Tu es décédée depuis dix ans et j'ai l'impression que c'était hier. Tu me manques beaucoup. Le temps passe, mais il n'y a pas une journée où je ne pense pas à toi. Je te revois, sur ton lit d'hôpital, à faire bonne figure alors que ton cas était désespéré. J'aime me rappeler la façon dont tu prenais mes mains et les bisous claquants sur mes joues de jeune fille. Parfois, avec mes enfants, je renouvelle ces gestes que j'aimais. Maman a le coeur lourd depuis que tu es partie. Elle n'en parle pas beaucoup, mais je le sens.
Les personnes ont beau partir, elles restent indéfiniment gravées dans nos mémoires. Pourquoi ? Il m'arrive de penser à toi et de voir une larme tomber sur mon visage.
C'est le témoignage de mon amour pour toi et du fait que tu me manques énormément. Garde-moi une place bien au chaud à côté de toi, près des anges.
Affectueusement,
Sandrine
(France)