Papa,
Suite à ton décès je me sens tout croche, face à ta mort, je suis peiné mais par contre, étrangement, je suis heureux que mon bourreau soit enfin disparu.
Tu sais ma mémoire ne peut oublier toute ta violence face au petit garçon sans défense que j'ai été. Mon cœur et mon corps se rappellent la brûlure au fer à repasser, les coups de « strappes » en cuir, mais je peux te dire que ce qui me fait le plus mal c'est que tu sois décédé sans jamais avoir été capable de me dire : « Je t'aime mon gars ».
J'essaie de te pardonner tes violences mais j'en suis incapable pour le moment mais j'espère en être capable dans le futur... !
Michel
(Québec)