans le même cas que moi: famille et amis qui ne vous ont pas soutenu quand vous avez perdu un proche et comment le vivez-vous? Avez-vous été voir un professionnel pour en parler? Moi j'ai essayé d'aller voir un psychiatre pour en parler mais la seule chose qu'il m'a proposée c'était de me mettre sous anti-dépresseurs. Or je ne le souhaite pas. N'ayant pas les moyens pour un psychologue non remboursé, je reste avec ma douleur que j'essaie de gérer au mieux mais il y a des jours plus durs que d'autres... Et pour vous ça se passe comment?
J'ai perdu ma moitié, mon mari, le 2 juillet 2019 très brutalement. On mangeait et il s'est étouffé. J'ai tout fait pour le sauver mais n'y suis pas arrivée. Je me sens responsable de son décès. J'ai été consulter et je suis sous antidépresseurs depuis. On m'a conseillé de faire du yoga pour m'aider. Pour le moment je n'ai plus goût à rien. Courage à tous ceux qui ont perdu un être cher.
Moi j’ai perdu mon père en octobre 2015, mon frère en décembre 2017, fait une fausse couche le 8 mars 2019, perdu ma mère le 16 mars 2019, perdu un collègue et ami que je côtoyais tous les jours depuis 7 ans le 11 avril 2019... et je crois que je n’ai même pas fait mon deuil de mon père encore...
Bonjour, j'ai perdu un ami il y a une semaine aujourd'hui et je ne supporte pas son décès. J'ai trop mal, je ne mange plus. J'étais si proche de lui.
Bonsoir, j'ai perdu mon mari d'un cancer. Ça va faire bientôt 2 ans et c'est toujours aussi dur. J"ai mal, Seigneur faites que cette douleur s'atténue. Il était tout pour moi, mon confident... Mes enfants vont mieux, merci.
J'ai perdu mon compagnon de vie après 38 ans de vie commune, il avait un cancer, cela a été l'enfer pendant 4 ans. Il est décédé il y a 4 mois. J'essaie de recommencer toute seule, je m'inscris à des activités pour m'en sortir. Mais tout ce dont j'ai le goût, c'est dormir. Plus rien ne m'intéresse, je voudrais tellement le rejoindre. Je n'ai plus le courage de faire le ménage, tout s'en va à l'eau de rose, j'aurais tellement besoin d'aide. J'ai trois merveilleux enfants et deux arrières-petits-enfants qui font tout pour m'aider, mais je ne veux pas les inquiéter donc ils ne peuvent pas m'aider. Tout ce dont j'ai le goût c'est dormir, dormir, dormir. Je n'ai plus l'énergie et le goût de rien, et plus la maison est à l'envers plus je déprime... mais pas le courage de rien faire. Help me please!
J'ai perdu mon papa, je suis dévastée, je n'arrive pas à accepter. J'ai perdu 6 kilos, j'arrive pas à manger.
J'ai perdu ma mère la 6 juillet 2019 d'un infarctus. Jusqu'à présent je ne ressentais rien mais depuis 7 jours je souffre de son absence au point d'en avoir mal partout. Je fais des crises d'angoisse, j'ai des douleurs et quand je sors dehors c'est pire. C'est une souffrance inimaginable que je vis. J'ai envie que ça s'arrête mais je n'y arrive pas. Aidez-moi à ne plus souffrir. Le deuil, ça fait très mal et je me rends compte que c'est très dur à vivre et très dur à supporter.
J'ai perdu ma mère le 2 Août 2019. Elle avait 80 ans. Je l'aimais comme une partie de moi-même. J'ai 54 ans mais j'ai quand même l'impression d'avoir 5 ans. Choc, douleur, surprise, engourdissement. Je n'arrête pas de ressentir son manque et son absence mais je n'arrive toujours pas à pleurer. Déni, colère oui mais acceptation non. J'ai une femme aimante et une jolie fille qui me font du bien mais le deuil se vit dans la solitude et ne peut se partager.
Je viens de perdre ma maman brutalement après un repas d'anniversaire. Elle est morte dans la voiture et je n'ai rien plus faire. Ayant habité toujours avec elle, j'ai dû déménager et trouver un travail qui en plus est un enfer. Je me retrouve seule. Je ne suis pas mariée et sans enfant. J'ai fait une tentative de suicide le soir où elle est morte. Depuis, et malgré le soutien de ma sœur, je n'arrive plus à dormir et j'ai perdu 20 kilos. Mon entourage me dit que je dois l'accepter mais je n'y arrive pas. Perte d'appétit, mes antidépresseurs m'aident à tenir debout au travail. Mais le soir, je ressens des angoisses, des fourmillements dans les mains et les bras. Et j'ai envie de mourir mais j'ai promis à ma sœur de ne plus recommencer et je tiens ma parole. Je n'ai plus personne à part elle qui, de plus, est mariée avec deux enfants. Comment tenir? J'attends votre soutien. D'avance, merci.
J'ai perdu mon père (24 juillet). Quelques mois plus tard j'ai perdu ma grand-mère. Quelques heures suivant le décès de ma grand-maman (6 décembre), ma mère (8 décembre) est décédée d'un accident.
J'ai fait une dépression majeure, j'en ai perdu mon emploi dans le secteur d'ingénierie. Mes 2 meilleures amies m'ont tourné le dos, elles sont toujours ensemble, c'est moi qui les ai présentées. J'ai jamais été méchante ou méprisante. Dans la douleur, je suis simplement silencieuse, je me retire. J'ai peur d'être un fardeau car je suis un fardeau. La seule personne qui m'épaule, me soutient m'encourage est mon mari.
Mais je sens que je l'épuise. J'épuise ma famille, mon mari mes enfants. Je ne veux pas leur faire ce mal. J'ai beaucoup de deuils à vivre et je suis remplie de rage. Mes amours qui m'accompagnent ne devraient pas souffrir de mes étapes de vie.
Moi je vis mal le deuil. Je me vois descendre à petit feu.
Je n'ai plus de joie, plus de passion, je suis médicamentée aux maximum par un psychiatre. J'ai vu psychiatre, thérapeute, psychologue, hypnologue, je ne m'en sors pas.
Je ne souhaite ce mal à personne tellement il est destructeur et envahissant.
Je me suis perdue, je ne reconnais pas la personne que je suis devenue. Bref, je suis vraiment à bout. Mais je continue.
Bonjour à tous,
Tout juste 3 jours que j'ai perdu mon père, je ne vais pouvoir me rendre à ses obsèques car il vit loin, très loin. Je suis entre profonde tristesse et un lâcher-prise. C'est la 2e personne très proche que je perds, mon petit frère il y a de cela quelques années de façon très brutale et rapide. Je me repose en Dieu pour ce nouveau deuil. Il est devenu mon consolateur.
Prenez courage et sachez que l'être aimé est près de vous!
Courage, je sais que c'est dur, j'ai perdu mon père janvier dernier, je ne suis pas encore remis. Mais il faut vous dire que la mort n'est pas une fin absolue mais plutôt un passage vers un autre état de conscience que nous sommes tous appelés à expérimenter un jour. Courage.
26 septembre 2019. La fin des jours heureux. Ma petite maman chérie s'en est allée dans l'ambulance après un gros malaise en lien avec son cancer du sein qu'elle avait depuis 6 ans. J'étais rentrée la veille en urgence de vacance car un des médecins n'était pas très confiant quant à son espérance de vie suite à de l'eau dans le cœur. 1 an avait-il dit si on l’opérait quand elle aurait récupéré. Mais elle n'en a pas eu le temps... Elle était sortie de l'hôpital le jour de mon retour et n'était pas du tout mourante. Je pensais qu'on aurait le temps d'essayer un nouveau traitement, le temps de profiter d'elle, le temps de lui dire je t'aime. Mais je n'ai pu profiter d'elle qu'une journée et je ne l'ai même pas serrée dans mes bras. Je n'imaginais pas qu'elle allait partir si vite. J'ai un mari aimant, un fils adorable de 13 mois qui a fêté son premier anniversaire sans sa mamie mais rien n'y fait. Je suis désemparée et inconsolable. On croit toujours qu'on a le temps mais la vie est cruelle. Elle prélève sans prévenir les gens qu'on aime. Je vous souhaite à tous du courage même s'il est difficile d'en avoir.
Bonsoir,
Ça fait près de 2 mois que je suis à l'étranger. À 4 jours de mon retour en France, j'ai reçu un appel hier qui m'a brisé le cœur. Ma petite mamie, qui était ma meilleure amie, ma deuxième maman, nous a quittés. Elle était âgée, 95 ans. Elle n'a pas souffert, elle a eu une longue et belle vie, elle était aimée et très entourée. Mais j'ai mal... Je suis loin, et seule... J'ai appris ça, et je n'ai personne vers qui me tourner pour pleurer, je devrais être auprès d'eux, auprès de ma maman, qui est au plus mal, mais je suis loin. C'est très dur de vivre ça seule.
À l'annonce de son décès, j'ai été prise d'une bouffée d'angoisse, j'ai très mal à la gorge depuis, j'ai même craché du sang, j'ai des courbatures partout, j'ai mal au visage (je pensais pas que c'était possible), j'ai aussi mal à la tête, et chose encore plus étrange, j'ai mes règles alors que ça n'est pas la période... Je sais pas pourquoi j'écris tout ça... mais j'ai peur. Quand je vais rentrer, il y aura l'enterrement, et après tout ça, après tout ce qui va nous rassembler autour d'elle, qu'est-ce qu'il y aura à part les souvenirs? L'amour? Oui, mais est-ce que ça suffira pour surmonter l'absence? J'espère tellement, parce que sans elle, je ne connais pas la vie... Sans elle je n'ai plus la douceur, la patience et son rire.
J'ai le manque.
je t'aime ma petite mamie.
Bonjour à tous,
Cela va faire 6 mois que j’ai perdu ma grand-mère d’amour, mon rayon de soleil. Elle s’est éteinte à la suite d’un cancer aux ovaires, qui a été découvert seulement 2 semaines avant son décès. Autant dire que je n’étais pas prête à la voir partir, cela a été assez foudroyant et m’a laissée dans un état second. Je me trouvais loin à ce moment-là, à cause de mes études et je n’ai pas pu lui parler, ni la serrer dans mes bras une dernière fois afin de la rassurer. J’ai seulement eu la chance de lui dire que je l’aimais une dernière fois par téléphone, 5 minutes avant qu’elle ne meure. J’aime donc à penser qu’elle m’attendait avant de partir pour un monde meilleur, je l’espère. J’ai immédiatement pris l’avion pour assister à son enterrement et soutenir ma famille. Et bien évidemment être entourée de mes proches pour m’aider à affronter ce premier deuil douloureux. Depuis sa mort je garde en moi une immense tristesse, elle était comme une seconde maman et représentait ma douce enfance, les plus belles années de ma vie. Je pense à elle quotidiennement en me remémorant les souvenirs passés à ses côtés, mais à chaque fois que je réalise que tout cela n’est que du passé et que je ne pourrai plus jamais lui parler, la sentir, la voir, la serrer dans mes bras, quelque chose se brise en moi encore et encore…
Elle me manque tant, je ne connais pas la vie sans elle et pourtant je n’ai que 23 ans, donc je sais qu’il me reste normalement encore beaucoup de temps à passer sans elle à mes côtés. Je t’aime ma Nanette.
Bonsoir,
Mon père va nous quitter demain, samedi le 21 décembre à 11h00. Il a décidé de mettre fin à ses souffrances avec l'aide à mourir. Cela fait plusieurs semaines que nous vivons le deuil... avec lui. Étonnamment, c'est beaucoup mon père qui nous supporte dans cette épreuve. Je le trouve très courageux et je voulais lui rendre hommage. Nous pleurons beaucoup en famille. Nous parlons beaucoup de la mort mais surtout de l'avenir pour nous qui restons. Mon père fait partie de toutes nos conversations, serein et plein d'amour à donner. Je suis triste mais je suis heureux pour lui qui sera bientôt libéré. Libéré de tout ce mal qui le ronge par en-dedans. Demain, je serai là près de lui et je lui tiendrai la main. Mon frère lui tiendra l'autre. Papa, tu nous as toujours protégé avec tes mains fortes, tu nous as toujours caressé avec tes mains douces, tu nous as bercé avec tes mains réconfortantes. Demain, Stéphane et moi tiendrons la tienne pour t'accompagner dans ton dernier voyage.
Je t'aime papa xxx
J'ai perdu mon conjoint de façon brutale. Je l'ai trouvé au retour du chalet, seules vacances que je prenais de tout l'été. Il était malade, séquelles suite à une opération. Mais il n'avait que 62 ans, je ne pensais jamais qu'il partirait de cette manière. Il a fait un arrêt cardiaque. Il me manque et c'est très difficile de continuer sans lui. Ça faisait 13 ans que nous étions ensemble... J'ai 53 ans, mais avec ce deuil, plein de symptômes physiques et bien du mal à avancer... continuer... C'est très difficile... ;-(
Mon mari est décédé il y a 6 mois, cancer foudroyant. Je n'arrive pas à y croire, je refuse sa mort. 48 ans de vie fusionnelle. Et depuis 6 semaines, mal de gorge, rhume, maux de tête, très fatiguée.
J'ai perdu mon épouse il y a un mois, elle avait 71 ans et souffrait d'un cancer depuis 5 ans. J'ai du mal à accepter ce départ et je ressens la plupart des effets décrits... Je suis seul avec mon chat qui ressent mes émotions, je pleure tous les jours, je n'ai envie de rien, mes enfants et petits-enfants sont loin, je n'ai pas d'amis, j'ai perdu 5 kilos en 1 mois... Cette situation ne peut pas durer...
Bonjour,
Je ne sais pas si ça va me faire du bien mais j'ai 22 ans et j'ai perdu mon père il y a quelques mois de manière brutale. Il a eu un accident sur un chantier. Il était jeune, il avait 44 ans et était en pleine forme. J'ai 4 frères, on est tous jeunes, le plus petit a 11 ans.
Ma mère n'arrive pas à s'en remettre, elle est obligée de prendre plein de médicaments. Je ne sais plus quoi faire, les nuits sont compliquées. Notre père était tout pour nous, il faisait tout avec nous, un homme plein de courage et sportif...
On essaie d'être forts pour notre mère mais des fois je ne sais même pas pourquoi je continue à vivre. Je n'ai plus de projet dans la vie alors que tout se passait bien, on était unis, maintenant je me fous de tout. Il me manque tout le temps, c'est trop dur, et à chaque fois que je vais voir ma mère, ça l'est encore plus, j'ai l'impression qu'elle se laisse mourir.
Je ne ressens rien de tout ça, j'ai arrêté toute activité physique et j'ai arrêté de travailler, je ne fais rien à part dormir toute la journée.
Depuis un mois maintenant j'aimerais retrouver ma motivation et avancer mais dès que je pense à lui, je pense au suicide, il me manque tellement, c'était le meilleur des pères...
Bonjour,
Je tombe par hasard sur ce site, et la lecture de quelques commentaires a su piquer mon intérêt…Ou du moins, étant à la recherche témoignages quant à la manière de bien mener son deuil et se délivrer de sa douleur…
Mon grand frère est mort il y a 3 jours, il avait 46 ans, des suites d’une maladie dégénérative multiviscérale dont il souffrait depuis 20 années, la sarcoïdose. Cette maladie lui a tout pris. Des années durant, mes proches et moi l’avons vu se diminuer jusqu’à ces 5 dernières années qui ont été une réelle descente aux enfers, entre prises en charges médicales désastreuses, toutes expérimentales à effets secondaires lourds, et le désespoir de mon frère le poussant à des conduites autodestructrices…
Pour être honnête, son décès était prévisible, voire souhaitable de son optique, vu la direction que prenait ce simulacre de vie. Mais il n’empêche que je ne m’y attendais pas de si tôt compte tenu de tout ce qu’il avait déjà traversé de bien pire… En voyant son corps sans vie je n’y ai pas cru, il semblait simplement endormi. J’ai cette image qui reste figée dans mon esprit… j’ai encore l’impression que je vais le revoir bientôt quand il sortira de l’hôpital comme les autres fois. C’est d’autant plus irréel parce qu’on était habitué à ce qu’il soit fréquemment et longtemps hospitalisé pour des protocoles de soins. Et quand il sortait, il retrouvait sa routine.
Ma plus grande peine est de me dire que je pleure sa mort en sachant pertinemment qu’il ne souffre plus, que je suis triste de manière égoïste parce que je ne le verrai plus, que je ne lui ai jamais parlé à cœur ouvert pour dire combien il comptait pour moi. Je pleure de regret de ne pas avoir su me montrer plus prévenante alors que lui se souciait toujours de nous.
Enfin je ne sais pas comment gérer cette douleur, c’est comme si mon cœur s’était littéralement cassé et chaque sanglot me donne l’impression qu’il va lâcher et quand je pleure... des larmes coulent mais mon souffle se coupe, ma tête est près d’exploser et j’ai la sensation d’avoir les jambes comme de la mousse. J’ignore si je vais finir par faire sortir cette douleur, si elle s’estompera un jour ou si je vais carrément mourir de chagrin!
Merci à ceux qui m’auront lue jusqu’au bout.
Bonjour, moi mon chum est décédé d'une crise cardiaque. Il prenait des médicaments mais il m'avait seulement dit que c'était pour sa pression et, en fait, ce n'était pas juste pour cela. Il m'avait caché bien des choses que je ne savais même pas. Pour mourir de sa crise cardiaque, il prenait ses médicaments la moitié du temps pour le mois mars 2020. Je souhaitais qu'il se réveille et il ne s'est jamais réveillé. Mon corps a mangé un méchant bon coup de tonnerre brutalement.
Aujourd'hui, ce soir, je me sens bouleversé, déchiré, je ne mange presque plus, j'ai une grosse boule dans le ventre. J'ai commencé à avoir des symptômes au niveau du corps, des engourdissements au bras gauche, de la misère à respirer, des frissons, une baisse d'énergie, mal de tête, des points de chaque côté du corps au niveau des reins. Ce matin, j'ai pris le métro de Montréal pour le travail et je me suis perdu deux fois au même moment de la matinée. Il y a quelque chose de pas normal dans tout cela.
Bonjour, je m'appelle Vanessa, je viens tout juste de perdre ma maman que j’aimais énormément. Mais voilà, à l’annonce du décès, j’ai été bouleversée, j’ai eu les jambes coupées, prise de tremblement importants et j’ai énormément pleuré pendant 15 minutes. Ensuite je me suis reprise car j’étais aussitôt confrontée au fait de devoir l’annoncer à mon papa. Car durant les 10 jours d’hospitalisation de ma maman, j’ai porté ma famille, j’étais le lien entre l’hôpital et ma famille dû au Covid et les visites n’étant pas acceptées. Cela dit, son décès n’était absolument pas en rapport avec ce foutu virus... Et depuis, je ne pleure plus, j’ai même l’impression de me forcer à ressentir des sentiments. Je ne l'explique pas, je ne me comprends pas, je suis perdue et terrassée par la peur car je me sens vide et j’ai l’impression de ne rien ressentir.... Et tout ça me paraît tellement anormal! On a tous imaginé un jour dans sa vie perdre ses parents et moi, lorsque cela m’arrivais, je n’arrivais même pas à l’envisager, et aujourd’hui ma petite maman est partie et j’en suis là! Est-ce que cela est déjà arrivé à quelqu’un? Je me pose tellement de questions? Ça me hante chaque jour... c’est comme si je refoulais mes sentiments, je ne sais pas, j’essaie de comprendre. Je suis naturellement une personne certes avec du caractère mais à la fois avec d'une grande sensibilité.
