Ce poème est dédié à mon grand-père qui est décédé le jeudi 5 février 2004 d'un cancer.
Toi que l'on a aimé
Toi que l'on a aimé...
Tu ne meurs pas vraiment
Tu voyages si loin
Et c'est pour si longtemps
Que l'absence a soudain un goût d'éternité
Et que le désespoir s'installe à nos regrets
Toi que l'on a aimé...
Tu ne prends pas de rides,
Mais parfois ton prénom a un tel goût de vide
Que l'on reste immobile aux frontières du silence
Et que nos nuits s'étoilent de désespoir
Toi que l'on a aimé...
Tu nous parles à voix basse
Pour que tous nos regrets,
Tous nos chagrins s'effacent
Pour que reviennent enfin la paix et le sommeil
Et que nos matins gris
S'habillent de soleil
Toi que l'on a aimé...
Moi je veux croire encore
Que tu es près de moi
Et me veilles quand je dors,
Et dans ce ciel d'amour qui nous semble lointain
Tu es comme les anges
Et tu nous tiens la main
On t'aime
Ta petite-fille préférée,
Charlene
Buon natale, Felice anno nuova