Il a aujourd'hui neuf mois que ma compagne est partie. La veille, on a préparé son anniversaire ; en surprise, j'avais invité toutes ses amies et famille, cela aurait dû être une belle fête, mais malheureusement cela était une fête d'adieu.
Tout a basculé ce dimanche 27 avril 2008 à 8 h 30. On l'a trouvée inanimée dans la maison et là, c'est la descente au enfers : SAMU, hélico, hôpital, espoir pendant une semaine, et puis ce coup de fil le 5 mai pour nous dire que c'est fini... Le plus dur dans tout ça, le plus horrible pour moi, c'est ce cri du fond du coeur quand j'ai appris à notre petite fille de dix ans que sa maman était partie au ciel soit disant. Cela fut horrible.
Aujourd'hui, plus rien n'est comme avant, on est tous les deux, avec ma fille "Mathilde". On essaie de vivre, combler ce vide, cette absence, ce deuil interminable, si différent de chacun. Je ne comprends toujours pas ce qui nous est arrivé alors que l'on était si heureux. Et pourtant, on doit continuer à vivre, à avancer, à ne pas baisser les bras, Éliane ne l'aurait pas voulu. Alors, pour sa mémoire, on se bat contre ce monde, cette vie et ses souvenirs qui sont les nôtres...
Alain
(France)