Merci d’avance à tous ceux qui auront le temps de prendre quelques minutes pour m’orienter.
Bonjour,
Je m'appelle Eden. j'ai 20 ans et mon papa est décédé le 8 février 2018. Lors de sa mort j'avais même pas 18 ans. Il est mort en salle de réveil après une longue opération d'un œdème au cerveau, son cœur à lâché. Il ne s'est jamais réveillé. Il était jeune, 44 ans. C'était la seule personne que j'avais. Depuis 2 ans j'essaie de me reconstruire et de devenir une jeune femme forte. Sauf qu'à la moindre contrariété ou angoisse je me sens obligée d'aller vomir. Cette envie de vomir vient d'un coup, et si je ne vomis pas je souffre pendant des heures de maux de ventre. Après avoir vomi c'est comme si j'avais moins de poids sur mes épaules. Pensez-vous que cela pourrait venir de la mort de mon papa?
Merci d'avoir lu mon commentaire.
Suite du 8 mai 2020, j'ai appelé mon médecin pour lui dire que mon chum est décédé et que je commençais à avoir des effets secondaires au niveau physique. Elle m'a prescrit du Lorazepam, Ça m'aide un peu mais là c'est ma tête qui ne va pas très bien après quelque semaine. J'ai rappelé mon médecin pour lui dire les effets secondaires que j'avais au niveau du cerveau et là je suis rendu que je fais une dépression.
Bonjour Eden,
Je suis dans la même situation à une différence près, moi je ne vomis que très rarement car c'est une phobie chez moi. J'ai 17 ans et le 3 janvier 2020 j'ai perdu ma petite sœur de cœur âgée de 15 ans. Cela est apparu soudainement et sa mort reste encore inexpliquée. Je n'arrive pas à accepter le fait qu'elle ne soit plus là. J'ai constamment des nausées et des gros maux de tête. Je me sens très fatiguée et je ne sais plus comment faire. Pour répondre à votre question, oui je pense que cela peut être lié, chaque personne est différente et exprime ses émotions et ses angoisses différemment.
Je suis de tout soutien avec vous et je compatis à votre douleur.
Moi aussi j'ai perdu mon père le 29 février d'un arrêt cardiaque et même pas trois mois après ma mère aussi d'une arrêt cardiaque. Je me sens tellement seule. J'ai des frères, ils m'aident à traverser tout ça mais la douleur est si instante que j'ai consulté un médecin car j'avais les mêmes symptômes qu'un arrêt cardiaque, ça fait tellement mal. Jamais j'aurais pensé être orpheline à 33 ans et de voir ma petite maman mourir devant moi. J'espère qu'ils sont réunis ensemble et qu'ils veillent sur nous.
Bonjour j'ai perdu mon conjoint ça fait deux ans et demi, et c'est toujours aussi dur, il me manque. Ma vie a changé, j'avance un pas et je recule, c'est dur cette souffrance, mon Dieu aidez-moi, merci.
Mon mari vient de décéder le 5 juin... L'homme de ma vie. Pour éviter d'hurler ma souffrance, je pense à ces dernières années de tortures que nous avons vécues lui et moi lors de sa maladie, je suis apaisée de savoir qu'il a pris enfin le chemin que l'univers lui ouvre, son âme est en moi. SOIS SAGE Ô MA DOULEUR ET TIENS-TOI PLUS TRANQUILLE.
Mon message s'adresse à Mimi.
J'ai perdu un deuxième fils il y a 6 mois et depuis je n'arrive plus à respirer, j'étouffe.
J'ai perdu mon fils de 24 ans, le 24 juin dernier. Il s'est suicidé après une rupture amoureuse. Depuis, ma vie a basculé, je suis incapable de travailler, je suis sans force, mes jambes ne me portent pas, je ne sors qu'accompagnée, et je reste chez moi à pleurer. Je vais plusieurs fois par semaine chez mes parents. C'était mon seul enfant, pas de petits-enfant. Plus tard quand je serai plus vieille, je n'aurai plus personne sur qui compter... Je vois la vie future en noir. J'ai un conjoint, je tiens pour lui, pour mes parents... J'espère aller mieux un jour car je ne voudrais pas perdre mon travail. Je voulais savoir si des personnes ont réussi à surmonter les symptômes physiques et au bout de combien de temps...
Bonjour...
J'ai perdu mon copain ce 23 octobre, il n'avait que 20 ans. Il n'est pas rentré après avoir fait de la plongée et c'est moi qui suis allée le chercher... mais je n'ai découvert que ses affaires dans la nuit noire et j'ai compris qu'il n'était pas sorti de l'eau. Nous allions avoir un appartement, je venais d'avoir un contrat de travail (CDI) après 3 ans de dépression lourde à rester chez moi. Le permis était également juste devant moi. Et c'est lui qui m'a donné toute cette force. Cette homme était rempli de tendresse et il était apprécié par tout le monde. Il m'a connue dans un état lamentable et il m'a transformée. Je l'aime tellement. Il était venu me voir le jour même au travail pour me dire à quel point il m'aimait et à quel point j'étais magnifique... Mon texte est un peu brouillon mais j'avoue être énormément fatiguée (cauchemars à répétition).
J'ai lu vos commentaires et j'ai moi aussi éprouvé le besoin d'écrire car je vis mal le décès de mon conjoint. Au début, je pense que je ne réalisais pas que je ne le reverrais jamais. Il est parti un soir aux urgences, mais c'était un départ définitif. Mais comment réaliser que la personne avec laquelle vous avez tout partagé vous quitte ainsi? Nous venions de prendre la retraite pour enfin profiter de tout de rien, des enfants, petits-enfants. Puis plus rien, le néant, le manque, la solitude. Cela fait 9 mois mais il me manque toujours à chaque instant. Les Fêtes de fin d'année approchent et la douleur est plus vive car il sera absent, absent définitivement. Ce qui me fait le plus souffrir aujourd'hui c'est de réaliser que la personne que je chérissais le plus au monde a disparu de cette terre définitivement. Je ne souhaite pas vivre sans lui. J'aime mes enfants, petits-enfants, mais j'ai eu le temps d'observer le monde, la vie autour de moi, or ils n'ont plus besoin de moi, même s'ils m'aiment eux aussi. Je fais semblant d'aller bien, même avec mes amis, je les aime tous, mais je n'ai qu'un souhait, rejoindre au plus vite ma moitié, celui avec lequel j'ai été toute ma vie heureuse, mais si malheureuse aujourd'hui.
J'ai perdu mon père il y a 1 an, je vie avec une très grande douleur, mon cœur saigne. C'est très difficile, mais j'ai compris qu'il faut être fort et montrer l'exemple à nos enfants, que la vie est ainsi, dans l'au-delà il y a une vie car l'énergie ne meurt jamais. Courage à vous tous, je partage vos émotions de tout cœur.
Trois mois que mon mari est parti au ciel. La douleur et la solitude sont une souffrance permanente.
Bonsoir, joyeux temps des Fêtes malgré le confinement.
Perdre ceux que j'aime, je connais ca. Perdre mon père à 2 ans, je m'en souviens comme si c'était hier et ça date de 58 ans... Un ami d'enfance frappé par un train, j'avais 8 ans. Un autre frappé par un train alors que j'avais 15 ans. Même année un autre accident d'auto etc, etc. 2010 un de mes grands amis meurt d'un cancer dévastateur et on ne pouvait aller le voir, il ne voulait voir que sa famille, ce fut difficile. 1998, ma soeur meurt d'un cancer... 1992, un autre de mes amis meurt. 2014, mon frère est trouvé mort dans sa cuisine. 2016, ma mère meurt après une dure année de souffrances, mauvais diagnostic du médecin. En même temps mon frère et sa femme apprennent qu'ils ont le même type de cancer... ils vont partir dans quelques jours.
Depuis août 2019, je vais chez la psy car ca n'allait plus... comme dans chanson de Charlebois c'était j'dors plus j'mange plus j'me lave plus... je me laissais mourir sur le divan. Par bouts je revis la même chose, j'attends l'annonce de leur décès, on ne peut les voir à cause du covid, ça fait mal terriblement mal. J'écris pour me faire du bien.
Bon, Joyeux Noël le monde, attention à vous.
Bonsoir à tous,
Je viens de perdre mon mari d'un cancer du foie. Je l'aimais à la folie... Cela va faire 2 semaines demain, je me sens tellement mal, je n'ai le goût à rien. Je fais des efforts pour mes loulous qui ont 13 et 10 ans, heureusement qu'ils sont là sinon je ne serais peut-être plus de ce monde...
Bonjour, n’ayant pas d'adresse mail j’utilise celle de mon tendre époux décédé brutalement il y a 3 mois. Il me manque cruellement, nous nous aimions tant. Je suis brisée, dévastée et seule. J'ai peur, j’ai froid, la vie me fait peur, je sais que je n’arriverai pas à surmonter son départ, il me manque tellement. Il était mon roc. Je n'ai plus de but, à quoi bon continuer de vivre sans lui. Plus les jours passent, plus cela devient difficile. Je ne supporte plus son absence et songe de plus en plus à le rejoindre, le manque de lui m'est trop cruel.
Bonsoir à tous, j’ai perdu également mon papa. Il était toute ma vie, il était mon souffle, il était mon oxygène, ma respiration. Je l’aime d’un amour inconditionnel, je l’aimerai toute ma vie. Tu seras gravé à tout jamais dans mon cœur.
En l’espace d’un an, j’ai perdu un bébé et mon papa. Qu’est-ce que c’est douloureux! J’arrive pas m’en remettre.
Depuis le décès brutal il y a 3 mois de mon mari, l’amour de 52 ans de vie ensemble, je suis en miettes. Je n'arrive pas à accepter son départ. Jamais nous n’étions séparés, toujours ensemble, nous nous aimions tant ! Je suis seule maintenant, je vis clôturée chez moi, je n'ai plus goût à rien, il me manque tellement ! Je suis morte avec lui, ma vie n’a plus aucun sens, je n'ai plus de but. Sa présence me manque, sa voix me manque, ses je t'aime. Je n'en peux plus de son absence, ma seule obsession : le rejoindre. Contrairement à ce que disent beaucoup de personnes, pour moi plus les jours passent et plus cela est difficile à supporter. Je n'ai plus goût à rien. Et petit à petit le peu de gens que je connaisse l'abandonne. Donc je ne réponds plus au téléphone et me terre chez moi dans ma douleur. Jamais je n’arriverai à surmonter la perte de mon tendre amour, cela fait si mal.
Bonjour, j’ai 29 et j’ai perdu mon père il y a 2 semaines. Il souffrait depuis quelques années de plusieurs maladies. Je l’emmenais aux rendez-vous, toujours là à lui rendre service avec ma famille, on l’a jamais laissé tombé. Au début je n’arrivais pas à y croire. J’ai perdu quelques kilos, plus le goût de rien faire mais la vie continue, il faut à notre tour préparer notre mort. Soyez forts dans cette lourde épreuve.
Quatre mois que mon mari est parti brutalement d’une crise cardiaque, l’Amour de 52 ans de vie ensemble. Je suis anéantie, je refuse d’accepter son départ. Je suis seule, plus les jours passent et plus cela devient difficile pour moi, nous nous aimions tant. Il ne me reste rien, je n’ai plus goût à rien, j'ai peur, la vie me fait peur, il était mon Roc. Sa présence, sa voix ses je t'aime me manquent tant. Mes jours, mes nuits se suivent et se ressemblent. Je ne cesse de pleurer, ne fais rien, à quoi bon. Mais pourquoi me l’a-t-on enlevé? J’aimerais le voir en rêve, sentir sa présence, mais rien de tout ça. Je me sens abandonnée. Je n’en peux plus et pense de plus en plus le rejoindre. À 73 ans je n’attends plus rien de la vie. Je suis au fond d’un gouffre. Je lui parle, sa photo est constamment avec moi, il me manque tellement, je suis en plein cauchemar.
Je l'aime à en mourir.
Bonjour, je m'appelle Calixte.
J'ai perdu ma mère il y a 5 ans, j'ai l'impression que cela s'est passé hier. Je suis arrivée en France, on était toutes les 2, je n'avais qu'elle dans ma vie et comme famille. Elle était tout pour moi, elle est morte d'un cancer du pancréas qui a duré 3 mois. Je me suis retrouvée seule, c'était le néant total.
J'ai du mal à faire mon deuil car j'ai vu ma mère partir, elle morte devant moi, elle est partie doucement et j'étais totalement faible. Chaque soir je vois cette image de maman, un samedi soir me regardant, en l'appelant maman... puis plus un mot.
On dit que le temps guérit, mais je suis complètement bouleversée.
Je souffre de maux d'estomac depuis ce décès.
Ça me fait du bien d'écrire.
Mon ex belle-mère de 5 ans mon aînée (j'ai 46 ans) est morte le 1er novembre dernier à la suite de plusieurs cancers. Elle a été comme une mère pour moi pendant 31 ans (heureusement car j'ai presque tout le temps eu des relations exécrables avec ma mère biologique) et a été une mère de cœur pour beaucoup d'autres personnes aussi, elle trouvait toujours des solutions à tout, croquait la vie à pleines dents, a toujours été généreuse, conviviale, le sens de la fête et surtout elle savait aimer les gens et les tirait vers le haut. Mon père est resté très ami avec elle.
Elle a laissé plein d'orphelins de cœur dont moi. Au bout de 3 mois et demi je ressens encore plus la douleur de son absence, surtout que je la voyais surtout pendant les vacances scolaires. La vie est injuste! Je me voyais déjà vieillir avec elle: on était de la même génération, comment accepter la mort à 51 ans! C'est grâce à elle que je suis debout aujourd'hui: je ne sais pas comment je vais remonter la pente maintenant qu'elle n'est plus là. En plus je n'ai jamais pu lui dire adieu et elle non plus car elle refusait la mort et avec le confinement je n'ai pas pu la voir juste après sa mort mais j'ai pu quand même aller aux obsèques. J'espère qu'elle est bien là où elle est tellement elle a apporté aux autres. Paix à son âme.
Je ne parviens pas à surmonter le décès brutal de l’Amour de ma vie.
Cinq mois que mon mari, l'Amour de toute ma vie est parti d'une crise cardiaque, 5 mois que mon cœur saigne, je n'accepte pas son départ. Ma douleur est immense trop lourde à porter, je suis désespérée. Ce vide, ce silence, ce manque de mon amour… Je suis seule, n'ai plus goût à rien, je n'ai plus la force de faire quoi que ce soit, je suis face à un mur infranchissable. Ma vie n'est que larmes, désespoir, je ne vis pas je survis. Je marche sur un fil et ne sais de quel côté je vais tomber. JE VEUX MON MARI, MON AMOUR, JE VEUX LE REVOIR, ma vie sans lui n'a plus de sens, plus de raison d’être. Plus les jours passent et plus cela devient dur à supporter, c’est trop de souffrances. Pourquoi, pourquoi, mais pourquoi. Que de questions sans réponses. Je veux le rejoindre.
Bonjour, j'ai perdu ma maman le 18/02/2021 à l'âge de 83 ans des suites de la Covid. L'enterrement a eu lieu hier, je suis dévastée. Je l'aimais tant, je ne peux imaginer la vie sans elle, je suis fille unique. Bien sûr j'ai mon mari et les enfants, mais eux souffrent énormément aussi de la perte de leur mamie chérie. Je ne sais pas ce que je vais devenir, j'ai peur de reprendre le travail car c'est là que j'ai appris son décès. J'ai tellement mal, tous les souvenirs me reviennent en mémoire, ma maman me manque tant.
J'ai perdu mon mari il y a 11 mois et ma maman il y a 10 mois, ma vie s'est arrêtée depuis. Mon mari était l'amour de ma vie malgré nos 30 ans de différence. C'était l'homme de ma vie, mon amour, mon amant. Je ne vis plus, je ne m'en remets pas et je ne souhaite qu'une chose, c'est que mon cancer m'aide à les rejoindre.
Ma mère est décédée il y a environ 4 mois. Entre le moment de l’annonce du cancer foudroyant et sa mort il s’est écoulé 2 mois. Aujourd’hui, je suis dévasté, anéanti, dépressif... Je n’arrive pas à croire à un avenir. J’ai été le fils attitré (covid) pour les visites. Ça été doublement difficile sachant que je travaille dans cet hôpital où ma mère allait finir par mourir. Je n’ai pas eu la chance de passer du temps à discuter avec elle, car elle était trop souffrante, dépressive et commençait à délirer. Pour être honnête, j’ai vécu ce passage de façon vraiment traumatisante. Avant son décès, je n’allais déjà pas bien mentalement, mon médecin m’a augmenté mes antidépresseurs au maximum et, pour être franc, oui ça aide un peu, on agit comme des robots, je ne ressens aucune émotion, mes idées restent floues. Mais parfois, le soir, malgré la médication et un psychologue, le mal de vivre est tellement présent que j’ai une certitude en moi: que tout est une question de temps. Est-ce que c’est normal que j’aie hâte de mourir? Je ne fais que penser à ça et ça me soulage... on verra, Je prends tous les outils pour m’en sortir. Après 4 mois d’antidépresseurs et thérapeute, je vais un peu mieux, mais vraiment pas assez pour continuer à me battre... je suis peut-être un faible, qui sait? Je me suis tout de même promis d’attendre 1 an pour me battre. La date du décès de ma mère s’est résumée en douleur et dépression à jamais pour moi... J’aimerais bien souhaiter bon courage aux endeuillés, mais ce serait hypocrite de ma part, parce je n’y crois pas moi-même.
Ma mère, en bonne santé, a eu un AVC catastrophique le jour de Noël, elle est restée paralysée, son tract digestif aussi et elle ne pouvait plus parler.
Après 2 mois, les médecins m'ont conseillée de la laisser s'éteindre en paix.
Je suis fille unique, cela fait 11 ans que je n'ai pas parlé à mon père et je ne me suis jamais mariée. Elle me manque tellement, je me sens si seule sur terre, c'est insupportable. Le confinement n'aide pas non plus.
Je ne sais pas comment reprendre de la force ou de la joie de vivre. Je ne peux pas m'imaginer que je serai à nouveau heureuse un jour.
Bonjour depuis le décès de mon parrain je me sens vraiment mal physiquement et mentalement. Le jour de Noël je suis allé à l'hôpital parce que ça n'allait pas. Je ne sais pas quoi faire.
J’ai éprouvé moi aussi des moments difficiles. J’ai perdu mon père il y a deux ans je l’ai accompagné jusqu’à la fin. J’ai du mal à m’en sortir, je n’arrête pas de faire des angoisses. Je n’ai eu aucun soutien de personne, j’ai tout géré toute seule. Je peux dire que c’était dur pour moi, pourtant j’ai une famille mais je ne la vois plus depuis des années.
Bonjour,
J'ai 34 ans. Il y a bientôt 9 mois, j'ai perdu mon petit frère de 30 ans, jeune papa et jeune marié, d'un cancer foudroyant (mélanome métastatique stade 4).
Romain était une force de la nature, un homme fort, courageux, aimant, un frère en or, un parrain extra pour mon fils qu'il aimait comme le sien.
