La flamme vacilla, trembla puis s'évanouit,
Dans le noir infini de ce midi glacial.
Le temps paralysé par ce froid hivernal,
Laissa ta frêle lueur partir dans l'oubli.
Pendant quelques secondes s'arrêta là ma vie,
Et mon esprit, dans un tourbillon infernal,
Cherchait la sortie de ce piège de cristal,
Sans jamais comprendre pourquoi tu étais parti.
Parti sans un bruit, sans même un au revoir.
Parti en semant la douleur et le désespoir.
Parti furtivement, sans raison, comme ça.
Juste pour nous, tu aurais pu vivre encore un peu.
Toi, tu nous aurais rendu tellement heureux.,
Moi, je t'aime et je t'aimerai toujours, papa.
Ta fille, Sandrine (17 ans)
Pour mon père, décédé le 24 mars 2004
d'une crise cardiaque.