Tania, cette nuit-là, le 31 décembre 1984, tu laissais une chaise vide dans nos salles de classes. Nous avions 16 ans, l'âge des accidents en mobylette, en pleine nuit de préférence, et en plein Réveillon par-dessus le marché. Les années ont passé mais je n'oublie pas : à la fin de chaque Réveillon je prends mon verre de champagne (pour représenter la fête) ou de vin (pour ton sang versé cette nuit-là) et je sors faire une libation sur la route comme le faisaient les Romains ou les Grecs.
Où que tu sois attends-moi ; je vais bien venir par arriver. Je t'embrasse.
Florence
Béziers (France)