Aujourd'hui j'ai un trou énorme dans ma vie, dans mon cœur. Un manque d'une intensité immense. Je sais très bien que je ne suis pas la seule personne à vivre un deuil mais j'ai l'impression que personne ne comprend cette douleur qui m'envahit du matin que je me réveille, au soir que je m'endorme (vive les somnifères). Avec mon frère, nous avons habité ensemble sous le même toit durant 23 ans, il a élevé mon fils avec moi. Et un jour la maladie est là. Le temps s'arrête, tout au long de sa maladie j'ai été présente pour lui, sa femme, ses filles en m'oubliant et en oubliant mon fils. Je me suis entièrement consacrée à lui. Nous étions très proches, fusionnels, nous nous appelions 2 à 3 fois par jour alors que l'on se voyait tous les jours. Nous n'avions pas besoin de nous dire de longs discours, nos yeux nous suffisaient. Aujourd'hui je me rends compte que je ne suis plus la même personne, je ne rigole plus, je ne vis plus, je ne vois que très peu mes amis, je ne cuisine plus, je ne veux plus sortir de chez moi, je me sens très seule mais en même temps j'ai dû mal à voir du monde. J'ai l'impression de me plaindre en permanence. Je ne vis plus, j'essaie de survivre pour mon fils. Lui aussi souffre de la disparition de son papa-parrain mais je n'arrive pas à affronter sa peine en plus de la mienne.
Comment continuer à avancer quand il nous manque une jambe ? Il était mon pilier, il était mon petit frère, il était mon confident, il était mon homme à tout faire, il était mon protecteur... Il était mon monde.
Il me manque tellement.
Est-ce qu'un jour je serai capable de sourire en pensant à lui ??!
J'ai perdu ma maman le 22 février 2021, et c'est le jour de mon anniversaire. Elle chopé ce foutu virus qui l'a ravagée en deux mois d'hospitalisation. Je vis comme un animal, je ne sors plus, pas envie de manger ni dormir ni parler, je suis dans un monde entre moi et elle. Je n'arrive pas à admettre ne plus la revoir. Elle avait 73 ans, j'en ai 57. C’était mon amie, mon âme, elle était tout pour moi. On se parlait au téléphone tous les jours et plusieurs fois même. Je suis dans un état second depuis son départ. Aidez-moi à relever la tête. Merci.
Mon fils est décédé en se suicidant. Ma douleur est si dure, j'ai perdu beaucoup de kilos et c'est dur d'avancer. Je suis seule à supporter cette douleur. Comment faire pour avancer?
Je viens de perdre ma maman qui était toute ma vie. Je pensais être quelqu’un de très fort... pas du tout. Je souffre de graves symptômes post-traumatiques, je fais des crises d’angoisse, des crises de tétanie, des malaises, je ne parviens pas à respirer, j’étouffe. Je suis en panique constamment. Je ne pensais pas que cela pourrait m’atteindre aussi gravement. Je ne contrôle plus rien et me sens seul sans ma maman que j’aime tellement. Je ne sais pas comment faire pour déjà moins souffrir physiquement. Car cela m’invalide gravement.
J'ai perdu mon grand-père avec qui j'avais une relation fusionnelle depuis ma naissance, il y a maintenant 5 mois. Il est décédé du covid. Aujourd'hui je suis colère, et j'ai envie de me suicider. Mais j'ai l'impression que personne n'entend ma détresse, alors j'ai fini par m'isoler. Je suis totalement désespérée. J'ai la gorge nouée, des grosses nausées, des coups de chaleur. S'ajoutent à ça des crises d'angoisses interminables, des peurs irrationnelles, des cauchemars, et une grosse difficulté à me nourrir. Je ne me suis jamais sentie aussi seule de ma vie, et pourtant j'ai déjà un lourd bagage psychologique.
Bonjour! Ma conjointe a perdu son père récemment et depuis elle semble bien le vivre, pas d’épisode de chagrin! Mais elle s’occupe beaucoup de sa mère endeuillée! Ça semble porter fruit, sa mère semble mieux aller et se porte de mieux en mieux! Par contre, elle qui n’a jamais manifesté de la tristesse où autre en ma présence, a beaucoup changé son comportement avec moi!
Elle est froide et distante et mentionne mes défauts et des reproches quand je lui en fait part de ce dit changement, moi qui suis apte et prêt à l’accompagner et la soutenir! Je lui ai même fait part que j’aurais voulu être présent quand elle et sa mère étaient seules quand il a trépassé! Nous sommes une famille reconstituée et j’étais seul avec ma fille (d’une ancienne conjointe) et je trouvais inapproprié de l’amener avec moi! Ce qu’elle comprenait à ce moment! Elle m’a accusé de ne pas avoir été présent, et elle a continué en me disant que ses collègues avaient plus d’empathie que moi! etc... (Je suis une personne très emphatique et à l’écoute!) pourtant la minute que ma fille est retournée chez sa mère, j’ai été la rejoindre pour le souper et j’en ai profité pour lui acheter une rose colorée (jaune et orange) pour symboliser une tendresse accompagnée de vie qui continue! Elle ne voit presque plus mes qualités (qui soit dit en passant se sont rehaussées depuis)! Je pense m’en aller et je pleure en cachette à mon travail! Que dois-je dire ou faire??? Merci de prendre le temps de lire mon témoignage!
Elle est froide et distante et mentionne mes défauts et des reproches quand je lui en fait part de ce dit changement, moi qui est aptes et prêt à l’accompagner et la soutenir! Je lui est même fait part que j’aurais voulu être présent quand elle et sa mère étaient seule quand il a trépassé! Nous sommes une famille reconstituée et j’étais seul avec ma fille (d’une ancienne conjointe) et je trouvais inapproprié de l’amener avec moi! Ce qu’elle comprenait à ce moment! Elle m’a accusé de ne pas avoir été présent, et elle a continuer en me disant que ses collègues avaient plus d’empathie que moi!.. etc... (je suis une personne très emphatique et à l’écoute!) pourtant la minute que ma fille est retournée chez sa mère, j’ai été la rejoindre pour le souper et j’en ai profité pour lui acheter une rose colorée (jaune et orange) pour symboliser une tendresse accompagné de vie qui continue! Elle ne voit presque plus mes qualités (qui soit dit en passant se sont rehaussés depuis)! Je pense m’en aller et je pleure en cachette à mon travail! Que dois-je dire où faire??? Merci de prendre le temps de lire mon témoignage!
J'ai 61 ans, mais cela faisait plus de 20 ans, depuis mon divorce en fait, que je vivais avec ma mère qui a rendu son dernier souffle à 89 ans, le 19 mars dernier, des suites d'un cancer ovarien. Nous étions fusionnelles, partagions les mêmes centres d'intérêt dont notre club de rugby départemental! Nous étions des supportrices inconditionnelles et avons fait de nombreux déplacements pour le soutenir, sans oublier que nous étions abonnées.
Je suis par ailleurs la maman d'une jeune fille de bientôt 27 ans qui était aussi très attachée à sa grand-mère mais ne vivait pas avec nous. En fait, je crois que je n'arrive tout simplement pas à faire mon deuil. Je viens de lire les commentaires précédents et j'y retrouve des similitudes avec certains: malaises diffus, crises d'angoisse, pleurs soudains en évoquant son souvenir, en regardant des photos ou en respirant des effluves encore présents de son parfum dans la maison, et surtout cette sensation d'un immense vide en moi dès que j'ouvre un œil le matin. C'était une maman vraiment formidable, pas conventionnelle, qui est restée très coquette, très moderne, et dans le coup jusqu'au bout. Les gens qui l'ont connue me parlent d'elle comme quelqu'un d'extrêmement attachant, de simple et d'attentif. Mon père a lui aussi été emporté par un cancer en décembre 1998, sa mort a été très dure à encaisser parce que nous étions également très proches l'une de l'autre, mais la perte de ma mère a été comme un tsunami. J'ai beaucoup de mal à remonter la pente, et pourtant j'ai un métier que j'apprécie, une fille unique aimante, un toit au-dessus de ma tête et je sais que beaucoup de personnes dans mon cas n'ont pas cette chance.
Mais la douleur de l'absence est, je crois, la même pour tous. Merci d'avoir pris le temps de lire l'humble témoignage d'une âme effondrée.
Je viens de perdre ma douce compagne il y a plus de 2 mois après 15 ans de vie commune. Elle était mon soleil, ma lumière, c'était fusionnel. Elle est tombée dans l'escalier de service pour récupérer un bouquet de fleurs pour la fête des grands-mères. Un dernier râle et un coma profond.
C'est jeune de mourir à 65 ans en pleine santé. Depuis, je n'ai plus le goût de vivre sans elle. Que vais-je faire maintenant... Ma belle-fille souffre aussi énormément. Hélas elle ne reviendra plus, que de la douleur et de la tristesse. Amen, la vie n'est pas un jardin de roses...
Au décès de mon grand père j'ai eu ces symptômes. J'ai d'ailleurs fait un malaise à l'annonce. Dans les mois qui ont suivi, j'ai déclenché des vertiges, du bruxisme la nuit etc... Je suis suivie pour tout ça mais c'est extrêmement éprouvant...
Bonsoir, mon père a été enterré hier le 31 mai. Je pleure beaucoup et j'ai du mal à manger. J'ai très froid, j'ai peur que ma dépression dure car après la mort de ma mère en 2008, la dépression a duré 3 ans.
Voilà 8 mois que l’Amour de toute ma vie, mon seul Amour est parti, toute une vie balayée en 1 heure, je n'arrive pas à surmonter cette perte immense je suis seule, dévastée, complètement perdue, je me sens abandonnée, mon mari, mon cœur, me manque horriblement. Il y a quatre jours je suis tombée et me suis fait une entorse au poignet. Pratiquement toutes les nuits la paume de ma main me brûle, depuis le départ de mon Amour tout se ligue contre moi, tout tombe en panne. À la douleur morale s’ajoute la douleur physique, je suis épuisée moralement et physiquement je n'ai plus goût à rien, une seule obsession : rejoindre mon Amour. Étant seule je ne manquerai à personne. Je suis vraiment désespérée.
Jocelyne
Ma maman est décédée il y a 7 mois mais je suis effondrée, je pleure tous les jours, je n'ai personne, en plus je suis dépressive, je suis au fond du trou.
Bonjour. Je n'ai que 12 ans et ma mère est morte j'avais 3 ans. Et depuis j'ai de la haine et je culpabilise.
J'ai perdu mon conjoint, depuis 4 mois. Je suis dans le chagrin, tous les jours je pleure. J'ai l'impression que je ne pourrai jamais vivre comme avant. Il me manque tellement que j'ai envie de disparaitre. Je souffre terriblement, je n'ai plus envie de souffrir. J'ai tellement souffert dans ma vie que maintenant j'en ai marre. On me dit de trouver une amie comme moi qui a perdu aussi un conjoint, que ça pourrait nous sortir de cette douleur!
J'ai perdu ma mamie il y a 2 ans de cela, je suis triste mais je n'arrive pas à expliquer pourquoi j'ai souri à l'annonce de sa mort. Je culpabilise car c'était un grand sourire.
Je suis si triste, je pense à ma fille qui vient de perdre son fils unique, mon magnifique petit-fils de 15 ans il y a une semaine seulement.
Je pense à ma mère décédée le 29 janvier 2021 et qui n'est pas encore enterrée à cause de la Covid.
Plus rien ne me tente. Ni mon jardin, ni mes peintures. La vie n'a plus aucun attrait.
Comment reprendre le goût de vivre? J'ai tellement mal.
Voici 3 semaines que j'ai perdu mon mari. Il était malade depuis octobre dernier mais j'étais pas prête à le perdre si vite. J'ai 59 ans et depuis l'âge de 15 ans que nous étions ensemble. 44 ans de ma vie passée avec lui, le seul amour de ma vie. Je ne sais pas comment continuer à vivre sans lui. Je me force pour notre fille et notre petite-fille. J'ai tellement mal.
J'ai perdu ma compagne le 19 mai 2021. Je suis désespéré et envie de me foutre en l´air, nous étions très fusionnels depuis 23 ans.
Philippe 61 ans, je n´espère pas aller à 62.
J’ai été très touchée par certains commentaires qui étaient dans la même situation que moi. J’ai perdu celui qui faisait partie intégrante de ma vie il y a 4 mois d’un cancer (il allait avoir 55 ans), après 31 ans de mariage, et presque 34 ans auprès de lui au quotidien et laissant 4 enfants. C’était ma moitié. Je voudrais réagir aux messages que j’ai pu lire. C'est dur au quotidien, je le conçois, il faut extérioriser et pleurer, ne rien retenir! Ce que j’ai fait jusqu’à présent. Mais il faut avancer malgré tout, sans oublier! Mon mari n’aurait pas voulu me voir me morfondre, mais l’inverse! Continuer, comme s’il était là! Je suis très positive de nature. Souvenez- vous de chaque instant et allez de l’avant. La vie continue! Faites-vous aider par un spécialiste si vous en ressentez le besoin, n’attendez pas! Consultez!!!
J’ai perdu mon âme sœur, alors que j’ai seulement 27 ans et lui avait 26 ans. Il a reçu un coup à la tête d’une personne que mon amoureux devait poursuivre pour la modique somme de 3000$. Mais malheureusement ce coup à la tête à provoqué chez lui une rupture d’anévrisme cérébral et il est décédé à la maison seul alors que j’étais à bien loin de la maison. Je l’ai retrouvé 2 jours et demi plus tard mort dans notre lit. Je me doutais déjà qu’il était probablement mort étant donné qu’il était maintenant impensable qu’il se passe autant de temps sans avoir eu des nouvelles de lui. Cette personne était mon seul ami, mon oreille, mon guide. Il était si particulier comme humain par son intelligence immense, sa très haute sensibilité à tout et par l’ouverture d’esprit illimitée qu’il avait. Je ne peu croire que je devrai vivre sans lui pendant des décennies avant de mourir à mon tour, alors que j’ai l’impression que je me tue à petit feu, en fumant des cigarettes entre autres.
Moi ça fait 3 ans et 4 mois que ma mère est décédée, et je n'arrive pas à remonter. Depuis presque 3 ans, je ne sors plus, je ne vais plus dehors. Bref je reste dans ma chambre. Je ne veux personne sauf ma famille, ma fille, mon chum et mon père, personne d'autre. Son parfum, la douceur de ses caresses, ses conseils me manquent à en crever. J'ai déclenché des phobies, peur de la mort et de vieillir et ouf, c'est dur de vivre avec ça. En plus des crises d'angoisse et de panique. Elle me manque et me manquera toujours. Mais le pire c'est que je suis plus proche de mon père et il a 67 ans. Imaginez pour ma mère alors, imaginez pour mon père ce que ça va être, j’aime mieux ne pas y penser. Courage à tous ceux qui essaient de passer au travers. Courage.
Bonjour,
Cela fait quatre mois que j'ai perdu mon épouse après 40 de mariage, elle avait un cancer rare depuis un an et demi mais c'est la Covid qui l'a emportée loin de moi et de ses enfants. Mon désespoir est immense car je n'arrive pas à comprendre ce qui nous arrive et je ne vis plus, je survis… Je ne dors plus malgré les somnifères. Comment continuer ma vie sans elle. Elle était exceptionnelle et nous étions très fusionnels. Sans les enfants je serais déjà parti la retrouver. Sa présence me manque et cela s'accentue tous les jours… Francesco 26/07/2021
Il y a quelques jours, j’ai accouché à 19 semaines et 3 jours. Elle a vécu 20 minutes et depuis je ne dors plus, dès que je ferme les yeux je la vois. Mon cœur est serré, je n’ai pas d’appétit et je ne fais que penser à mon accouchement. Dans ma tête je suis encore dans la salle d’accouchement mais sans avoir eu de bébé.
Bonsoir, ce 18 juin 2021 fut le début de ma descente aux enfers, j'ai perdu ce qu'il y avait de plus cher dans ma vie, mon papa...
Depuis je n'ai plus aucun goût à la vie, plus envie de me marier, d'avoir des enfants, alors que c'était prévu mais à quoi bon? Je ne pourrai plus jamais être heureuse, mon papa faisait partie intégrante de mon bonheur et mon bonheur c'est de partager avec mon papa surtout mais je ne pourrai plus... Je n’ai qu'une envie, le rejoindre. Je ne suis pas croyante mais j'espère que ce n'était pas un adieu mais juste un aurevoir car je ne pourrai supporter de ne plus jamais le revoir.
En septembre, cela fera 2 ans que j'ai perdu mon père. Je n'arrive pas à avancer. Je m'en veux terriblement. Je me sens tellement coupable. Je sais que je devrais en parler avec un professionnel. Cela me bouffe.
Le soir, je me souviens... Mon père m'a dit bonne nuit vers 22h. Je me suis couchée avec mon conjoint vers 1 heure du matin. Je n'entendais pas mon père ronfler (chose inhabituelle car il ronflait tous les jours). J'ai dit à mon conjoint en plaisantant: je n'en reviens pas, c'est la première fois qu'il ne ronfle pas. Et nous nous sommes endormis.
À 2h30 du matin, ma mère nous a réveillés en urgence car en se levant pour aller aux toilettes elle a vu que mon père ne bougeait pas. Et là le cauchemar a commencé... Ma mère en panique ne savait pas quoi faire. J'ai dû appeler le Samu, vérifier son pouls, faire le massage cardiaque. Ses doigts étaient bleus, son corps était froid... ses yeux ouverts. Je n'arrive pas à effacer son image… dernière image que je garde de mon père.
Pourquoi je ne suis pas allée voir quand il ne ronflait pas, j'aurais pu le sauver. Tellement de haine envers moi. Je le pleure tous les jours. J'aurais pu le sauver, j'en suis sûre. Mais je me suis couchée sans me poser de questions. Son image me hante. Je suis très épuisée psychologiquement.
Bonjour,
J'ai perdu ma petite maman le 16 mars 2021, elle avait 48 ans. Elle était tout pour moi. Le matin de sa mort on se parlait au téléphone depuis 5h30, on était heureux. Et elle me disait que j'avais quelque chose à lui donner à signer, car elle en avait rêvé. Et au final j'ai dû signer moi ce jour-là son acte de décès… ça me fait tellement mal au cœur. J'en pleure tout les jours… je ne sais pas si je vais un jour m'en remettre. Je n'ai que 31 ans et je pense déjà à la mort. Je me dis que je vais la rejoindre, j'aimerais tellement la retrouver...
Je t'aime maman.
Je viens de perdre ma sœur aînée de manière brutale. Je venais d’apprendre qu’elle avait un cancer de l'endomètre avec péritoine touché. J’ai beaucoup de mal à accepter sa disparition. À peine 8 jours après son entrée au service de cancérologie où elle a subi sa première chimio et suite à un vomissement, elle s’est étouffée et son cœur s’est arrêté. Il a été impossible de la réanimer après 20 minutes de massage cardiaque.
Je me sens vide et me demande pourquoi? Elle avait décidé de se battre et nous étions prêts à la soutenir dans son combat. Je suis dévastée à l’idée de ne plus la revoir, ne plus l'entendre! Je ressens comme une coupure de ce lien fraternel qui nous unissait et pourtant je suis sûre que nous nous retrouverons un jour.
Salut tout le monde,
Moi ça fait 9 ans que ma mère décédée d'un cancer. Je culpabilise, j'avais 18 ans. Je ne vois plus du tout la vie pareille. Angoisse. Je me réveille tous les matins en panique. Je survis.
