Lors du décès par suicide de ma sœur en novembre 2000, ma nièce a composé cette lettre et l'a lue lors de la cérémonie religieuse à l'église. Aline
Un dernier petit mot . . .
Il est difficile de trouver les mots exacts pour exprimer ce qu'on ressent dans de telles situations. Mais je tenais à rendre un dernier hommage à une femme extraordinaire que l'on chérissait tous.
En y pensant, on se rend compte que la vie n'est pas toujours facile et qu'elle défile à une allure que l'on ne peut arrêter ni même contrôler. Mais même par la mort, l'image que nous avions d'elle et l'amour que nous lui portions resteront à tout jamais gravés dans nos cœurs. Bien sûr, les moments futurs à ses côtés se sont arrêtés. Mais les souvenirs et le passé avec cet être que nous aimions tant, cela personne ne peut nous les enlever. C'est donc à ceci que nous devons tous nous accrocher.
Je suis convaincue qu'à l'endroit où elle se trouve, tout est merveilleux et qu'elle est enfin heureuse. Bien sûr nous l'avons perdue, mais elle restera à jamais dans nos pensées et elle deviendra pour chacun de nous l'ange gardien qui nous protégera à jamais.
Ma tante Lili, où que tu sois, nous tenons tous à te dire que nous t'aimons énormément et qu'un jour nous nous retrouverons tous.
Ta nièce Cynthia Morin.
Cynthia (de Amos)