Hervé,
Tu as décidé de partir voilà maintenant 4 jours ; tu n'avais sûrement pas prévu que ce serait moi, ta voisine et amie qui allait te découvrir.
Tous tes amis sont désespérés et tu ne savais probablement pas à quel point nous t'aimions tous. Nous avons mal. J'ai mal, et je n'arrive pas à sortir de cette tristesse qui me ronge. Il faut du temps, paraît-il, mais les heures sont interminables. Je tourne en rond, je n'arrive à m'intéresser à rien... J'ouvre mes volets et je vois ta maison, je m'imagine ton coucou à chaque fois que tu rentrais...
Comment vivre sans toi et ta femme ?? J'essaie de me persuader que ta souffrance était tellement intense que tu as zappé tout et je souhaite de tout cœur que tu as trouvé enfin la paix.
Ton amie
Laurence
Besançon (France)