Bonjour,
J'ai emmené mon père à l'hôpital pour une suspicion d'appendicite. Il a franchi la porte des urgences seul car nous ne pouvions pas l'accompagner. 3 jours après, on nous annonce qu'il a un cancer du cardia, 3 jours après on nous annonce qu'il est positif au covid, 3 jours après on nous annonce qu'il a une méningite tumorale, et 3 jours après on nos annonce qu'il va en soins palliatifs.
Bizarrement, maintenant nous pouvons venir le voir, mais c'était déjà trop tard car il n'était plus conscient et drogué à la morphine. Tous les matins en ouvrant les yeux, je me dis que c'est pas vrai, mais malheureusement… c'est un cauchemar.
Bonjour,
J’ai perdu ma grand-mère en janvier. Elle était tout pour moi. Depuis une semaine, j’ai une tristesse qui me prend au tripes car, ayant déjà enterré presque toute ma famille, j’ai perdu une personne encore. Je n’en peux plus, je n’arrive plus à être heureux.
Bonjour, mon nom est Cédrick, j’ai 28 ans, j’ai perdu ma femme il y a un an, Jenny 35 ans. Elle est décédée d’une embolie pulmonaire. J’étais avec elle quand c’est arrivé et j’en remercie le ciel qu’elle n’était pas seule à ce moment. Je pense constamment à elle, c’est normal, elle était si merveilleuse et je l’aimais beaucoup. C’est si douloureux, tout est rendu plus difficile pour moi, chaque jour au réveil je me sens impuissant et torturé et ça ne va pas pour le mieux. J’essaye de m’en sortir, je le fais pour elle qui aimait la vie et pour mes petites sœurs qui vont avoir besoin de moi au cours de leur vie. Je sais que la mort fait partie de la vie, je sais que je dois continuer, mais bordel que c’est douloureux.
Bonjour, j'ai perdu mon père il y a bientôt 1 mois. Je me sens tellement mal et il me manque énormément. Il avait 60 ans, il s'est fait vacciner et il nous a quittés 3 jours après. J'aurais voulu avoir plus de temps avec lui. Je n'ai plus de goût, je fais semblant d'aller bien pour mon mari et mes enfants mais là, ça devient dur, j'ai l'impression de mourir. J'ai perdu mon frère, ma grand-mère, ma tante, alors pourquoi?
Il y a 1 mois et demi j'ai perdu mon mari, l'amour de ma vie depuis 48 ans. Je vis l'enfer, je suis complètement seule, sans famille. J'ai tellement mal qu'il n'y a pas de mot pour le décrire, je ne peux pas vivre sans lui. Tous les matins je me demande ce que je fais encore ici. Je veux le revoir.
9 mois que l'Amour de ma vie s'en est allé brutalement, mais pour moi c'était hier. Il me manque mais c'est horrible la douleur amplifie de jour en jour, je suis seule, mais vraiment seule. Je refuse d'accepter le départ de mon Amour, je ne veux pas l'accepter, il est hors de question pour moi que mon Amour ne soit plus là. Je reste enfermée chez moi, je me replie sur moi-même. Que ça fait mal, mais si mal... vivre mais pour qui? pour quoi? J'ai tant et tant de choses à lui dire encore, c'est à se frapper la tête contre les murs tellement il y a de souffrance en moi. Je l'aime mais je l'aime à en crever. La vie est trop cruelle.
Bonjour, je m'appelle Yannick. J'ai perdu ma petite maman d'amour le 9 septembre 2021 d'une façon inattendue à la suite d’une opération coronarienne qui devait être sans risque pour sa vie. J'ai si mal, elle me manque tellement, elle était si merveilleuse, je l'aime plus que tout au monde. Tout ce temps que j'ai passé en forêt à travailler loin de ma maman ces dernières années… Nous nous parlions régulièrement, mais il y a 8 mois que nous ne nous étions pas vus en personne. J'étais en Colombie-Britannique, depuis ce temps elle était au Québec. Son départ me chagrine énormément, elle est si précieuse pour moi, je n'accepte pas. Ma vie est très sombre à présent, je fais de l'anxiété, ça me serre dans la gorge et la poitrine, une partie de mon âme s'est envolée. J'aimerais tellement la serrer dans mes bras et lui dire à quel point je l'aime.
Ma vie ne sera plus jamais la même à présent, je devrais lui faire face, seul avec ce chagrin si fort…
Bonjour,
J'ai perdu mon père il y a 8 jours déjà. Je trouve que je ne pleure pas assez. Du moins, ça ne sort pas comme je le voudrais. Il était malade et il souffrait. Je pense m'être déjà préparé à don décès. C'était un soulagement. Sauf que, bien des choses me viennent en tête. Comme... Il a travaillé toute sa vie et 13 ans après sa retraite seulement, il meurt. Parfois, j'aimerais entendre sa voix encore. Je suis fâchée qu'il soit parti. Je me dis, la prochaine fois que je le verrai, c'est à ma propre mort, pas avant. Je réalise tout plein de choses. Mon père n'avait pas la fibre paternelle, du coup j'ai manqué de protection, d'affection, etc. En plus, il était colérique, mais s'excusait rapidement. Je lui en ai parlé vers la fin. Je lui avais pardonné, parce que je ne voulais pas traîner cela toute ma vie. Je voulais qu'il sache, que peu importe comment il a été, qu'il a fait comme il a pu et que je le remerciais pour la femme dont je suis devenue. Je suis fière de qui je suis aujourd'hui, ni plus ni moins.
Il me manque. Mais j'ai comme une froideur qui me peine mais rien ne sort. Avant son décès, durant qu'il était alité à l'hôpital, j'avais le cœur qui me serrait, j'avais mal partout, j'étais irritable... puis, il est décédé et toute cette lourdeur est disparue.
Il y a 5 ans, j'ai vécu une pénible, très pénible séparation. Et lorsqu'il m'a annoncé la rupture, mes mains se sont portées à ma bouche et c'est comme si quelqu'un m'aurait frappé avec un bâton de hockey en bas du dos et derrière les genoux. Dieu que j'ai eu mal. C'était mon premier grand amour. Avant lui, j'avais été 11 ans célibataire, parce qu'avant j'avais vécu 5 ans de violence conjugale extrême, j'en ai eu un SSPT (syndrome de stress post-traumatique) à survenu différé.
Alors, mon ex, qui était un très bon homme, doux, généreux, patient, positif, brillant, drôle, ambitieux etc. m'a donc beaucoup marqué et, sans crier gare, tout se termine. Pas une seule explication. Puis, silence radio depuis. 5 ans après je suis toujours célibataire. Mon cœur m'a brûlé et physiquement parlant, durant plus d'un an. Je le cherchais dans mes rêves.
Et voici que mon père décède. J'ai tellement eu de deuils de gens qui ont marqué ma vie dans le bon sens que, parfois, je pense être anesthésiée. Et je ne trouve pas cela normal. J'ai mal en dedans. J'ai un mélange de colère, mais surtout... d'impuissance.
Quand je l'ai vu... dans son dernier souffle agonal... il a ouvert ses yeux et ils étaient bleus, lui qui avait toujours eu les yeux bruns, et ce fut une terrible expérience. Je savais qu'il cherchait son souffle. Ces poumons se vidaient. Mon Dieu que c'est horrible. Il avait été plongé en sédation depuis 2 jours. Je ne sais pas si c'est une bonne chose que d'assister à cela...
Aujourd'hui, 1 semaine et 1 jour après, nous sommes allés au salon pour l'identifier. Ça aussi, j'ai trouvé cela macabre.
Bref, mon père me manque. Et j'aimerais pleurer, j’aimerais que ça sorte. Je m'en veux de ne pas pleurer plus que ça.
Bonjour,
Il y a bientôt 8 mois, j'ai perdu mon conjoint, cela faisait quelques années que nous étions ensemble. Nous étions très fusionnels l'un et l'autre malgré nos caractères forts. Il est décédé d'une longue maladie qui l’a emmené si rapidement, je gardais l'espoir qu'il puisse sortir de l'hôpital mais hélas il n’en est jamais sorti.
Je remercie mes parents qui sont là pour moi et les quelques amies sur qui je peux compter.
"Ma vie n'a plus la même saveur lorsque nous perdons notre moitié"
Je n'ai arrêté de travailler pendant 2 petites semaines. Je vais au travail comme un robot. Je ne faisais jamais d'insomnies jusqu'à son départ. Je m'accroche comme je peux à la vie et, étant jeune, les paroles que je perçois des personnes me blessent. Je continue malgré tout à avoir des projets, comme ayant deux passions: l'écriture et la lecture. Je n'arrive plus à écrire une ligne, ma plume s'est brièvement éteinte. J'entends dire, écris quelques mots, ça fera des phrases. Non rien, le brouillard. Tout ce que je faisais en couple me manque énormément et je me sens souvent incomprise en deuil.
Je l'ai aimé, je l'aime et je l'aimerai toujours. Une partie de mon cœur est fragilisée mais je sais qu'il veille sur moi.
Bonjour,
J'ai perdu ma petite sœur de 9 ans il y a 5 mois. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas si je pourrai avancer dans ma vie car ma sœur était la seule qui me comprenait et qui ne me jugeais pas. Elle était à l'écoute et on partageait tout malgré notre écart d'âge, moi qui a 18 ans, mais je la voyais des fois comme ma fille. Je m'en veux tellement pour sa mort et des fois je me dis que je suis coupable de ne pas avoir été la grande sœur super cool qu’elle connaissait. Je n'ai pas été là jusqu'au dernier instant et le fait d'y penser ça me ronge de partout.
Je ressens la plupart des symptômes cités plus haut et pour ma mère c'est encore pire car en 4 mois elle a perdu la moitié de son poids. C’est vraiment triste, je demande chaque jour à Dieu de nous donner la force d'avancer dans cette vie.
Bonjour, ça va faire bientôt un mois, j'ai perdu ma mère d'un cancer au foie. Elle avait été diagnostiquée cette année. Elle avait commencé la chimio et 3 mois plus tard, on a dû l'hospitaliser 1 mois, car son état n'est pas bien. Les docteurs nous ont dit que la chimio ne fonctionnait pas qu'il n'y avait plus rien à faire. On a décidé de prendre les soins palliatifs à la maison. En un mois, son état s’est détérioré rapidement, me suis occupée d'elle jusqu'à son dernier souffle. Et c'est très dur quand je pense à son dernier moment. Je suis entourée de ma famille, mais je me sens seule. Il n'y a pas un jour où je ne pense pas à elle. C'est comme si une partie de moi m'avait quittée. Nous avons toujours été très uni elle et moi... Elle me manque énormément, je sens un grand vide en moi. Je sais ma vie ne sera plus jamais pareille et je trouve ça tellement injuste, car elle était une super personne qui ne méritait pas mourir aussi vite.
Bonjour à tous,
Ma vie n'est plus ma vie depuis le 30 juin 2020, date où mes parents ont été percutés par un jeune chauffard qui a tué mon père sur le coup et laissé ma mère fortement handicapée. S'en est suivi 5 mois d'hôpital pour elle. À sa sortie, elle est venue vivre chez nous, entourée de nous et ses 5 petits-enfants. Elle n'a pas assisté à l'enterrement de son amour (55 ans de vie commune). En août 2021, nous sommes repassés par le lieu de l'accident (route obligatoire pour rejoindre sa maison). Elle a eu un choc émotionnel et s'est éteinte dans la nuit d'une crise cardiaque foudroyante le 07 août 2021. Je ne me remets pas, j'ai tenté de la réanimer lorsque je l'ai trouvée inanimée dans son lit. C’est l'image d'elle qui me revient chaque nuit... Je n'en peux plus de souffrir autant. Ils me manquent tant. J’étais extrêmement proche de mes parents et j'ai désormais l'impression de ne plus avancer…
Bonjour, à toutes et tous, je viens de perdre ma maman, c’était la seule personne de ma famille qu’il me restait. Depuis son décès je n’arrive plus à dormir, je ne fais que pleurer et je fais des cauchemars en permanence. J’ai 35 ans et j’ai perdu très jeune mon papa et, il y a 2 ans, mon frère.
Je n’ai pas pu dire un dernier au revoir à maman car moi je suis malade et le jour où elle est partie j’étais à l’hôpital.
Et ça je m’en voudrai toute ma vie de ne pas avoir été là dans ses derniers moments. Je n’arrête pas de culpabiliser et de m’en vouloir. Je ne sais pas si j’arriverai à me relever de tout ça. Lors de la fermeture du cercueil j’étais tétanisé et je n’arrivais plus a bouger. Cette image me revient dans ma tête toute la journée et la nuit.
Désormais ma vie ne sera plus pareille et je me demande si elle mérite d’être vécue…
Bonjour à tous, voilà bientôt 2 ans que j'ai perdu mon très cher papa, un homme extraordinaire, connu pour sa bienveillance, son sourire, son humour et son amour pour les gens. Je suis tombée très bas, je me relève depuis 4 mois, je reviens tout juste à moi. Mais le 23 décembre sera la date anniversaire de son décès, malgré le fait que je me bats pour tenir bon, mon corps me lâche, mes larmes coulent toutes seules, je voudrais tellement le revoir juste une dernière fois. Je me dis que si on me l'a enlevé c'est qu'il était attendu quelque part, que quelqu'un avait besoin de lui, qu'il est parti dans un monde meilleur, voilà à quoi je me rattache pour essayer d'avancer. Ne désespérez pas, pensez que votre proche veut vous voir heureux, battant et telle qu'il vous connaissait de son vivant. Facile à dire, je sais, mais moi ça m'a un peu aidée, donc je le partage. Vous êtes fort, vous êtes beau, vous êtes aimé et vous avez une étoile qui veillera toujours sur vous. Je vous envoie plein de force pour affronter tout ça et Noël qui arrive.
Je m’appelle Jeanne, j’ai 11ans, mon grand-père et mort depuis 1 mois. Il est mort d’un accident en planeur (le planeur c’est crashé au décollage). Mon grand-père était très sportif alors qu'il avait 66 ans. Il m’emmenait jouer au foot, il croyait en moi pour devenir professionnelle alors pour lui je le ferais. Je n’arrive pas à me dire que je ne le verrai plus, il me manque, aidez-moi s'il-vous-plaît.
Mon grand-père est décédé avant-hier et toute la journée je n'ai pas arrêté de pleurer et maintenant cela fait deux jours que je ne pleure plus et en pensant je n'ai aucune émotion. Je ne comprends pas ce qui m'arrive. Si quelqu'un peu m'aider merci.
Merci à ce forum d'exister pour échanger nos témoignages. Sincères soutiens à tous et toutes, car perdre un proche est vraiment plus que douloureux. Je ne m'en remets toujours pas. Ma mère avec qui j'étais hyper fusionnelle est décédée quelques jours avant mon anniversaire en février. Après une lutte contre son cancer (début de sa maladie en 2016), elle s'est éteinte après de longues souffrances que la médecine a eu bien du mal à atténuer. J'admire la force qu'elle a eu dans son combat, mais au lieu de m'inspirer, ça me tétanise aujourd'hui de ne pas refaire surface. Après le déni, la colère, l'angoisse de mourir, la peur d'une maladie à mon tour que je découvre finalement... (moins grave un problème de thyroïde non diagnostiqué auparavant que je dois surveiller pour le reste de ma vie...) le bruxisme, l'anxiété généralisée liée à l'hypersensibilité, les ruminations du passé, repenser aux autres proches disparus, bref une série de symptômes dont on ne se doute même pas! J'ai entamé une psychothérapie en parallèle qui m'aide à relativiser et tenter de retrouver goût à la vie surtout pour mon fils et mon père, nous nous soutenons pour ne pas sombrer dans ce tsunami émotionnel. Un deuil est un gouffre d'énergie dans lequel il est dur de ne pas tomber. Force à chacun de trouver le mental pour s'accrocher et surmonter ces épreuves dans lesquelles on se sent si seuls et vulnérables. Paix aux âmes disparues à jamais dans nos cœurs.
J'ai perdu mon papa en mars, il s'est suicidé, laissant 5 enfants derrière lui. Depuis, plus rien ne va dans la vie... cauchemar, plus envie de rien, pleure dès que je suis toute seule, l'impression que mon cœur est brisé et un vide immense s'est installé...
J’ai perdu mon père des suites du covid il y a 6 mois, il avait seulement 69 ans. Il laisse derrière lui 3 garçons et ma mère qui l’aimaient à en mourir, bien que notre vie n’ait jamais été simple. La vie n’aura plus jamais le même goût, parfois je l’entends me parler quand je réfléchis pour prendre une décision. C’est malsain mais je vais souvent écouter les messages de lui dans mon répondeur téléphonique.
Courage à tous ceux qui vivent avec cette douleur.
J'ai perdu mon meilleur ami il y a maintenant 1 an. Je n'ai que 14 ans mais le deuil d'un proche et très dur. Il était comme un frère pour moi. Je n'ai jamais réussi à aller au funérailles ou aller lui parler. Je n'ai pas assez de courage pour le faire. J'ai essayé d'en parler à des proches mais rien à faire, je n'arrive toujours pas à parler de lui au passé. Le fait de me dire qu'il ne reviendra plus est abominable.
Merci d'échanger sur ce sujet tant douloureux. Il n'y a pas de méthode miracle pour surmonter un deuil, seulement le temps permet d'apaiser certaines souffrances. La vie m'a mise à l'épreuve déjà trop souvent. J'ai aujourd'hui 40 ans, ma maman est partie brutalement le 6 janvier, mon frère également à mes 30 ans et mon papa à mes 10 ans... À chaque fois dans des circonstances inattendues, donc trop brutal... Mais 3 deuils différents car enfant la fin de l'insouciance arrive trop vite, puis un deuil avec de la culpabilité jusqu'à avoir envie d'en finir et ce dernier qui ne fait que commencer et je suis totalement perdue, je ne me reconnais pas dans mes réactions... Courage à tous et Carpe diem.
Bonjour, j’ai 33 ans, j’ai perdu mon compagnon avec qui je suis restée 13 ans. Il s’est fait assassiner devant moi, j’en suis sortie indemne mais traumatisée par ce que j’ai vu. Je souffre tellement, c’était mon meilleur ami, l’amour de ma vie. J’ai si mal... 8 mois que je vais tous les jours au cimetière.
Depuis octobre 2015 j'ai perdu une tante, son fils, mon frère, un élève, ma mère, sa sœur, une tante et un ami et présentement mon autre frère est en soins palliatifs. Est-ce normal que je sois en choc? Troubles digestifs, étourdissements, tremblements, aphasie et grande fatigue. Est-ce normal de ne pas être capable de travailler? Est-ce normal de vouloir juste être auprès de mon frère qui va partir bientôt? Merci
J'ai perdu mon père le 19 février 2022. Ce qui me trouble le plus c'est que je n'ai pas été le voir à l'hôpital quand il est décédé car pour moi cela m'aurait détruit complètement et je ne voulais pas garder cette image-là de lui, mais je l'appelais et on s'est vu via Facetime. Il a attrapé la Covid et en est mort car il était cardiaque. Je m'en veux tellement de pas avoir fait plus pour mon père. Est-il vrai qu'avec nos pensées, nos défunts peuvent nous entendre?
