Le 4 décembre 1992, Fabrice est rentré déjeuner, il est reparti à son cours à 13 heures. Comme d'habitude, je lui ai fait un signe de la main du balcon, il s'est retourné, m'a souri, et depuis ce jour il n'est plus rentré. Car au retour du lycée, marchant sur le trottoir avec deux de ses camarades, il a été renversé et tué sur le coup. Il avait 15 ans et plein de rêves. Il dessinait à merveille et voulait en faire son métier. Depuis je vis avec son absence, mais j'ai une fille merveilleuse qui a 27 ans et pleine de talents, que son frère adorait, et grâce à elle, nous continuons de faire vivre Fabrice. Il faut beaucoup de courage, et chaque jour, on marche un peu comme si il y avait un trou devant soi, on évite de tomber dedans et on repart.
Je comprends tous ceux qui sont dans la même situation que moi, ...... courage. En continuant de vivre, nous faisons vivre notre enfant.
Montserrat
Caluire (France)