J’ai 17 ans. À cet âge si banal où on croit la vie si parfaite... - Vos textes | La Gentiane - Deuil - Entraide
 

J’ai 17 ans. À cet âge si banal où on croit la vie si parfaite...

J’ai 17 ans. À cet âge si banal où on croit la vie si parfaite...

J’ai 17 ans. À cet âge si banal où on croit la vie si parfaite à nos yeux, c’est là que j’ai commencé à comprendre que des péripéties allaient s’enchaîner. Eh oui, il y a trois ans, un jour normal pas si sûr à mes yeux, une date qui restera gravée dans mon cœur lorsque j’apprend le décès d’une de mes copines qui était pour moi ma meilleure amie. Nous venions de terminer notre classe de 4e, j’allais dans un autre établissement pour faire ma 3e. On se parlait un peu moins mais étions toujours aussi proches.

Deux mois après cela, j’apprends qu’elle fut décédée... Un grand choc pour moi qui restai bouche bée en apprenant cela. Les jours passent, je feuillette les articles de journal qui parlent d’elle ; en les relisant une première fois, puis une quatrième et ainsi de suite... Je me suis dit "non, ce n’est pas possible, pas elle, elle va revenir je suis sûre".

Une semaine plus tard arrivent les funérailles : un torrent de larmes pour moi. C’est là que j’ai compris, en voyant nous ses amies puis toute sa famille en larmes et son petit corps dans un cercueil avec une photo d’elle sur le dessus, que c’était réellement fini. Pendant toute la cérémonie, je n’ai pas pu m’empêcher d’arrêter de pleurer. Pendant quelques mois, je ne mangeais plus beaucoup et dormais très peu. À cette époque-là, je m’endormais en pensant et repensant, et le matin me réveillais de très bonne heure.

Quelques années ont passé et aujourd’hui, dans quelques jours, cela fera trois ans qu’elle nous a quittés. Je ne cesse les visites au cimetière et mon chagrin a hélas empiré. Je ne peux m’empêcher de repenser à elle, écrire pour elle, relire ses articles, regarder les photos. Je n’ai plus aucune envie dans le terme de m’amuser, sortir ou faire des soirées, je passe mes journées chez moi, même si il y a des moments où je sors avec des amis, ils ont bien compris que c’était plus comme avant. J’ai souvent pensé à faire mon deuil, mais comment ? Déjà, par où commencer, surtout quand on est toute seule et que personne ne connait cette douleur...

Je t’aime, je t’oublierai jamais.

Tristesse
(France)

Classé dans : Témoignages Publié par : La Gentiane - Deuil - Entraide Date : 30 septembre 2011

Commentaires (0)

Écrivez un commentaire

Veuillez cocher pour indiquer que vous n'êtes pas un robot.
Cette vérification permet d'éviter les courriels indésirables.