J'ai perdu ma fille de 8 ans le 25/09/2021 des suites d'un accident de voiture. On a accompagné notre fille jusqu'au bout... C'est de plus en plus dur de continuer sans elle. Ne plus la voir grandir et s'épanouir. Plus l'envie de rien. Même si on est très entouré cela ne change rien. Faire semblant devant les autres est épuisant. J'ai perdu ma fille, ma "meilleure amie". On étions très complices malgré son jeune âge. Se sentir seule, d'avoir sa vie bousillée. C'est un manque tout les jours. Et tous les "et si..."
Bonjour,
Que c'est douloureux de perdre les gens qu'on aime ! J'aimerais tant remonter le temps, tout ce bonheur et cet amour inestimable perdu pour toujours dans cette vie-ci.
J'ai été confrontée assez jeune à la mort, le petit ami de ma mère que auquel mon frère et moi étions attachés, mort à 18 ans brutalement, mes deux grands-mères quand j'étais ado, mes grands-pères que je n’ai pas connus, un suicide auquel j'ai assisté, la mort de ma mère en 2009 suite à un long combat contre le cancer, le père de mon fils interné et sans rémissions attendues, et le 29 janvier la mort de mon père que j'adorais, qui me soutenait avec amour et parfois incompréhensions. Pourquoi je ne n'ai pas refait ma vie, j'essaie de ne pas être engloutie par le chagrin et l'angoisse surtout vis à vis de mon fils qui a quitté le nid et vit dans une autre ville.
Je me dis que le temps qui me reste à vivre sera long sans eux. Mais je tâche de rester debout.
Mon mari est décédé brutalement. Je l'ai eu au téléphone à 13h, je suis montée à l'hôpital comme chaque jour depuis 1 semaine à 15h et on me dit qu'il est mort à 14h15. Le choc a été terrible, je n'ai rien compris et les explications des médecins restent très vagues pour moi et je pleure encore tous les jours, il me manque tellement.
Danielle
J’ai mal, j’ai perdu le 10 février mon pti papa chéri qui n’arrivait plus à faire face à la maladie d’Alzheimer.
Je n’arrive pas à y croire, j'espère en me couchant le revoir et le matin le réveil et la prise de conscience bien dure … Il y a 1 an et demi, maman est partie aussi, j’ai mal pour les 2. Je ne sais pas comment faire pour retrouver le goût de la vie malgré mes 5 enfants…
Je ne sais pas comment je suis arrivée sur ce site, sans doute pour me sentir moins seule. J'ai perdu mon frère aîné et unique il y a deux semaines. Cela faisait 3 ans que je ne l'avais pas revu, depuis mon départ pour 10000 km. Je lui parlais de temps en temps en FaceTime, mais sans plus. Il était très réservé et introverti, même avec nous sa famille. Il n'était pas du genre à entretenir une relation amicale avec sa sœur et pourtant il y avait beaucoup de respect entre nous.
Son décès brutal (un AVC à 47 ans) nous a tous choqués. Non seulement, je ressens une douleur atroce d'avoir perdu mon unique frère et la culpabilité de n'avoir jamais vraiment essayé d'avoir des véritables liens avec lui, mais je ressens aussi la douleur de mes parents, de sa femme et de son fils de 5 ans. J'ai l'impression de vivre un cauchemar. Je n'ai même pas pu me rendre dans mon pays pour le voir ou soutenir les miens. Je revois dans cesse notre enfance ou le jour où il m'a dit au revoir, sans aucune démonstration affective, car ce n'était pas son truc… si j'avais su que c'était la dernière fois que je le voyais en chair et en os.
J'ai tellement de peine, c'est insoutenable.
Suite à une nuit très difficile, j'avais très très froid et de grosses palpitations. J'ai cherché une explication et je suis tombé sur votre site Web. Mon frère est décédé dans sont lit le 18 mars le jour de son anniversaire 62 ans. On avais encore mangé ensemble du samedi et voilà, plus de contacts.
Tu me manques frérot. Fais bon voyage.
J'ai perdu mon compagnon Olivier décédé brutalement en novembre dernier à 53 ans d'une crise cardiaque au réveil. Après 33 ans de vie commune. Plus le temps passe, plus le manque et le vide se font sentir. Nous étions fusionnels. Sans lui, la vie c'est compliqué. Je sais qu'il est avec moi, je sens sa présence. Sois en paix mon amour.
Mon frère est atteint d'un cancer et je viens d'apprendre qu'il va mourir... il a 60 ans, c'est terrible, je n'arrive pas à y croire... et j'ai tellement mal...
Bonjour,
J'ai perdu mon Cher père il y a 6 mois, à l'âge de 78 ans. Le temps s'est arrêté pour moi depuis. Il était fatigué mais les médecins ont tardé à diagnostiquer le cancer (dû à l'amiante). Après, plus de traitement possible, que des soins palliatifs à mon domicile, c'était dur de le voir partir de jour en jour.
Je suis marié, mais je n’ai pas encore d'enfant. Mon père souhaitait tellement avoir un petit-fils ou une petite-fille, mais je n'ai pas réussi à lui offrir ce cadeau; je culpabilise tellement.
Mon père était mon héros, mon confident, il était toujours présent à mes côtés, et j'ai toujours essayé d'être à la hauteur de ses attentes.
Je suis fils unique, je me sens vide, la vie n'a pas de sens pour moi.
J'ai ma mère, avec qui les relations sont plus compliquées. C'était mon père qui la raisonnait quand il y avait des conflits. Depuis le décès de mon père, ma mère me fait culpabiliser, que je ne sois pas assez présent pour elle, pourtant je vais la voir tous les jours, et je l'appelle plusieurs fois par jour, mais elle ne s'entend pas avec ma femme, qu'elle n'a pas revue depuis la mort de mon père.
J'ai toujours mal à la poitrine, je ne sais pas comment cela va se terminer, mais je n'ai plus la force de continuer.
J'ai perdu ma mère le 1er avril 2022. Je n’ai toujours pas réalisé. Elle souffrait terriblement du dos. Mon frère s'est très mal comporté à son égard et ne l’a jamais soutenue ni aidée. Elle s’occupait de mon père, Alzheimer, alors qu'elle souffrait. Mon frère n’a rien trouvé de mieux à faire que de les placer tous les deux en convalescence. Et voilà mon père sous la maladie a frappé ma mère dans la structure. Elle a eu une côte qui a perforé le foie. Quand enfin j'ai pu arriver sur les lieux, j'ai retrouvé ma mère dépressive... côte perforée... paraplégique en plus d'un tassement vertébral. Ça a été très vite. On lui a vite diagnostiqué un cancer du pancréas par la suite. J’ai tout fait, tout essayé pour qu'elle se fasse soigner en France mais il y avait des bâtons dans les roues du personnel soignant en plus d'une négligence et de certaines erreurs médicales. J'ai réussi à la mettre en hospitalisation à domicile, elle a tenu 3 jours. J'en veux à mon frère, aux personnels soignants, à moi... de n’avoir pas été là à temps. Je suis dans ma bulle, je n’en parle jamais. Je ne comprends pas ce qui s'est passé. En plus de ça mes frères me font la guerre pour une histoire d’héritage. Je me retrouve donc seule sans soutien familial. Ma mère, c'était tout... mon amie, ma confidente. Aujourd’hui je n'ai ni ami ni famille... c’est vraiment trop dur.
Bonsoir à tous.
Je voudrais savoir comment répondre aux messages des personnes en souffrance. Je sais qu’il n’y a pas de traitements miracles pour apaiser la souffrance face à la perte d’un être cher, d’une séparation, d’une maladie et autre...
Salut tout le monde,
Aujourd’hui j’ai eu une mauvaise nouvelle, mon copain s’est suicidé et je ne me sens pas bien, je suis étourdie, j’ai mal à la tête, j’ai froid. Je n’arrive pas à penser correctement même si j’ai 15 ans et que les gens disent que c’est un amour de jeunesse. Mais pour moi ce n’était pas juste un amour de jeunesse. Je ressentais qu'il allait faire quelque choses de con, je ne voulais pas penser qu’il allait le faire vraiment. Il m’avait promis et maintenant il n’est plus là avec moi. Je ne sais pas si je vais arriver à surmonter ce deuil.
Bonsoir, j’ai perdu mon grand-père hier. N’étant pas frileuse et avec cette chaleur, j’ai donc eu l’idée d'aller voir les réactions après un décès. J’ai la plupart de ces symptômes.
Bonjour, J’ai perdu ma douce maman ce 2 juin 2022. Je n’ai pas pu aller à son enterrement car j’ai vomi toute la nuit la veille... Je l’avais vue dans la chambre mortuaire, blanche, froide, amaigrie, la bouche collée par leur produit lui donnant un air pincé, sévère, alors qu’elle était tout le contraire: un cœur. Je l’ai embrassée, touché ses mains... et la nuit suivante j’ai été prise de vomissements et nausées persistantes jusqu’au lendemain midi. Je n’ai pas pu assister à ses obsèques. Je le regrette. Cela est-il arrivé à certains d’entre vous? C’est dur. Courage à nous tous.
Moi mon grand-père maternel est décédé le 13 février 2019. Il avait une opération à cœur ouvert mais comme son cœur était plus faible de ce que les médecins pensaient, il ne s'est jamais réveillé. Ça a fait 3 ans le 13 février dernier et encore aujourd'hui je sens un vide dans ma vie. Je pense même me prendre un psychologue pour en parler puisque ma mère est monoparentale et c'est mon grand-père qui a été une figure masculine très importante pour moi. Toute mon enfance c'est mon grand-père qui me gardait. Il me manque tellement vous pouvez même pas imaginer à quel point.
Bonsoir, à mon tour, j'ai perdu ma fille de 25 ans le 1er juin lors d’ une randonnée en montagne. Elle faisait des études brillantes, médecin urgentiste interne à l'hôpital de Perpignan. Depuis, ma vie est vide… un manque physique d'elle, plus de projets avec… Je suis sous le choc, la vie n'a plus de sens. Comment avancer dans la douleur, eh oui quoi de plus dur que de continuer à vivre…
Comment se sortir d'un deuil que le chagrin rend incommensurable! Mon mari est parti le 30 avril… aléas graves s'étant greffés suite à une opération pour un cancer du poumon plus cancer de la prostate qui devait être traité en suivant un protocole santé... Ces accidents, éclatement de la rate, 2 embolies pulmonaires, rein bloqué quelques jours, pneumopathie plus fistule intestinale lui ont été fatals. Je culpabilise... qu'aurai-je pu faire pour éviter tout cela! Il voulait se faire opérer pour aller mieux. l'Hydrocéphalie a occasionné des chutes, pertes de connaissances probablement occasionnant une perforation de la rate...
Je ne vais pas bien... vraiment seule... enfants éloignés… médecin pas à l'écoute qui m'a prescrit de l'euphytose!! Sportive, j'ai essayé de remarcher, de recourir… mais mon corps ne suit plus... La culpabilité, le chagrin (normal) me minent. Comment s'en sortir lorsque l'on est bien seule? Je le connaissais depuis 1958!! Lorsque l'on me dit bon courage... c'est gros, nous en avons tous dans ces situations dramatiques de la vie, ce qui nous manque c'est de la gentillesse... un petit scintillement d'étoile qui pourrait adoucir un peu à la fois la perte d'un être cher...
Je revois encore l’image de mon papounet, le 26 février 2021, mon père se tenant devant la porte attendant que ma sœur l’emmène aux urgences. À 76 ans il avait contacté le Covid, il est resté deux semaines en surveillance, puis ils ont dû l’intuber et donc en coma artificiel, nous n’avons même pas pu lui dire au revoir. Il nous a quittés le 16 avril. Cela a été un choc pour nous tous.
Papa et maman ont passé 58 ans ensemble. Ma mère était devenue l’ombre d’elle-même, malgré qu’elle n’était jamais seule, mes enfants et moi nous nous étions installés chez elle. Malgré cela, elle souffrait énormément et avait intériorisé sa souffrance. À peine une année s’est écoulée qu’elle a développé trois cancers, elle nous a quittés le 26 avril 2022.
Depuis, je me sens vide et ma vie n’a plus aucun sens, je n’ai pas trouvé le courage d’y mettre fin, en plus il y a mes enfants et je ne veux pas qu’ils souffrent encore. Au moment où mes parents étaient encore là, je savais que c’était ça le bonheur, maintenant ça ne sera plus jamais pareil. Ma vie n’a plus de sens, je souffre énormément.
J'ai perdu ma maman il y a 4 mois et demi. Je vivais avec elle et je m'occupais de ses problèmes de santé. Je l'ai perdue, j'ai ensuite quitté notre appartement et j'ai peur de vivre seule sans elle. Elle me manque tellement et je me dis que j'ai manqué quelque chose dans ses soucis de santé. J'aurais tellement voulu faire mieux. Je ne sais pas comment faire pour vivre maintenant.
Bonsoir, j’ai perdu ma mamie qui était pour moi la deuxième maman… Ça me fait mal car je n’arrive pas à accepter qu'elle soit partie et j’ai beaucoup de mal à en parler à mes parents. J’ai eu 16 ans il n’y a pas longtemps mais malheureusement elle n’était pas là… ça me fait mal car j’ai beaucoup de regret de pas être souvent allée la voir ou de pas assez lui avoir dit je t’aime. Je l’aime et je l’aimais plus que tout mais je ne sais pas comment m’en sortir, j’ai toujours des penser noir et je n’arrive pas a allez au cimetière pour allez la voir sans faire une des crises d’angoisse ou alors de pleurer jusqu’à m’en couper la respiration… Je rêve souvent à elle et ça me fait du bien car je pense que elle essaye de communiquer avec moi.
J’ai perdu mon beau-père, mon père de cœur (ayant eu un père abusif et violent avec qui j’ai coupé tout contact à mes 20 ans et qui m’a laissé énormément de séquelles), mon confident, mon ami… il y a maintenant un peu plus d’un mois. Ma mère et moi n’avons plus aucune famille. Mes grands-parents sont décédés, mon grand-père en 2015 à mes 18 ans et ma grand-mère en fin 2019, peu avant les fêtes de fin d’année. Malgré cette tristesse immense d’avoir perdu ce qu’il me restait de ma «famille de sang», mon beau-père était présent, toujours, et faisait partie, pour moi, de ma famille. Il était ma famille. J’étais préparée aux décès de mes grands-parents car ces derniers étaient très malades et ont vécu une fin de vie horrible. Mon beau-père est parti soudainement, le matin de notre départ en vacances. Depuis ce jour-là, j’ai l’impression d’être bloquée. De ne plus avancer. J’ai et je ressens toujours chaque symptôme décrit dans cet article. Notamment cet lourdeur, mais surtout DOULEUR, dans tous mon corps. Ainsi qu’un état de fatigue que je ne contrôle pas du tout. Ce que je n’avais jamais ressenti avant, malgré tous les proches que j’ai vu partir (en dehors de mes grands-parents). Je n’ai plus de mémoire. Je ressens une dépense affective vis-à-vis de ma mère.
J’étais consciente que tous ces «symptômes» que je ressentais n’étaient pas liés à une maladie mais étaient «psychosomatiques», que mon mental avait pris le dessus sur mon corps. Mais j’ai beau m’en rendre compte, le conscientiser, ces symptômes ne disparaissent pas, que du contraire, ils s’amplifient de jour en jour. J’ai peur. J’ai peur que ça ne disparaisse pas. Ça a un impact énorme quant à ma vie quotidienne. Quant à mon beau-père, parfois j’oublie qu’il est réellement parti, et je m’attends à le voir réapparaître, revenu du boulot ou d’une balade en moto. Et ensuite ça revient. Je ne sais plus quoi faire. Je sais que n’importe qui me conseillerait d’aller voir un professionnel. Et cela fait un moment (bien avant cet événement) que je souhaite consulter un professionnel car beaucoup de traumatismes. Mais une mauvaise expérience en étant adolescente m’empêche de faire le premier pas, de prendre contact avec quelqu’un. Je me sens juste en détresse. Désolée si ce commentaire n’était pas pertinent, c’était «apaisant» de lire cet article, voir que je ne suis pas un cas isolé, et pouvoir coucher mon ressenti sur papier (ou plutôt sur page web).
Il y a 15 mois j'ai perdu l'amour de ma vie subitement, je me suis réveillée il était décédé à mes côtés. Pierre est mon premier amour, nous étions ensemble depuis 37 ans. Suite à son décès j'ai dû me virer de bord très rapidement, continuer le travail et rester debout car ma mère alors atteinte d'un cancer du poumon avait besoin de moi.
J'ai cessé de travailler 7 mois après le décès de mon mari pour prendre soin de ma mère à temps plein puisque son état s'était gravement détérioré. Les métastases à son cerveau ont fait qu'elle a paralysé graduellement, perdant l'usage de son côté droit entièrement et l'usage de la parole. Bref, dans tous les scénarios que j'avais imaginés, j'étais à des années lumières de cette tournure.
Ma mère de son vivant avait souhaité d'aller en maison de fin de vie quand le moment se présenterait. Mais quand le moment est venu elle voulait rester à la maison. Je m'étais faite à cette idée. J'ai trouvé cela difficile, par chance j'avais le médecin, l'ergothérapeute et les infirmières CLSC qui passaient régulièrement pour me donner des trucs et m'appuyer. J'étais seule pour m'occuper d'elle, changement de couches, sa toilette, changement de draps, pour préparer les repas, pour la nourrir, les tâches ménagères chez moi (j'ai des animaux) et chez elle. Payer les factures, appeler pour l'épicerie. Je profitais de ses siestes pour monter chez moi nettoyer. Elle avait un bouton panique et j'avais une télé-moniteur où je pouvais jeter un œil. Et la neige, la maudite neige qui n'en finissait plus, merci mon cousin Michel et mon oncle Jean-Marie.
Maman est partie le 10 avril. Depuis ce temps je suis vidée, épuisée. J'ai perdu tous mes repères, je ne vois plus le bout. Je me réveille et dès les premiers instants j'ai ce mal être qui me gruge par en dedans, qui me donne le goût de me recoucher. Quand je dors je n'ai pas mal. Je ne sais plus où j'en suis. Je continue de fonctionner chaque jour comme un robot. En effectuant les tâches les plus urgentes du jour et en mettant le reste sur la liste To Do.
Mon mari me manque terriblement, j'ai l'impression de vivre mon deuil maintenant même si ça fait 15 mois qu'il est parti. Mon entourage ne semble pas comprendre... et de mon côté je n'ai pas l'énergie pour m'expliquer. Je vois mon médecin une fois par mois, on essaie de trouver le bon cocktail de médicaments pour que j'aille mieux, mais jusqu'ici... que je dorme mieux au lieu de dormir quelques heures par ci par là et me réveiller en sursaut.
J'y vais un jour à la fois. Je me sens comme si j'étais au bas du mont Everest et que je devais monter.
J’ai 29 ans, j’ai perdu pendant les vacances mon mari d’un cancer du sang qui s’est déclaré en 3 jours. Nous étions en vacances avec nos 2 enfants. Mon fils de 3 ans et ma fille de 3 mois. Aucun symptôme au préalable.
Je suis dévastée. J’en veux terriblement à la vie. Pourquoi mon mari? Pourquoi à 29 ans? Pourquoi une maladie aussi rare? Il était en parfaite santé. On nous l'a retiré en 1 claquement de doigt. C’était l’homme de ma vie. Je n’ai plus de force. Je survis pour mes enfants, c’est très dur. Je ne sais pas comment je vais survivre à tout ça. Je l’aime de tout mon cœur.
