Mon cher Philippe, tu nous as quittés le 27 juillet 2000. J'ai eu un choc terrible en apprenant la nouvelle, et je croyais que le temps m'aiderait à apprivoiser ton absence, mais je n'y arrive pas. Je ne sais plus du tout quoi faire, à qui parler, car on dirait que ta mort est un sujet tabou. Je suis si heureuse d'avoir pu apprendre à mieux te connaître les dernières années de ta vie mais, en même temps, je me dis que peut-être que la douleur aurait été moins vive si je n'avais pas partagé tous ces beaux moments avec toi.
Je pense à toi et j'ai mal, je souffre tellement ! J'ai l'impression que jamais je n'arrêterai de souffrir, que jamais je ne parviendrai à passer par-dessus... Y a-t-il une fin à la douleur que j'éprouve ?
Mon Dieu aidez-moi ! Aidez-moi à accepter, je n'y parviens pas toute seule. Comment t'oublier ? Tu étais mon cousin mais aussi mon meilleur ami, on n'en a pas deux dans une vie, un aussi bon ami. Je t'aime Philippe et tu me manques terriblement.
Ta cousine qui t'aime,
Marie-Josée
Charny (Québec)