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Plusieurs questions surgiront ainsi que de l'incompréhension. Vous ne comprendrez pas les raisons qui ont pu motiver ce geste. Essayez de ne pas trop vous tourmenter avec cela, des réponses viendront ici et là de manière insoupçonnée.
Sans doute y a-t-il aussi un sentiment de culpabilité qui vous envahit. Vous regrettez certaines paroles ou certains gestes. Éprouver de la culpabilité est un processus normal dans le deuil qui vous accable. Dites-vous bien qu'avec le temps, votre culpabilité se changera en regrets et qu'en bout de ligne il ne vous restera qu'un sentiment d'impuissance face à la mort.
Lors d'un tel drame, vous ressentirez de la colère envers la personne suicidée qui vous a abandonnée, envers Dieu qui n'a rien fait pour éviter cela et envers tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à l'accomplissement de ce geste désespéré. La colère est un sentiment passager, elle passera. Cependant veillez à ne pas vous autodétruire dans la colère ou encore à blesser votre prochain inutilement. Il existe des façons positives de l'exprimer.
Rappelez-vous que vous ne pouviez pas choisir pour l'autre et que le choix du suicide ne vous appartenait pas. Acceptez que, même avec toutes vos intercessions, vos paroles n'ont pu influencer l'être aimé dans sa décision.
Une fois la tempête calmée viendra l'acceptation. Il vous faudra du temps avant d'arriver là. Offrez-vous tout le temps nécessaire. Un deuil par suicide prend plus de temps à guérir. Ne perdez pas patience, un jour vous pourrez dire que vous respectez son choix.
Si vous constatez avoir des idées suicidaires suite au deuil que vous vivez, il faut chercher de l'aide. Des solutions peuvent s'offrir à vous pour traverser ces pénibles moments sans que vous aillez jusqu'à poser un geste irréversible.
Avec la souffrance, on apprend à donner un nouveau sens à la vie, à changer ses valeurs et ses priorités. Il vous est peut-être difficile de croire que vous irez mieux et que vous pardonnerez, mais un jour viendra où vous pourrez vous dire enfin : « La vie continue et je suis heureux d'en faire partie. »