Je n’arrive pas à revivre dans notre maison. Mais je veux m’y forcer car c’est lui qui l’a construite, pour nous.
C’est terrible… C’est injuste. Je suis vraiment triste… il n’a rien vu de la vie, il n’a même pas pu profiter de ses enfants. Je suis veuve à 29 ans… c’est horrible.
Quand je raconte mon histoire, j’ai l’impression que ce n’est pas la mienne. Je pensais que ce genre de drame n’arrivait que dans les films. La foudre m’est tombée dessus… je ne sais pas comment je vais me relever. Je l’aime plus que tout…
J'ai beaucoup de compassion pour tous vos écrits...
Après avoir perdu pas mal de monde au fil des ans, j'ai perdu ma grand-mère maternelle en octobre 2016 et ça a été un véritable choc... Pas un jour ne passe sans que je pense à elle et sans que je me dise encore, que ce n'est pas vrai...
Puis en décembre 2020, ma marraine (sa fille, et la sœur de ma mère du coup) est partie à son tour brutalement....
2 pertes immenses qui nous ont plongés (dont en grande partie, ma pauvre mère) dans une profonde tristesse quotidienne...
Le présent est maintenant constitué que de souvenirs....
La mort sépare et divise. Elle est insurmontable. J'ai trouvé mon fils de huit ans Thomas mort d'une rupture d'anévrisme dans son sommeil. Le 16 février de cette année. Chaque jour est un combat. Il faut se battre... Mais ce n'est pas évident...
Lorsque mon père nous a quittés, j'ai pleuré des larmes de sang.
J'ai perdu beaucoup d'êtres chers depuis octobre 2021, 8 en tout. J'ai tenté pendant des mois de ne rien dire, d'encaisser, avec quelquefois des pleurs mais sans plus.
Et depuis trois semaines, la dépression réactionnelle à tous ces décès est là... Impression de ne plus avoir de force physique et mentale, tachycardie (que je soigne par médication), tête vide, impression que je ne me sortirai jamais de cet état bien qu'espérant le contraire... Les symptômes sont multiples et pénibles...
Bon courage à tous ceux et celles qui traversent de douloureux évènements.
J’ai perdu mon mari il y a un peu plus d’un mois, d’un cancer détecté en début d’année. Mon mari avait 64 ans et encore plein de rêves dans la tête et plein de projets à réaliser. Nous étions fusionnels et le sommes toujours. Il s’est battu comme un lion mais cette fois le combat était trop dur. Il me manque énormément mais je sais qu’il est toujours près de moi. J’ai fait attention aux signes et j’en ai très régulièrement. Cela m’aide énormément. Nos enfants m’aident aussi beaucoup, je sais que je dois veiller sur eux pour nous deux. Avancer sans l’amour de ma vie c’est difficile, j’essaie de vivre au jour le jour sans penser à l’avenir qui me fait très peur. Je parle à mon mari chaque jour. Je me suis fait aider par mon médecin et un psychologue car j’avais vraiment envie de le rejoindre mais je savais que je n’avais pas le droit pour nos enfants. Vous lire me fait réaliser que je ne suis pas seule à vivre cette souffrance. J’ai donc décidé d’écrire ce petit mot à mon tour pour peut-être en aider d’autres.
Bonjour à toutes et tous,
Le 25 juin 2022, mon mari a rejoint le ciel, terrassé par une crise cardiaque. Il était mon socle, mon roi de cœur, l'amour de ma vie. Très malade depuis de nombreuses années, il se battait avec acharnement... pour moi. Il avait vaincu un cancer très lourd en 2003, mais depuis, les pépins de santé se sont enchaînés ne lui laissant que peu de moments de répit. Depuis trois ans, sa fonction rénale avait lâché et il était en dialyse. Courageusement, il luttait avec détermination, attendait de pouvoir bénéficier d'une greffe de rein... Il s'est éteint en quelques heures d'une crise cardiaque foudroyante, la tête pleine d'espoirs et de projets.
Depuis ce maudit samedi, je tente de survivre, chaque jour, je me demande pourquoi je me lève, pourquoi je vis, plus rien n'a de sens, je n'ai plus foi en rien, les lendemains me font frémir, tout me fait peur, je ne pourrai pas continuer à vivre seule, à composer seule, à envisager de me construire une nouvelle vie sans lui. Il était immense, grandiose, un puits d'amour et de trésors. Je n'arrête pas pleurer, j'ai un cortège de symptômes physiques, vertiges, palpitations, angoisses, etc.
Sans lui, c'est juste insupportable, impossible.
J'ai 60 ans, il en avait 72. Nous étions mariés depuis 31 ans. Je n'ai pas d'enfant, ni plus aucune famille. Je suis désemparée, exsangue, anéantie, n'ai qu'un souhait, tirer ma révérence et le rejoindre...
Il y a 22 ans, alors que j’avais à peine 30 ans, mon père nous a quittés, crise cardiaque foudroyante. Depuis je l’avais elle, ma mère, j’ai vécu pour elle, j’ai tout fait pour elle, ma maman d’amour. il y a 11 mois elle nous a fait une rupture d’anévrisme et la chute complète, déchirement total, perte de poids perte de sommeil, 15 kilos en moins. Et je continue à vouloir qu’elle revienne, je n’y arrive pas, on m’a donné des antidépresseurs mais moi je veux que ma mère revienne... cette souffrance est un enfer.
Gonzalez je suis de tout cœur avec vous.
J'ai perdu ma mère, je suis triste, j'ai décidé de continuer à la faire vivre avec moi tous les jours, je lui fais la bise sur des photos, je lui parle et je me dis que tout ce qui m'arrive de bien c'est aussi pour elle.
Courage.
J'ai perdu mon compagnon il y a 4 ans, j'ai toujours un grand manque, même si je suis courageuse. Depuis sans lui, j'ai très peu de joie dans ma vie. Heureusement il m'avait offert un chien bichon et ma grande passion est le chant et la musique mon activité.
Mon fils venait de fêter ses 41 ans avant d'être hospitalisé d'office dans un EPSM le 10/07/22 et de s'y pendre le 20/07/22. Tout ce à quoi je croyais a été remis en cause. Je souffre de n'avoir pas pu dire au revoir à mon fils, de n'avoir pas pu le serrer dans mes bras. Plus rien ne m'intéresse.
J'ai perdu mon papa le 29 septembre 2022. J'ai des cauchemars depuis. Dans ces cauchemars je le vois mourir en étouffant. Peur de m'endormir alors ne dors pas plus de 3 à 4 heures.
Aujourd'hui le 23 novembre 2022 ma maman est décédée. Même pas 2 mois entre mes deux deuils. Mes parents étaient mariés depuis 56 ans et toujours aussi amoureux. Papa est décédé d'un cancer très fulgurant. La maladie a duré 2 mois. Ma mère ne réagissait pas beaucoup à ce décès jusqu'à ce qu'elle doive quitter son logement (3 semaines après le décès), un minuscule loft dans une résidence pour personnes âgées. Elle souffrait d'ennui et ne sortait que pour aller manger. Je lui demandais comment elle s'adaptait. Elle disait qu'elle aimait son petit loft mais que ça ne lui tentait pas de sortir voir d'autres gens qui habitait là.
Ce matin je suis allée chez-elle et on discutait de son rendez-vous avec son médecin de famille. Elle a avoué qu'elle faisait des grosses crises d'angoisse lorsqu'elle se retrouvait seule et que papa lui manquait. Vers 6 heures 45 pm, j'ai reçu un message que maman était partie en ambulance. J'ai donc décidé de quitter mon travail pour aller la voir à l'hôpital. En route, ma petite sœur m'a demandé de venir chez-elle le plus tôt possible (j'étais à 5 minutes de chez-elle). Elle pleurait qu'elle n'arrivait pas à dire ce qui se passait. Là j'ai compris que ma mère nous avait quittés. J'ai frappé mon volant et crié non nonnnn! Je ne savais plus où j'étais et j’avais même oublié de faire mon arrêt obligatoire. Je me suis stationnée sur l'accotement pour reprendre mes esprits et moins trembler. Après quelques minutes je suis repartie en direction chez ma sœur. Elle m’attendait et là j'étais confuse, mon cœur battait tout croche, les jambes molles et j'étouffais. Je ne savais plus quoi dire ou faire. On a appris son décès ça faisait déjà 4 heures qu'elle était décédée. Déjà qu'on était sous le choc de son décès précipité et le fait qu'elle est partie toute seule. Pourquoi autant de temps pour nous contacter?
Je suis démolie. On n’a même pas fini avec la paperasse de papa qu'on doit gérer le décès de ma maman. Est-ce que ça va s’arrêter? Maudite année 2022, j'ai hâte qu'elle finisse. Je suis là et plus là en même temps.
J’ai perdu mon papa, il y a 18 jours. Il a décidé de mettre fin à sa vie. J’accepte son choix, mais je n’arrive pas à le comprendre. Il était dépressif mais rien de sa personnalité ne laissait croire qu’un jour, il ferait ça. Il a 3 enfants et une petite fille. Il nous aimait trop, c’est certain. Il disait ne plus avoir de force, qu’il n’en pouvait plus. Il n’avait ni problèmes financiers, ni de santé, ni autres… rien mais il était épuisé (60 ans de vie à donner de sa personne à tous ceux qu’il aimait). Depuis, je traîne 50 kilos sous chaque pied, la douleur monte jusqu’au thorax. Sa tête est constamment dans la mienne. Nous étions hyper proches. Le soir avant, il me demandait encore des nouvelles de ma fille (2 ans). Je suis au bout de ma vie. J’ai l’impression que je ne serai plus jamais heureuse… je ne sais pas comment je vais me relever. C’est terrible, je n’ai qu’une envie, c’est de le revoir, de lui parler. Je ne sais pas si je dois croire qu’il est toujours près de moi. Je n’en sais rien en fait. C’est impensable de croire que je ne le verrai plus jamais. J'ai accepté de me faire aider mais j'ai l’impression que ma vie est gâchée à tout jamais, je n’ai plus d’envie, plus de but… à 31 ans, je me sens détruite… Comment se relève-t-on de la mort violente de son papa? Il était tout pour moi.
J’ai perdu mon papa il y a 6 semaines, je ne réalise toujours pas. Ma maman est anéantie, 55 ans de vie commune avec mon papa, un couple uni comme jamais avec plein de projets. Il avait des antécédents cardiaques et avait subi 6 pontages il y a un an, il était très courageux. Il se reprenait bien après avoir perdu 12 kg, faisait sa rééducation chaque semaine, était très bien suivi et le 15 octobre il est entré à l’hôpital suite à des douleurs au ventre, verdict : calcul à la vésicule biliaire, il devait se la faire enlever bientôt mais sortir de l’hôpital le 18.
La nuit du 16 au 17 octobre l'hôpital nous a appelés à 5 h 30 du matin, ils l'ont retrouvé mort dans son lit alors qu’ il était censé sortir de l’hôpital le lendemain. Les médecins pensent qu’ il a eu un problème du rythme cardiaque et ne comprennent pas pourquoi la pile qu’il avait n’a pas pris le relais. Énorme choc pour ma maman, ma sœur et moi, ce fut si brutal.
Le chemin sera long, il laisse un vide énorme. Depuis je regarde chaque jour ses vidéos, ses photos, il était musicien. Je n’accepte pas, je pleure sans cesse, accompagne au mieux ma maman qui ne mange presque plus, qui est sous tension, qui croule sous les papiers à faire. Notre vie a changé du jour au lendemain, ce ne sera plus jamais pareil sans lui et ces Fêtes qui approchent… C’est très douloureux.
Je souhaite beaucoup de courage aux personnes concernées aussi sur ce forum. J’espère que le temps fera son travail, c’est si injuste.
J'ai perdu mon frère cela va faire 2 ans le 26/01. Depuis je n'ai plus le goût de rien, je pleure beaucoup le soir, j'ai toujours envie de dormir, je sors un peu pour allez voir mes enfants mais je reste souvent sans sortir, j'ai plus envie.
Cela a fait 7 ans le 1er décembre que ma mère est décédée et je n'arrive toujours pas à passer à autre chose. Malgré que je n'y pense pas à longueur de jour comme au début, mon âme est toujours aussi triste. Ma vie est mise en pause, je n'arrive pas à m'en sortir. Elle était non seulement ma mère, mais aussi ma meilleure amie. Je l'ai vue souffrir toute sa vie moralement et malgré tout, elle est restée debout. Elle est décédée d'un cancer fulgurant en un mois et demi. Je n'ai pas eu le temps d'apprivoiser son départ, tout s'est fait si rapidement. Je crois sincèrement que parfois on ne se remet pas du départ d'un être cher.
Bonjour j'ai perdu ma grand-mère jeudi matin, elle était en ehpad au centre gérontologique de Montalivet. Suite au fait qu'un aide soignant l'ait fait tomber lors d'un change, elle est décédée de ses suites qui se sont aggravées par la suite: 17 points de suture à la tête, scanner du cerveau, problème de cœur, reins défaillants, etc. Je vous passe les détails. Le plus c'est que je perds ma grand-mère dans des circonstances abominables...
Personne n'a voulu déposer plainte contre l'hépad alors que l'on avait des photos à l'appui de cela.
Je suis dans une tristesse et une colère...
Je me rapproche de Pagni et comme j'aimerai discuter et échanger avec cette personne ayant perdu sa grand-mère en HEPAD le 11 décembre 2022. Je viens de perdre mon compagnon de 82 ans le 8 décembre 2022 où l'hôpital lui a ôté toute dignité. Il avait la maladie d'Alzheimer selon eux puis Parkinson, puis maladie apparentée. Bref. Il est rentré à l'hôpital de Saumur pour la Covid le 10 octobre. Il y était allé quelques jours auparavant pour sa santé fragile et c'est là qu'il a dû contracter ce virus. Je l'adorais et je m'occupais de lui dans le respect et l'amour. Dix jours d'isolement, seul. Une visite et l'horreur!!! Il n'était plus que crasse. CHOC ! Puis, après ses dix jours d'isolement où il s'est battu pour s'en sortir, la gériatre a refusé qu'il rentre à la maison. J'ai pourtant 23 ans de moins que lui et 35 ans d'Amour fou. 3 ans et demi où je me suis occupée de lui, Pagni. Donc en octobre 2022 Il fut gardé en service de gériatrie où ce fut l'horreur. Je me suis battue pour l'en faire sortir et la gériatre m'a dit qu'elle craignait qu'il ne tombe à la maison. Odieuse réponse quand on voit ce qu'il a traversé. En gériatrie, à chaque fois que je lui rendais visite (et il y est resté un mois), il présentait des marques inquiétantes. Il devait tomber lourdement. J'ai dit à la gériatre qu'il cherchait sa Manue, en l'occurrence moi, de nuit comme de jour. À chaque fois qu'il est allé dans cet hôpital, cela a toujours été l’horreur. Et je ne dévoile pas tout. Il chutait à répétition et pas qu'un peu. Il eut une Infection urinaire, fièvre subite, douleur poitrine. Peur pour son cœur, j'appelais le 15 mais demandais qu'il aille sur Angers mais c'était direction Saumur.
Car il eut une crise cardiaque en 2018. Dès qu'un petit doute arrivait, j'appelais le 15. Mais depuis la Covid, ce fut un anéantissement. Dans cet hôpital, Ils étaient tous effroyablement odieux parce que je n'étais pas d'accord avec eux, "MÉDECINS". Chutes sur chutes. En un mois, il vécut une chute par jour et on ne me disait rien. J'ai appelé mon médecin en lui disant que s'il devait lui arriver quelque chose, l'hôpital devrait y répondre. C'est comme cela que j'ai appris qu'il chutait une fois par jour sur la colonne vertébrale, côtes, chutes sur oreilles qui était en en sang ce qui est très grave, trauma crânien qu'on m'a caché. Ils lui ont fait passer une IRM en silence. CHUT!!!!!! Grosses plaies aux genoux. Une des plaies, je me suis demandé comment il avait chuté pour avoir ce coup. Cela ressemblait à un clou enfoncé dans le genou. Le pied blessé, Le cou et j'en passe. Jusqu'à ce que je lui découvre une dent cassée. Là, j'ai laissé un mot à la gériatre. Bien que pendant ce temps je suis allée porter plainte. J'ai écrit au P. de la république pour avertir de la situation. Le droit aux personnes handicapées âgées. Usagers de l'hôpital, au directeur de l'hôpital qui a formulé son courrier de retour où il m'a fait comprendre que je me dressais contre les médecins comme s'il étaient des" dieux vivants" et que " tout" leur était permis que je les importunais et était impolie. J'ai eu le courage de me faire entendre et de dire ce que je pensais. Jamais de mots vulgaires. A quoi cela servirait d'ailleurs. Beurk pour la vulgarité. Pas mon genre. Mais, jamais je ne l'aurai l'abandonné et leur dire MERCI. Courriers et déplacements dans l'espoir de le voir sortir. Je me suis vraiment battue pour mon cœur, en vain. Bien qu'après le fameux mot laissé à la gériatre, il fut subitement transféré dans un autre CHU de repos et réadaptation. Le directeur des deux hôpitaux est le même. Là aussi il a chuté, fort. Le malheur arriva de nouveau. Moi, je souffrais horriblement moralement et lui dans sa chair et sans aucun doute moralement? Je me suis battue encore pour un mois soit au total deux mois d'enfer. Mon chéri avait peur de me parler. J'en suis certaine. Pourquoi????? Il n'y a qu' une seule fois où il m'a dit à l'hôpital qu'il souffrait terriblement. Qu’il souffrait du coccyx mais il y avait autre chose, j'en suis certaine. Et l'escarre arriva Mais enfin!!!!!! on m'annonça une date de sortie. Une fois rentrée à la maison, il avait fondu et était devenu grabataire. Je leur avais dit, lit, fauteuil, fauteuil lit, que c'était dangereux. Mon chouchou, en rentrant à la maison s'est confié, pendant une quinzaine de jours, en me racontant certains choses. Il a encore eu la force de se remettre assis. Peut-être une ultime ressource que l'être humain possède en lui. Je m'en serais agenouillée. Ultime courage et force qui dépasse l'entendement afin de voir si ses petites jambes le soutiendraient encore peut-être!!!!!! J'ai réussi à détendre ses jambes avec amour. Pas de kinés qui pouvaient se libérer. J’ai vraiment cru qu'il s'en remettrait car c'était un battant et pas si atteint dans sa conscience que le prétendaient les médecins. Il était malentendant et dans ce milieu hospitalier où il était traité comme une bête, oui oui, c'est vrai, il a dû se refermer mais il pensait très bien. Le corps était épuisé, il n'a rien mangé pendant deux mois. Jamais les médecins ont cru à sa souffrance physique. Mais, j'ai des photos de ces blessures et cela, ils ne l'ont pas digéré. Peut-être que mon commentaire ne sera pas retenu et ce serait dommage parce que beaucoup de personnes âgées vivent l'horreur à l'hôpital. Il faut partager ce que l'on voit et ce que l'on sait pour faire évoluer le monde. Que les consciences de ces gens deviennent meilleures.
Maintenant, je suis triste à en mourir. À 82 ans, on a le droit de vivre encore et encore dans le respect et l'amour et non la moquerie et l'humiliation. Ce sont des criminels. Je suis morte avec lui. Laissez passer ce message pour Albert L. Un hommage pour un homme extraordinaire.
