Le 18 octobre prochain, il y aura un an que tu m'as quittée sans me dire pourquoi... - Vos textes | La Gentiane - Deuil - Entraide
 

Le 18 octobre prochain, il y aura un an que tu m'as quittée sans me dire pourquoi...

Le 18 octobre prochain, il y aura un an que tu m'as quittée sans me dire pourquoi...

Le 18 octobre prochain, il y aura un an que tu m'as quittée sans me dire pourquoi. Ce jour pour moi a été le jour le plus horrible de ma vie et le restera pour le reste de mes jours sans toi.

J'ai crié, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, j'ai voulu aller te rejoindre, je t'en ai voulu, je me suis flagellée pour tout ce que je n'avais pas vu ou compris et finalement, à bout de souffle, je me suis rendue à l'évidence que je ne pouvais rien y changer et que tu ne reviendrais plus me dire : « Maman, Je t'aime... »

Je veux que tu saches mon amour que je comprends mieux aujourd'hui quelle devait être ta souffrance intérieure pour poser un tel geste, mais je dois accepter ta décision car je ne peux continuer à m'autodétruire en refusant de le faire. J'ose espérer que tu as trouvé la paix en ton cœur et que tu as trouvé ce que tu recherchais. Je veux que tu saches que je t'aimerai toujours autant et que tu resteras toujours la personne la plus importante de ma vie, comme je te l'ai dit la dernière fois où nous nous sommes vus.

J'ai dit que tu étais un cadeau du ciel, le jour de ta naissance, et je t'ai aimé encore plus avec les années. Et ton départ est pour moi un échec terrible car je ne saurai jamais ce que j'ai pu faire pour que tu sois si malheureux à l'intérieur de ton corps, toi qui était si grand, beau, fort et intelligent. Je n'arriverai probablement jamais à comprendre pourquoi c'est arrivé mais dorénavant, je prends la décision d'avancer avec toi et pour toi.

Je sais que la route sera longue sans toi mais je sais aussi que tu seras près de moi pour m'aider à la traverser. Je sais que tu n'as pas voulu me faire vivre toute cette souffrance mais tu devais être tellement malheureux que tu n'as pas pu supporter plus longtemps et tu as dit : « C'est assez. » Je te pardonne mon amour et je veux que tu saches que je préfère souffrir comme je souffre plutôt que de te voir souffrir comme tu devais souffrir.

Ta maman qui aurait tant voulu que tu lui dises : « Maman, je ne vais pas bien, aide moi. » Dieu seul sait tout ce que j'aurais pu faire pour t'aider si j'avais su à quel point tu étais malheureux mon bébé.

Je t'aime mon fils et t'aimerai toujours xxxxx

Louise
Laval (Québec )

Classé dans : Lettres Publié par : La Gentiane - Deuil - Entraide Date : 11 septembre 2007