Tu nous as quittés si rapidement, nous qui pensions que tu allais bien. Pourquoi ? Tu n'étais pas heureuse dans ce monde ? Tu nous as caché quelque chose que tu étais incapable de supporter ou de surmonter ? Tu nous « semblais » si forte et capable d'affronter de grosses épreuves, mais nous nous sommes peut-être trompés. Si c'est le cas, j'aurais aimé connaître la vraie Catherine, avec sa sensibilité et son grand coeur. Je crois que je ne comprendrai jamais ce qui t'a conduite à t'enlever la vie, et même si tu nous dis que c'est toi la responsable, tout cela demeure une énigme pour moi et le reste de la famille. Aurions-nous pu éviter cela ?
Je suis chez maman et papa, dans les chambres en haut et je pense à de beaux souvenirs tels que nos soirées de cartes à écouter de la musique et à parler de nos amours. Il m'arrive encore parfois de regarder si tu es couchée dans le lit.
J'ai mal de toi, je m'ennuie et je suis perdue. Ton départ me fait si mal à l'intérieur, comme un épée qui me transperce le coeur. Je voudrais tellement te parler afin de comprendre ta souffrance et surtout te serrer dans mes bras pour te dire que je t'aime au plus profond de mon coeur. J'ai beaucoup de difficulté à accepter le choix que tu as fait, et la vie est plus sombre depuis toi. Tu es une fleur qui s'est fanée...
Catherine, je ne t'oublierai jamais et j'espère que tu as su trouver le réconfort et la paix. Je ne regrette pas ton passage dans ma vie mais je n'accepte pas encore que tu nous aies quittés ainsi.
À plus tard dans un autre monde. Nous t'aimons fort toute la famille ainsi que François. La vie continue pour nous, advienne que pourra !
Ta grande soeur qui a beaucoup de peine.
Marie-Pascale XXX
Sherbrooke (Québec)