Dis-moi comment vivre chaque parcelle de vie sans toi
Comment capturer le temps passé à tes côtés
Caresser à nouveau ton doux visage
Et me gaver de l'harmonie de ta si tendre voix
Comment t'entendre murmurer mon nom une autre fois encore
Dis-moi le secret de ta présence invisible
Et quelle est la façon de dire adieu...
Lorsque le cœur s'y refuse à chaque instant
Que le frisson entrave la scissure entre là-haut et ici-bas
Quel est l'endroit privilégié où le corps de chair rencontre l'âme à nouveau
Je te vois partout et pourtant tu es nulle part
Tu es ailleurs et pourtant si près de moi
Tu es partout et n'importe où
Je suis ici avec toi et tu n'y es plus
Je suis là-bas et te voilà
La chasse à l'Amour est ouverte
Entre toi et moi...
Tu livres tout ce que tu sais de moi
Et je m'enivre à m'imaginer sans toi
Mes larmes se multiplient à la vitesse de l'orage
Mais le vent vient parfois assécher leurs naufrages
Le vide est rempli de ton être divin
La maison vibre de lumière mais en vain...
Ton fauteuil se languit de t'attendre
Ne restent que les souvenirs si tendres
Décorant les moindres recoins de mon existence
Et ton nom vit sur mes lèvres meurtries
Par l'absence de tes doux baisers
A toi, pour moi, pour nous
Je lève mon verre à ton retour à la maison céleste
Sachant que je te retrouverai un jour
J'attache un sourire à mon visage blême
Que ta brise légère vient parfois caresser
en me disant...d'avancer!
Je t'aime....pour l'éternité!
Ta douce...
Linda
Ste-Cécile-de-Milton (Québec)
Commentaires (3)
Je me réveille, en ouvrant mes yeux sur ce si doux poème.
Qu'il est difficile d'oublier, qu'il est difficile......
MERCI ❤️
Quel beau message, c'est tout ce que je ressens, c'est toute la peine si immense que je vis en ce moment, c'est tout ce que je veux dire à ma conjointe, à toi qui es partie, qui me laisse un vide si grand. J'ai tellement besoin de lui dire comment je suis triste, que je suis vide. Mon mal intérieur est tellement dur à vivre... Mais ce beau poème, je l'envoie à toi ma belle amour, ma femme, ma vie sans toi je ne suis plus rien. Donne-moi la force mon amour.
Quel beau poème Linda... Oui, c'est difficile d'oublier une personne chère... Moi quand j'ai beaucoup de route à faire, j'invoque mon père de me protéger, car il est décédé en 1959 âgé de 51 ans dans un accident d'auto... Je suis certaine qu'il prend soin de moi de là-haut... je suis rendue à 85 ans et je pense toujours à lui... Amen... xxxxxx
Evelyne Vallée Girard, 6 septembre 2024