Nous avons perdu notre grand-mère alors que j'étais en train de perdre mon père qui était en palliatifs (il n'a pas pu lui dire adieu). Ça l'a bouleversé et son état s'est vite dégradé. Il ne saisissait pas la gravité de son état, ou ne voulait pas nous inquiéter, il est resté mutique sur ça jusqu'à la fin, il est mort 1 mois plus tard en ma présence en palliatifs à domicile. J'ai 35 ans et je viens de faire mon 1er Noël sans lui et ma grand-mère. Autant vous dire que ça fait mal.
Je pense tout les jours à mon père, je regarde un film et m'imagine qu'il le regarde à mes côté, mais je suis très triste, j'ai tant de regrets. Le soir je pense à lui et ne trouve pas le sommeil. Et quand je dors je fait des cauchemars, chose que je n'ai plus fait depuis mon enfance.
J'ai manqué de patience, j'ai manqué d'amour pour lui, j'ai fait mon maximum pour l'aider et pourtant, je regrette tellement de disputes inutiles, de temps perdu.
Mon père était brave. a travaillé toute sa carrière pour mourir à la retraite confiné chez lui. Aujourd'hui je ne trouve plus de sens à tout ça, plus rien n'arrive à me motiver.
Dans le début de cette année j'ai perdu mon père, et ça me fait mal.
8 novembre 2022... un voile s’est posé sur les beaux yeux verts de ma maman chérie. Ma sœur et moi étions contre elle. Depuis je me sens abandonnée. Elle était ma vie, mon pilier, mon exemple... J’ai besoin de la toucher et ce vide qu’ elle a laissé tout autour de moi me glace. J’ai le sentiment de n’être à ma place nulle part. Je me demande ce que je fais là avec le sentiment qu’ elle m’a déposée dans la vie puis est partie. Et je ne sais plus quoi faire de moi... c’est étrange comme sensation. J’ai perdu mon père à l’âge de 16 ans et ma mère était mon pilier. Elle a toujours été là dans tous les moments de ma vie. J’ai besoin de sa présence. Je veux me serrer contre elle, je veux l’embrasser, je veux lui dire que je l’aime. J’ai tant besoin de sentir ses bras se refermer sur moi. Et surtout je n’arrive pas à réaliser que je ne la verrai plus jamais. Ma maman n’avait pas d’âge... elle était juste ma maman... ma maman....
Mon papa est décédé hier, 6 janvier... plein de questions me trottent dans la tête. A-t-il souffert? Est-il correct maintenant? A-t-il retrouvé ses parents et ses frères? J'ai beau tenter de me raisonner, mais c'est difficile, ces questions reviennent toujours dans la tête. Et que dire du vide... Oui, c'est difficile de croire que je le reverrai plus jamais.
Ma maman adorée m’a quittée 2 jours avant Noël. Son petit cœur si fatigué par les douleurs et le manque d’oxygène s’est arrêté dans le silence et le calme. Ma maman habitait chez moi car je ne voulais pas la laisser seule (et elle ne le pouvait pas) depuis 2 mois le temps que mon mari obtienne sa mutation dans la même ville. J’étais fusionnelle avec ma maman: j’ai habité avec elle 2 ans, mon mari étant resté seul dans notre logement. Nous sommes une fratrie de 4 que je ne nommerai plus « frère et sœurs »… Je souffre du mal qu’ils ont pu faire à maman qui allait déjà très mal. Un enfant peut il être aussi indifférent envers sa mère qui pourtant les a aimés de tout son cœur? J’ai dit au prêtre que je ne réussirai pas à pardonner… jamais.
Les cérémonies que j’ai organisées seule pour ma maman n’ont pas déclenché de «réactions» des 3 autres enfants… que je méprise et que je ne veux plus voir ni entendre.
Maman est décédée le 22 décembre… les 3 sont arrivés le 2 pour les cérémonies... sans un mot à personne (moi-même, mon mari, mon fils, le prêtre...) peut-on délaisser sa maman de cette manière sans lui rendre un ultime hommage… je suis effondrée et mon cœur est meurtri.
Perdre un papa ou une maman est une souffrance indescriptible. Ma maman est partie il y a quelques semaines et le vide s’est installé. Prenons le temps de faire notre deuil… et s’il n’est pas compris par d’autres tant pis… ce temps nous appartient, plus ou moins long, mais il est à nous. Je parle à maman tous les jours espérant qu’elle m’entende depuis l’au-delà…on se rassure, on se dit j’aurais dû… ou si j’avais su... notre parent est parti accompagné de notre amour et pour certains de notre présence. Est-ce cela partir en Paix? Je veux le croire pour pouvoir sortir de ma bulle car pour le moment je suis «ailleurs», persuadée que personne ne peut me comprendre.
J'ai perdu ma mère le 26 décembre d'une façon inattendue. Je n'ai que 23 ans j'ai vraiment mal au cœur je n'avais plus qu'elle... je n'ai plus le goût de vivre.
Léa, il faut que tu tiennes bon. C’est ce que ta maman voudrait. Vis pour elle et fais lui honneur chaque jour. J’ai perdu mon mari, le seul et unique amour de ma vie le 19 août dernier. Ma vie est très triste mais je m’accroche. J’ai deux enfants qui souffrent aussi de la perte de leur papa. Ma fille a quasiment ton âge et elle fait tout pour réussir sa vie comme son père le voulait même s’il lui manque beaucoup. La vie est injuste et elle peut être très douloureuse aussi mais tu dois faire face pour ta maman.
Ma maman m’a quittée juste avant Noël. Même si j’ai pu être à ses côtés, ce moment cruel a déclenché une douleur indescriptible et un chagrin immense. Nous étions si fusionnelles qu’une partie de moi s’en est allée. Aucun soutien de ses trois autres enfants (que je refuse de nommer sœurs et frère) n’ont fait fait part de leur chagrin… Les cérémonies ont été vécues chacun de son côté sans un mot, sans une aide. Comment peut-on rejeter une maman malade alors qu’elle n’attendait que des gestes d’amour de leur part. Fille aidante (ma maman vivait chez moi) je n’ai eu aucun soutien familial…. je pleure seule et garde mes souvenirs que les autres enfants de ma maman n’auront pas. Je ne veux plus les voir et ferai donc le rendez-vous chez le notaire par visioconférence. Je les méprise, et comme je l’ai dit au Père de l’église, je n’arriverai pas à pardonner…Tel est mon jugement.
Bonjour, je m'appelle Elodie j'ai 28 ans, j'ai perdu ma maman le 25 novembre 2020, je n'arrive toujours pas à faire le deuil. J'ai des phases de dépression, il y a quelques mois ça allait mieux et là ça reprend et c'est pire, j'ai des envies suicidaires. Je n'arrive pas à accepter de ne plus pouvoir la voir, lui parler, la serrer dans mes bras, c'est impensable...
Mon compagnon, mon père et mon frère et mes amis sont là pour moi mais je n'arrive pas à leur parler vraiment et leur dire ce que je ressens. Je ne sais plus quoi faire, je veux la revoir je ne supporte plus de ne pas l'avoir à mes côtés. J'aurais besoin d'aide et de conseils s'il vous plaît.
J'ai perdu ma maman début décembre et c'est super dur. J'ai certes 30 ans mais j'ai consacré 7 ans à rester à ses côtés pour m'occuper d'elle car pas le choix. Les gens reprennent contact mais bon, ils n'étaient pas et m'ont laissé seule. La famille très peu de soutien car tous loin et une grosse partie est très âgée. Évidemment pas de travail donc rester là journée entière dans cette maison froide et sombre... Je fais des cauchemars plusieurs fois depuis cette semaine et c'est pas facile. Je ne suis pas bien aidée. De plus mon frère de 35 ans ne fait aucune tâche ménagère et ne veut rien gérer niveau papiers, j'ai aussi une maladie auto immune et une fatigue chronique. Il a vendu les placards, table pour une bouchée de pain. Il a déjà prévu de débarrasser la maison demain et je redoute ce moment dans quelques jours car je vais devoir rester dans une maison vide et froide en attendant. Son objectif est que j'aille habiter avec lui alors que j'aurais voulu attendre le printemps, faire ça tranquillement que le soleil arrive et surtout attendre d'avoir un logement social, là je vais devoir habiter avec lui et je n'ai plus envie de devoir faire les choses pour quelqu'un d'autre.
Donc je pense sérieusement à devenir SDF. Mais quoi qu'il en soit, maman me manque infiniment et les frais pour le reste sont chers quand on est pas aidé (mon frère est très radin).
Bonjour, j’ai perdu mon conjoint, mon amour, le 11 novembre 2022, J’ai découvert que j'étais enceinte de notre premier enfant le 25 novembre et j’ai fait une fausse couche et un curetage le 3 février 2023.
Une succession de chocs et de chagrin qui laisse perplexe, le sentiment que tout s'effondre, des millions de questions sans réponses. Il y a des insomnies, des crises d’angoisse, de la colère, de la culpabilité, sentiment d’injustice, des grosses périodes de pleurs et d’isolement.
Je me suis accrochée à ma grossesse pour me relever de son départ, mais ça été de courte durée.
Aujourd’hui je m’accroche à notre amour, nos souvenirs, nos projets. Être entourée c’est bien mais pas toujours efficace car le mal est profond et à l'intérieur. Ne pas hésiter à rester bienveillant et prendre le temps de pleurer et faire ses deuils.
Courage à nous tous
J'ai malheureusement perdu 2 personnes importantes dans ma vie, ma marraine au mois d'Avril 2022 & ma mère le 31 Octobre 2022. Ma tante était malade depuis plusieurs années, nous savions qu'elle partirais vite après avoir arrêté ses traitements pour le cancer. Mais ma mère a été une vraie surprise. J'essayais de la contacter depuis une semaine. J'ai été chez elle la semaine avant, un mercredi, j'ai appelé et entendu son téléphone mais je me suis dit qu'elle devait l'avoir oublié car contrairement à nous elle ne le traîne pas partout avec elle. Le Lundi 31 Octobre j'ai décidé de faire venir la police pour qu'ils ouvrent la porte de l'appartement et c'est à ce moment-là qu'on a appris quelle était partie, probablement dans son sommeil puisqu'elle était couchée confortablement dans son lit.
Selon le coroner ça faisait quelques jours. Je m'en suis voulue et encore aujourd'hui de ne pas avoir poussé ma recherche la semaine d'avant, je l'aurais trouvée avant. J'ai beaucoup de misère à accepter son départ mais je suis certaine quelle doit être bien.
J'ai perdu en l'espace d'un mois 3 personne importantes de ma famille. Ma marraine le 23 décembre 2022, mon oncle une semaine plus tard et le 19 janvier ma mère est également partie. Depuis, j'ai du mal à sourire. J'ai l'impression que les seules émotions que je peux ressentir sont la colère et la tristesse.
On dit que ça passe avec le temps mais je n'y crois pas. On ne se remet jamais d'un deuil, on apprend juste à vivre avec.
Bonjour, sincère condoléances à tous pour la perte de vos proches. Une douleur que nous comprenons tous à notre manière. Ma mère est partie en 7 jours aux soins palliatifs le 18 novembre 2022. Au début du mois pour moi elle était normale et allait bien, on discutait chez elle à l'extérieur, on parlait même de Noël. Je l'ai revue deux semaines plus tard et elle avait perdu 30 livres, ce fut le choc! Elle a décidé d'aller à l'urgence étant donné qu'elle ne se sentait pas bien. Jamais j'aurais imaginé qu'elle avait une grave maladie sans aucune chance de survie, mais elle mourrait déjà à ce moment-là. Le verdict tombe, cancer généralisé! Elle est entrée aux palliatifs le jeudi et j'avais passé un bon moment avec elle le dimanche, elle avait dit vouloir manger des sucettes glacées au bleuet que je m'apprêtais à chercher la semaine suivante pour son bonheur. Mais le mardi le docteur m'appelait en avisant que la situation avait drastiquement changé, il m’a avisé qu'elle devrait être piquée dans un coma. Lors de sa mort, après deux jours sous sédatif, j'étais là et elle est partie sereinement. Suite à cela j'ai commencé à me sentir mal à mon tour… Douleur au bas ventre, rétention urinaire (si c'en était vraiment, je ne sais pas) et je me suis sentie mourante… Je priais Dieu exagérément et je me sentais en fin de vie, d'une maladie généralisée moi aussi! Du moins j'y croyais. J’ai commencé à courir les services médicaux (echo, scanner, test sanguin), le docteur m'avait donné un anti dépresseur... Malheureusement le médicament n’a fait effet qu’un mois et demi plus tard. Bref j'ai vécu un gros problème psychologique et c'est avec le recul que je m'en rends compte. Il est important de soigner un deuil avant que cela ne prenne possession de notre propre vie émotionnelle et physique. Je vais mieux maintenant et elle me manque mais je sais que nous n'avons pas le contrôle sur la mort... J'accepte un peu ce départ et cette rupture déchirante qui est la perte d'une mère. Merci.
Bonjour, pour ma part j'ai dû mettre fin à ma grossesse le 4 août 2022, j'étais à 3 mois de grossesse. Une douleur immense de l'avoir perdu… un petit être parfait mais avec un handicap énorme. Ce deuil a été très difficile, et puis 7 mois s'écoulent et là je viens de perdre ma maman le 15 février 2023. Je sais qu’elle est plus là mais elle et partie avec un cancer déclaré si vite.
Aujourd'hui je me sens seule et surtout vide et depuis que j'ai embrassé ma maman j'ai mal aux lèvres, je sens une chaleur constante, qu’est-ce que cela veut dire? Du coup je suis en deuil de deux personnes et c’est très dur.
J'ai perdu mon Époux le 19 avril 2022, AVC foudroyant, j'ai subi un énorme choc, impossible d'avaler quoi que ce soit pendant deux mois, à part boire de l'eau. Il était l'amour de ma vie, plus jeune de 12 ans. Je suis bien entourée, mais il me manque énormément, je n'arrive pas à comprendre ce qui m'est arrivé. Une très grande souffrance s'est installée. 32 ans de vie commune, j'ai ma petite chienne Yorkshire qui me tient compagnie.
J’ai perdu ma maman le 21 février d’un cancer du poumons avec métastases au cerveau. Étant aide soignante avec mes deux sœurs nous nous sommes occupées de ma mère jusqu’à la fin car son souhait était de rester chez elle pour finir ses jours. O n’a dû la changer, la voir s’éteindre, ont dormait au pied de son lit car fallait surveiller, elle faisait des crises d’épilepsie… Elle a souffert même si on a tout fait pour qu’elle souffre le moins possible. Pendant que je m’occupais d’elle, je le faisait machinalement comme un robot mais quand elle est partie je me suis effondrée…
1 mois après j’ai ressenti des grosses douleurs dans le corps, surtout bras et jambes, et du coup ça ne se calme pas, mon médecin ne me prend pas trop au sérieux. J’ai l’impression d’être dans un cercle vicieux entre la tristesse qui est intense car elle me manque énormément… et en plus la douleur…
J'ai perdu mon papa le 4 avril 2023. Ça fait mal! Il perdait la tête, souffrait de la maladie d'Alzheimer, de démence, d'angoisses incontrôlées sans la bronchite pulmonaire chronique obstructive. Il y a quatre mois, il nous a été conseillé de le placer en maison de retraite. Il ne voulait pas alors que le maintien à domicile était difficile. Il s'est retrouvé en pavillon fermé d'une maison de retraite où il fut bourré de tranquillisants. Son état s'est vite dégradé, la COVID l'a emporté alors qu'il était vacciné... et que les gestes barrières ont été levés. C'est terrible. Je m'en veux de l'avoir fait placer dans une maison de retraite. Alors que son état se dégradait, je n'ai compris que 48 heures avant son décès que le départ était imminent. Il est mort dans le confort des soins palliatifs mais pendant 4 mois... ce fut un chemin de croix. J'ai le sentiment que je n'ai pas été au rendez-vous de l'amour, de n'en avoir pas assez fait pour l'aider, l'aimer, le soutenir. Je me console en me disant qu'il m'a donné la mission de rendre heureux ses petits-enfants. Ce sera mon rôle de père. Heureusement que ma femme est là bien que je trouve qu'elle n'a pas été au rendez-vous de l'amour pour venir en aide à mon père, sans doute pour se protéger.
Bonjour, merci beaucoup pour cet article ! Personnellement pour maintenir la forme, j’ai fait appel à une entreprise de coaching sportif à Bordeaux, je vous recommande!!!
Un peu avant le décès de ma mère en 2019, à 72 ans, j’avais perdu du poids, la sachant malade, et on m'en avait fait la remarque le jour de son enterrement. Autrement j'ai beaucoup pleuré son départ. Première grande perte de ma vie. Je ne me souviens pas d'autres symptômes. Pour mon frère aîné mort d'un cancer huit mois après elle, il y a eu bien sûr les larmes mais aussi les nausées qui ont commencé quand j'ai revu les enfants de mon frère, peu après son enterrement. Signe pour moi d'une non-acceptation de ce qui venait d'arriver et de voir mes neveux perdre leur père. Ces nausées ont persisté jusqu'à mon retour dans ma propre famille (je vis à 900 km). Envie de voir personne aussi et c'est là que le début de confinement juste après m'a été salvateur car j'avais l'impression que tout le pays était en deuil avec moi. Mine de rien cela m'a beaucoup aidée. Et puis quand ce fut au tour de mon père onze mois plus tard, à 85 ans, j'avais de la peine bien évidemment mais pas d'autres symptômes, vu son âge je l'ai beaucoup mieux accepté comparé à ma mère et surtout mon frère. Oui, les symptômes dépendent de beaucoup de choses. Pour mon frère, plusieurs mois après, un rêve m'a fait réaliser que je n'avais pas réglé ce problème d'acceptation de sa disparition et j'ai donc fait de l'EMDR pour pouvoir tourner la page émotionnellement et continuer à vivre, tout en le gardant à jamais dans mes pensées.
J'ai perdu mon mari il y a un peu plus de 6 mois d'un cancer métastasé foudroyant. Il est parti en 3 mois et demi aux soins palliatifs. Nous avons passé 40 ans ensemble et avons concrétisé cet amour en nous unissant aux soins palliatifs.
Ce que je voulais dire ici c'est que je suis seule; terriblement seule. Nous n'avions pas eu d'enfants, j'ai un frère mais c'est comme si je n'en avais pas. Je ne suis pas entourée, je n'ai trouvé que l'alcool pour pallier à mes terribles angoisses depuis que ma moitié est parti. Je vous souhaite à tous et toutes beaucoup de courage. Pour ma part je ne vois plus la nécessité de continuer sur cette terre sans mon mari.
Bonjour,
J’ai perdu ma maman brutalement le 30 juillet. Un choc inouï. Elle avait 91 ans et en pleine forme (apparemment…). J’ai beaucoup pleuré et là je suis passé en phase de fatigue physique et émotionnelle (j’ai 67 ans). Heureusement je suis bien entouré (femme, enfants, petits enfants).
On a beau savoir que c’est dans l’ordre des choses, c’est cependant inaudible pour le moment. Et puis toutes les démarches administratives alors qu’on est dans le cirage… Je maintiens le sport quasi tous les jours même si mon niveau s’est écroulé pour le moment mais ça me fait BEAUCOUP de bien... je recommande.
Bon courage à vous tous.
