MICHEL,
Je pensais qu'avec les années, je finirais par t'oublier. Mais c'est faux ! On n'efface pas de sa mémoire quelqu'un que l'on a tant aimé et avec qui l'on a partagé 8 ans de sa vie.
C'était le 24 juin 1985 et plus le temps passe, plus ton absence se fait ressentir. J'étais loin de m'imaginer que l'on puisse faire son deuil si tard. La preuve que si, j'en fait l'expérience. Sûrement parce qu'au début, on ne veut pas y croire, réaliser, comprendre. On garde espoir que ce ne soit qu'un cauchemar, que l'on va se réveiller, ouvrir les yeux et que tout serait comme avant.
Nathalie
Château-du-Loir (France)