e 22 décembre 1999, mon frère s'est suicidé à l'âge de 29 ans. Depuis, mes parents survivent. Je crois encore mon frère vivant. Je n'ai pas fait de deuil. Je ne comprends pas son geste et suis convaincue qu'il ne désirait pas vraiment mourir.
Je revis très souvent les derniers jours avant sa mort. La fin est toujours identique : mon frère mort sur le canapé du salon de mes parents.
Je crois avoir accepté sa mort. Mes sentiments sont ambigus. Continuer à vivre, mais c'est comme si toute une partie de ma vie se trouvait effacée.
Véronique
Voiteur (France)