Ma belle Andréanne, maman a décidé d'écrire ce matin car la douleur est trop forte. Tu me manques tellement, ma belle Andréanne. Je m'ennuie de toi, je m'ennuie de ta voix, tes câlins, ta petite peau délicate. Rien n'est plus pareil maintenant. Tu nous a quittés ce 1er septembre dernier des suites de cette chirurgie cardiaque qui devait supposément t'améliorer. Mais non, tu es partie, la chirurgie n'a pas fonctionné. Tu avais à peine 10 ans, tu avais toute la vie devant toi. Pourquoi toi, pourquoi nous ?
Ce matin, il neige, et je souffre que tu ne sois pas là, tu aurais été émerveillée ce matin de voir cette neige. Comme j'aimerais te revoir Andréanne. Comment continuer à vivre maintenant ? Sans toi, je me sens vide, je n'ai plus le goût de rien. Je tourne en rond, je te cherche partout. Je sens ton linge, je prends tes jouets, je regarde ton sac d'école, je regarde des photos, c'est tout ce qui reste de toi maintenant, il faut vivre avec des souvenirs.
La vie est injuste, où est cette justice sur cette terre, je n'en trouve aucune. Tu étais tellement gentille Andréanne. Deux mois que tu n'es plus là et je souffre, j'ai mal, la douleur est forte. Maintenant je ne vis plus, je survis à la vie. Chaque matin est difficile, il faut continuer, mais comment ? Plus les journées avancent, plus c'est difficile et les gens ont l'air de penser le contraire.
Tu sais Andréanne, tu es dans mon cœur maintenant, je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai toujours. Tu resteras, toujours, la petite princesse que tu étais.
Maman XX
Nathalie
Beauport (Québec)