Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de prendre la parole. Mais dans une situation de nervosité, les gens font parfois des choses qui peuvent interférer avec la capacité du public à se concentrer sur leurs paroles.
Quelques petits trucs
Les suggestions suivantes peuvent vous aider, surtout si vous n’avez jamais parlé en public :
- Portez des vêtements qui conviennent à l’événement. Une tenue inappropriée pourrait distraire les gens de vos paroles.
- Exercez-vous à lire votre éloge à haute voix avant la cérémonie funéraire, seul ou devant un proche. Cela pourrait vous aider à polir le texte, à respecter le temps qui vous est alloué et à mieux contrôler vos émotions le jour même.
- Assurez-vous d’être debout au moment de faire l’éloge funèbre. Même si vous vous sentez mal à l’aise et un peu exposé, cela aide à mieux projeter votre voix, et les gens peuvent aussi mieux vous voir.
- Restez immobile et calme. Des gestes nerveux et trop amples peuvent distraire l’auditoire.
- Essayez de ne pas lire mot à mot, mais de parler dans vos propres mots.
- Parlez lentement. Lorsque nous sommes nerveux, nous avons tendance à parler trop vite. En parlant lentement, vous donnez aux gens le temps de réfléchir à ce que vous dites. Et si vous êtes dans une grande salle, parler lentement vous aide à projeter votre voix.
- Ne vous inquiétez pas si vous perdez le fil de votre présentation ou si vous faites face à un moment d’émotion. Faites une pause, prenez quelques respirations profondes et continuez. Personne ne s’attend à un discours parfait. L’auditoire est là pour vous soutenir.
- En plus de célébrer la vie du défunt, un éloge funèbre rejoint deux objectifs des funérailles. Il réconforte les gens en adoucissant leurs pensées. Et il les console d’une façon encore plus large. Chaque personne présente sait qu’elle devra aussi mourir un jour, et l’hommage au défunt les ramène à leur propre destinée.
L’hommage qui est rendu au défunt nous recentre sur notre humanité et sur la dignité de la vie.
Excellentes suggestions et très justes. Merci pour ce message ici.
Irène Brouillette, 4 novembre 2022