Bouquet d'amour, d'espoir et de couleurs,
Lancé à la vie, à la mort et aux années futures.
Le printemps voile nos tristesses
et nimbe de lumière nos coeurs endeuillés.
Bientôt vous reviendrez,
Êtres perdus à nos regards éplorés.
Nous attendrons aux carrefours de nos angoisses
Ces retrouvailles qui habitent notre présent.
Car la terre est bien trop petite
Maintenant que l'infini est votre gîte.
Nos jours sont trop lents sans la tendresse de vos sourires
Et nos pleurs si amers, si amers...
Voici quelques fleurs pour toi, mon fils,
Pour vous que je ne connais pas, là bas...
Et puis pour vous mes amis du site d'ici
Qui essuyez mes larmes et mon dépit.
Voici cette Gentiane !
Florence
Mudaison (France)