Bonjour, j'ai perdu mon épouse le 1er juin 2023, d'un anévrisme au cerveau. Le 4, les enfants nous auraient fêté notre 40e anniversaire de mariage. Au début oui c'était la colère, ensuite l'aide des enfants et des personnes proches, j'ai compris bien des choses comme le pourquoi c'est arrivé, ça m'a mis un petit baume sur le cœur. Mais maintenant après 2 mois et demi, on dirait que je replonge, je pleure tout le temps. Je rencontre une travailleuse sociale, ça me fait du bien de parler, mais de ce temps-ci je suis complètement anéanti. J'essaie de sortir de la maison souvent, parce que c'est plus pénible à l'intérieur, je ne sais plus quoi faire.
Je suis en train de perdre un de mes fils, je suis en plein dedans. Et je n'ai aucun soutien de mon conjoint, c'est moi qui ai mal, mais c'est lui qu'il faut consoler, alors que je sais qu'il ne connaît pas le sens des mots "compassion" ou "empathie". J'ai pris la double peine...
Bonjour à tous,
J'ai perdu mon papa il y a 4 mois et demi et depuis ma vie a pris un autre sens. Je ne comprends plus très bien ce que je fais là, mes enfants de 5 ans et 1 an me poussent à m'accrocher. J'ai bientôt 33 ans et mon père était une partie de moi. J'ai beaucoup de symptômes encore maintenant mais ceux qui dominent sont les angoisses et tensions musculaires ainsi qu'une sensation étrange depuis l'annonce du décès, une sensation de tête embrumée, d'un cerveau anesthésié, une tête trop pleine ou trop vide et également des pensées obsédantes concernant mon papa tout au long de la journée et même au travail. Crise de larmes et j'en passe. Voilà mon quotidien aujourd'hui. Mon père était toute ma vie, étant mère célibataire il m'aidait énormément dans la gestion et l'éducation de mes fils. Je me sens abandonnée mais je ne lui en veux pas. Il s'est éteint à 67 ans et je ne l'accepte toujours pas .
Papa, tu me manques tellement, je t'aime d'un amour infini.
Bonjour,
Je viens d’apprendre que mon mari a un cancer du poumon. Je me dis prépare-toi ma grande ça va faire mal. Après 55 ans de mariage, comment vivre sans mon amour? À la retraite tous les deux nous voulions faire quelques voyages, la covid est arrivée et nous a volé deux ans. Maintenant la maladie, tous nos rêves s’éteignent. Il faut que je reste forte pour lui, quand je suis seule je panique, mon cœur se gonfle de douleur. Je voudrais tellement lui arracher ce mal. Je souffre en silence déjà, j’ai peine à imaginer la suite.
Bonjour, J'ai perdu mon amie togolaise Amivi il y a bientôt 4 mois, de manière prématurée, la faute à un mélanome diagnostiqué tardivement. Elle avait partagé au plus près de moi deux expatriations professionnelles, et nous avions des projets de vie qui sont tombés subitement à l'eau.
J'ai pu assister aux obsèques sur place sans avoir tout d'abord de symptômes physiques notoires, mais les répercussions se sont ensuite considérablement accentuées 3 semaines après, avec à la fois une perte d'équilibre, une fatigue extrême, des spasmes musculaires, des fourmillements/engourdissements, de l'arthrose aux pieds et aux mains, une vision troublée et une hypersensibilité aux bruits. Beaucoup de ces symptômes perdurent actuellement, mais le tonus revient petit à petit, notamment grâce au sport, que je fais de manière encadrée, et progressive. Je fais des séances de kiné, de renfort musculaire et il y a déjà des progrès certains enregistrés en un mois. Je suis également une alimentation saine et n'ai pas encore suivi de consultation psychothérapeutique, même si j'ai pu mettre des mots sur ma douleur, auprès de proches, des amis ou de la famille. Dans la mesure du possible, je ne refuse pas les invitations sociales, même si cela demande des efforts. Chaque jour ou presque, j'essaie d'en faire un peu plus, à mon rythme et en attendant des jours meilleurs.
Bonjour… J’ai perdu une amie qui m’était très chère en 2016, suivi d’une évaluation de mon garçon étant avec des troubles neurologiques tels que déficience intellectuelle et autisme modéré sévère. J’ai dû me battre avec le système pour démontrer mes talents de maman pour finalement m’avouée vaincue et devoir placer mon fils dû au manque d’aide de répit d’accompagnement… Pour ensuite faire un accident orthopédique, une chute et une opération à la hanche et par la suite me faire lancer des papiers de justice pour me faire arracher ma fille durant cette longue et dure période. Et on ne parle pas de mon enfance où j’ai été négligée… involontairement. Et devoir accepter de me faire contrôler par le père de ma fille de mauvaise foi de sa part. Donc plusieurs deuil, fatigue totale, insomnie, anxiété, tristesse, incompréhension… Je dormirais à tous les jours toute la journée. Je me demande comment faire pour traverser ce moment… j’ai tellement de deuils à faire. J’arrive pas à commencer à la ligne de départ. Bref beaucoup d’amour à tous ceux qui vivent de moment difficile.
J'ai vécu 5 décès en 6 mois et ce jusqu'aux derniers souffles et seule! Depuis douleurs incessantes et paralysie dans les mains et bras. Tous les examens ont été faits plus médecines parallèles. Rien. Diagnostic: chocs émotionnels!! De nos jours ne pas savoir me soulager!!?? Si quelqu'un se reconnaît dans mon témoignage merci de me répondre.
La perte d'une maman est une blessure ouverte. Jamais elle ne pourra se refermer. Notre cœur saigne chaque jour tellement ça fait mal. Je pense que c'est elle notre premier amour et qu'elle vivra à jamais dans notre esprit. Maman je t'aime à tout jamais. bira
Perdue... je suis perdue depuis 19 mois... j'ai perdu l'Amour de ma vie après 4 ans de combat contre un cancer incurable du cerveau. J'aimerais tant le retrouver mais il m'a laissé la mission de veiller sur nos 5 enfants, J'avance pas à pas tout en lui redisant mon amour chaque jour et chaque nuit. Les symptômes varient d'une période à une autre, les crises d'angoisse face à l'avenir et en traversant les dates importantes, les maux de têtes réguliers, et surtout, le sommeil qui fait défaut... parfois je dors sereinement mais la plupart du temps, mon sommeil est très perturbé et cauchemardesque.
Pourtant, j'aimerais dormir surtout quand Mon Homme vient dans mes rêves, ces matins-là, j'aimerais pouvoir dormir longtemps pour garder sa présence...
La survie est sans saveur et sans joie de vivre, mais j'essaie de sourire la plupart du temps pour vivre les journées et laisser nos enfants avancer, pas facile de faire semblant!
L'amour éternel qui nous lie Mon Doudou et moi me tient debout, c'est très dur, d'autant que les amis se sont éloignés avec la maladie. Aujourd'hui, je ne compte plus que sur moi et Mon Étoile.
Bonjour à toutes et tous,
Comme certains et certaines d'entre vous, j'ai perdu ma maman chérie le 6 septembre dernier. Cela va faire bientôt 5 mois. Je vivais avec elle depuis 23 ans, date où mon papa est décédé. J'ai eu, après 2 mois de stress intense, une accalmie émotionnelle où j'avais retrouvé un peu de joie. Les fêtes de fin d'année se sont passées dans une espèce de "mais que s'est-il passé dans notre vie" (J'ai 1 frère marié, qui est papa et bientôt grand-père), mais j'avais l'impression de remonter la pente.
Depuis le début de l'année je suis en proie à une tristesse absolue, des angoisses, des crises de larmes, et la peur de l'avenir. Je ne sais pas combien de temps je vais souffrir, car le deuil provoque une grande souffrance. Quand je vous lis toutes et tous, je me dis que tout est normal, que mon deuil doit se faire et que les moments par lesquels je passe sont "normaux". Mais c'est souvent insoutenable...
J'espère retrouver le goût de la vie pour que mes parents soient fiers de moi, et pour que je puisse faire honneur à cette vie qu'ils m'ont donnée.
Je vous souhaite à toutes et tous beaucoup de force et de courage, en attendant des jours "meilleurs" où nos souvenirs de nos chers disparus, seront joyeux et nous porteront.
Bonjour à tous.
Tant de messages qui bouleversent l'esprit. Je souhaite avant tout du courage à tous ceux qui vivent la perte d'un proche.
Pour ma part j'ai perdu ma maman il y a à peine 3 semaines. Depuis je ressens un très grand vide malgré le fait que je sois maman de 3 enfants. Avant sa perte, elle était atteinte d'une démence fronto-temporale et de ce fait j'étais déjà passée par un deuil blanc qui m'a permis malgré tout de me préparer au pire. Aujourd'hui j'ai comme une impression d'avoir perdu ma maman une seconde fois, quelque chose d'inexplicable qui me perturbe dans mon quotidien. J'essaie de m'occuper un maximum, de sortir, échanger et essayer de faire quelques activités avec mes enfants pour ne pas montrer ma douleur. De l'extérieur je donne l'impression que tout va bien mais de l'intérieur je suis rongée. Sachant que je vie à côté de cela une dépression depuis plusieurs années ou du moins j'ai vécu car à ce niveau-là je suis un peu perdue.
Entre la perte de mon père puis de ma mère et la séparation avec le père de mes enfants ohhhh que ça fait mal. Je ressors de tout cela que la vie est faite d'une multitude d'épreuves que l'on peut tout de même surmonter si on s'en donne les moyens par la foi, la force mentale, les enfants si on en a et surtout par la patience car il y aura toujours une lumière au bout du tunnel ici-bas comme dans l'au-delà.
Je témoigne et commente jamais en général sur internet mais je pose cela ici comme une manière de me libérer, me délivrer mais aussi pour se soutenir dans nos épreuves respectives. Soyez tous forts pour ne pas que cela impacte sur votre santé mentale et/ou physique.
Courage à tous.
J’ai perdu l’amour de ma vie il y a 3 semaines. Il avait subi une greffe de cellules souches il y a 1 an, greffe qui fonctionné très bien. Mais début novembre, après le vaccin du covid, je constate qu’il perd l’équilibre. J’en avertis l’ipc à Marseille qui le suit et après irm cérébral et ponction lombaire ils détectent une LEMP déclenchée par le virus Johnson Cunningham et ils n’ont aucun traitement ni vaccin. Ils ont tenté une injection de lymphocytes donnés par ma fille aînée qui avait déjà donné ses cellules souches. Ce virus est très mal connu quant à sa réactivation, on sait seulement qu’il se réactive chez les personnes très immuno- déprimées. Il s’est battu comme un lion tout d’abord pour sa greffe et dernièrement contre ce virus qui attaque le système nerveux central. Il se paralysé d’abord tout le côté gauche, ensuite la bouche, puis plus aucune force pour se tenir debout. Il se voyait se dégrader mais nous on s’en foutait, on voulait le garder même comme ça. Le mardi 2 janvier il est entré à nouveau à l’ipc, il était à la maison depuis le 23 décembre donc le 2 il est réentré pour évaluation. Quand ils l’ont installé dans le lit et cherché à le perfuser, car ses veines étaient très compliquées à piquer, donc après tout ça, il m’a demandé à boire. Je l’ai fait boire à la paille comme d’habitude, il a toussé 2 fois comme d’habitude, les petites fausses routes, et là ses yeux se sont très grand ouverts et le corps s’est raidi, J’ai appelé au secours, de suite ils sont venus à 10 dans la chambre m’ont fait sortir, et sont venus m’annoncer que c’était fini. L’horreur et la souffrance ne me quittent plus. Il était tout pour moi, 51 ans de mariage ensemble depuis l’âge de 16 et 20 ans. Je n’envisage absolument pas de vivre sans lui. C’est totalement impossible, il était encore plein de projets, il n’avait que 70 ans. Et je culpabilise de l’avoir fait boire. L’hôpital dit crise d’épilepsie et arrêt cardiaque et moi j’ai peur que ce soit la boisson qui ait fait fausse route et que je l’aie tué.
J'ai perdu ma mère il y a un mois à 96 ans et 28 kilos. Elle avait une forte démence et ne s'alimentait plus. J'ai mal partout, je dors mal, cauchemars, bref je suis épuisée. En fait j'étais sa proche aidante. Je veux avancer mais c'est très dur...
Bonjour à toutes et à tous,
J'ai moi-même perdu mon mari d'une mort violente, il s'est pendu voilà maintenant 4 mois, c'est moi qui ai découvert le corps.
Cela faisait 40 ans que nous étions ensemble et après ce type de décès, une culpabilité énorme m'a envahie. J'ai retourné la journée dans tous les sens en me demandant ce que j'aurais dû faire ou ne pas faire.
Le suivi par une psychologue m'a été indispensable. Je reconnais que cela m'a fait du bien, j'arrive maintenant à zapper les horribles images qui m'apparaissent encore et à chasser peu à peu la culpabilité. Il est vrai que lorsqu'ils ont décidé de partir, il paraît que l'on ne peut pas faire grand-chose. Cela me réconforte peut-être un peu ! Le plus dur pour moi c'est lorsque la nuit je rêve que l'on est ensemble et que je lui demande pourquoi il a décidé de partir, par contre je n'ai jamais de réponse, la journée qui suit est très dure et j'ai beaucoup de mal depuis à me lever le matin.
Je suis seule depuis le décès. J'ai une de mes filles qui n'habite pas près de moi mais qui m'appelle régulièrement. Je me suis rendu compte que les personnes que l'on croyait proches, en fait ne vous contactent pas et ne songent pas ou n'osent pas vous appeler. Ce qui rend la situation encore plus difficile et on se retrouve dans un isolement complet.
C'est dur en effet et les témoignages que je lis ci-dessus me bouleversent. Je vais tout de même continuer à avancer car mon mari l'aurait voulu ainsi. Il est toujours avec moi et ça je le sais, il est là pour m'aider.
Je souhaite beaucoup de courage à vous tous qui connaissez ce deuil si difficile à accepter.
Bien à vous.
Bonjour, le 21 novembre 2023 mon conjoint a eu un accident de la route et il est décédé le 1er décembre 2023. Ça faisait 4 ans que l'on se connaissaient. Depuis ce peu de temps, j'ai perdu du poids, environ 10 livres. Pourtant je mange de bonnes choses, mais je dois me forcer aussi pour manger... La peine m'envahit tout le temps. C'est pas facile de voir son médecin non plus... J'ai 82 ans et je demeure en dehors de la ville mais mes enfants s'occupent de moi. Merci de me lire.
Mon époux est décédé en juin 2021 après 11 jours de réanimation suite à une intervention chirurgicale qui lui a été fatale pour raison inexpliquée... Nous nous étions connus à l'âge de 16 ans et il est décédé à 67 ans après 48 ans de mariage... On avait des projets pour son retour à la maison, qui aurait pensé à cette issue? Le choc a été brutal. J'ai mis deux ans et demi pour faire le deuil de mon mari. Au quotidien, il m'a fallu me noyer dans nombre d'activités diverses pour combler ce grand vide. On peut remédier à la solitude, mais pas à l'absence. Aujourd'hui je peux parler sereinement de lui, de nous, le plus souvent sans boule dans la gorge ni larmes aux yeux et je souris même en me remémorant quelques souvenirs. Pour autant, je ne cesse de l'aimer, bien au contraire, je pense sans cesse à lui, et il est devenu ma seconde peau. Je souhaite à tous ceux qui vivent un deuil de ne pas perdre courage.
Bonjour,
J'ai perdu mon fils il y a presque un an. Au début j'étais détruite mais sur les nerfs, à ce jour je suis détruite et mon corps fatigué, j'ai mal partout, je dors mal, est-ce normal?
Bonjour, J'ai perdu ma mère le 30 mars 2024 et je n'arrive pas à accepter sa mort. Je l'ai retrouvée gelée dans son lit au matin après 5 mois de combat contre une carcinomatose péritonéale, elle était mise sous assistance respiratoire à l'hôpital et nous a quittés dans l'après-midi. Il ne se passe un jour sans que je ne repasse cette journée dans ma tête, elle n'a pas eu le temps de me dire un dernier mot, elle avait tellement envie de vivre, elle était une battante ma mère, malgré sa perte de poids énorme et une occlusion intestinale sévère, elle faisait tout pour nous rassurer... elle souffrait en silence. Ça fait une semaine qu'on l'a inhumée et depuis je me réveille chaque matin avec une sensation de lourdeur dans la poitrine, je pleure et je suis submergée d'une tristesse énorme, de colère, de remords, je n'arrête pas de me demander pourquoi elle? Elle allait toujours à l'hôpital pour veiller à sa santé, comment a-t-on pu ne pas détecter ce cancer plus tôt, ça relève de l'incompétence de nos médecins en Haïti... je regrette tant. J'ai 24 ans et je ne veux plus rien faire de ma vie, avec mes deux sœurs et mon père, on se soutient mais j'ai toujours été la plus sensible, je ne peux pas passer à autre chose car maman est partie trop brutalement et a souffert toute sa vie (santé précaire) elle n'a pas eu le temps de voir mes réalisations, elle qui s'est tant battue pour nous offrir une vie convenable, elle me verra pas me marier... J'ai besoin d'aide car j'ai toujours été quelqu'un de pensive et solitaire... là maintenant ça m'étouffe plus que jamais.
Bonjour, j'ai perdu on fils unique à l'âge de 32 ans d'une crise cardiaque,
le 27 décembre 2021. C'est trop dur pour moi, je pleure quand je me retrouve seule, il me manque mon amour, je ne m'en remets pas et je n'ai pas de soutien.
Bonjour ,j'ai perdu l'amour de ma vie début octobre 2023 et depuis je suis très souffrante, mes émotions sont à fleur de peau. Ça faisait 32 ans que nous vivions une très belle histoire d'amour fusionnelle... Les médecins oncologues urgentologues m'ont avisée madame votre mari est en phase 4 d'un cancer du foie et poumons. J'en revenais pas étant donné qu'on avait un médecin de famille qui nous faisait passer assez souvent des prises de sang 2 fois par année. J'ai cru devenir folle en entendant cette nouvelle.
Depuis, c'est une grande tristesse qui m'habite. En plus, il avait 12 ans de moins que moi, jamais j'aurais cru qu'il partirait avant moi. Après 8 mois de deuil j'ai compris que je ne pourrais jamais l'oublier, nous étions si bien ensemble. Mais bon, je sais que je me dois de l'accepter, ça va sûrement se faire un jour je n'en sais trop rien. Un jour à la fois c'est maintenant ma devise. Merci !
J’ai perdu ma nièce de 45 ans il y a peu. J’arrive pas à dormir ni l’après midi ni le soir, je me sens pas au bout de ma forme. J’y pense plus j’y pense, j’aimerais que ça cesse dans ma tête.
Bonjour Fontaine evelyne, J'ai perdu mon frère à 32 ans aussi de la même chose... le 1er mai 2024. Ça fait tellement mal pour moi et ma famille. Je ne crois pas que je vais être capable de m'en remettre. Et surtout pas mes parents. Je n'ai pas de mots pour décrire cette douleur. Ils étaient tout pour moi, pour nous. J'aurais tant voulu qu'il soit heureux.
J'ai perdu ma mère et je ressens beaucoup de chagrin. Je suis dépressive et je n'accepte pas son départ. Je n'accepte surtout pas de voir que sa vie a été très difficile. Je me sens seule dans cette épreuve car j'ai ni frères et sœurs.
caroline, 21 juin 2015