Julie chérie,
Tu nous as quittés précipitamment le 19.11.2003, suite à une opération. Une semaine avant, nous apprenions cet affreux diagnostic, une tumeur au cervelet, tout a été si vite.
Nous ne t' avons jamais quittée à l'hôpital, je ne me rappelle pas du tout de cette semaine, j'étais déjà en enfer. Je me rappelle que tu ne voulais pas que je pleure, alors je m'isolais dans le couloir quand je n'en pouvais plus, imaginer le pire...
Toi, tu étais si courageuse, mon amour, toujours gaie pour ne pas nous effrayer davantage. Mais, je pense que tu savais que c'était très grave.
Tu m'as donné la main après l'opération, tu savais que j'étais là pour toi, ton père aussi était là. Ensuite, tout s'est compliqué et tu es partie 2 jours après.
J'aurais tant voulu partir avec toi, mais il y a ton frère et tes sœurs à la maison qui ont besoin de moi. Tu aurais eu 7 ans le 28.11.2003.
Aujourd'hui, plus que jamais, je te sens près de moi, mais ton absence m'est insupportable. Tu fais partie de mon avenir autant que les autres membres de notre famille. "On est bien tous les 6", tu adorais me dire ; "On ne se quittera jamais, n'est-ce pas maman ? ", me disais-tu. Jamais, mon amour, tu entends, jamais, je ne te quitterai. Je vis aussi pour toi, et j'espère créer une association à ton nom, un jour.
Tu vois, Julie, tu m'as donné tant d'amour en 7 ans, qu'aujourd'hui je me nourris de cet amour et de celui de notre famille pour essayer de vivre ; pour ne pas être tentée de te rejoindre.
Je t'aime, ma Juju.
Ta maman
Sophie
Bersac sur Rivalier (France)
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Tu vois, Julie, lorsque l'on décide de devenir papa et maman, on se pose plein de questions. Pour savoir comment on éduque les enfants. Mais, tu vois, tout cela se fait naturellement, car nous, parents, de notre côté, on vous transmet les valeurs de tolérance, de respect d'autrui, d'éducation et d'enseignement. Vous, les enfants, vous les recevez, les interprétez à votre manière, et, en final, vous nous rendez ces valeurs sous forme de joie de vivre, de gentillesse et surtout d'amour. Avec toi, Julie, de ce côté-là, nous sommes des parents privilégiés, car tu es une source intarissable d'amour pour nous et tous ceux qui te connaissent beaucoup.
Julie, tu nous as appris que l'amour avait un côté pervers, car, au nom de cet amour et pour nous protéger, tu nous as caché que tu souffrais. Jusqu'à ce que la douleur soit insupportable pour toi. Il t'a fallu une force énorme pour affronter cette maladie, mais elle a été plus forte que toi.
Maintenant, c'est à nous, maman, papa, Félix, Léa, et Margaux et toute la famille de capter cette force pour affronter la douleur de ton absence. C'est la dernière leçon que tu nous laisses et c'est la plus importante.
Maintenant, nous te laissons partir dans le monde que tu as imaginé et où je suis sûr que tu es entourée de tes amis les chevaux. Aujourd'hui, malgré ton absence physique, tu vis dans nos coeurs jusqu'à ce qu'on te retrouve un jour. C'est ce qui nous aide à vivre. Nous t'aimons tant, nous t'embrassons.
Ta maman, Papinou, Félix, Léa, Margaux.
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Ma petite Julie,
Quand je pense à toi, je vois tes grands yeux remplis d'amour, ton sourire, et toutes tes petites mimiques, tes petites grimaces, et ça me fait sourire.
Tellement belle, tellement douce et gentille, aujourd'hui, tu es devenue notre ange. Je suis sûre que si tu pouvais redescendre de ton petit nuage, ne serait-ce que quelques secondes, tu nous dirais que tout va bien et que, dans ton petit paradis, tu as rencontré des centaines d'ânes et de poneys sur lesquels tu peux monter.
On a plein de projets toutes les deux. Surtout, ne les oublies pas, et quand je viendrai te voir, on aura toute l'éternité pour faire des bêtises !
Il y a une phrase d'un chanteur que Clémence aime beaucoup et que je trouve très jolie et que je t'adresse :
" Depuis que t'es montée là-haut,
Les anges n'ont jamais été aussi beaux "
Ma petite Juju, tu sais que nous pensons à toi et que nous t'aimons tous très, très fort, pour toujours.
Ta marraine,
Charlène
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JULIE
Julie, si jolie petite fleur,
Ton regard a touché bien des cœurs.
Julie, petite fleur jolie,
Si tes yeux se sont fermés sur la vie,
C'est pour mieux briller là-haut dans le ciel,
Plus fort que deux sombres diamants éternels.
Aujourd'hui il me plaît à penser
Que tu es devenue une fée
Qui chevauche une licorne blanche !
Tes cheveux au vent en toute insouciance,
Tu gardes à tout jamais ton âme d'enfant,
Liée à ceux qui t'aiment par un fil d'argent.
Julie, si jolie petite fleur,
Tes grands yeux noirs ont touché bien des cœurs,
Et tes rires apporté du bonheur.
Julie, petite fleur jolie,
Tu as rencontré tes nouveaux amis,
Ces petits anges qui se rient de la vie.
Que ta route soit pavée d'or,
toi que je nomme enfant sauvage,
Tu gardes ton âme d'enfant, celle des grands sages.
Carminda
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Ma petite sœur Juju,
Pourquoi es-tu partie ?
On t'aimait tellement.
Tu me manques beaucoup.
Gros bisous, ta grande sœur.
Léa