29 juillet, un mardi
Sans m'avertir tu es partie
Sur la table une note
L'impensable derrière la porte
Ton chagrin était immense
Un mari, un fils, cruelles absences
Le jour ne perçait plus la nuit
Ta peine a tout englouti
Toi ma douce amie
Tu as endormi de façon brutale
Ta douleur, ton mal
Jusqu'à en finir avec la vie
À partir de là, ma vie bascule
Dans ma tête tout se bouscule
Dans mon cœur, le vide me brûle
Partout en moi la peine circule
Cette souffrance insupportable
Issue d'un geste inexplicable
Me laisse tellement vulnérable
Face à cette perte inoubliable
Un véritable raz de marée
A jeté à terre mes fondations
Je cherche désespérément une bouée
Je n'ai plus de convictions
Je suis remplie de doutes et de peurs
J'ai égaré mes repères et mon sens pratique
Ma boussole intérieure
Ignore où est le cœur magnétique
J'ai besoin d'une lumière, d'un phare
Pour me guider dans ce brouillard
Je suis échouée sur les récifs
Mon mal est de plus en plus incisif
Incapable de me projeter dans le temps
Je me raccroche au présent
Une seconde à la fois je respire
En espérant un meilleur avenir
Ma douce amie
Aujourd'hui
Tu es un ange au paradis
Alors, je t'en prie
Aide-moi à libérer mon esprit
Et à reprendre possession de ma vie...
Christiane
Québec (Québec)
Suzanne, ma douce amie,
ouellet, 27 décembre 2016Aujourd'hui
Tu es un ange au paradis
Alors, je t'en prie
Aide-moi à libérer mon esprit
Et à reprendre possession de ma vie
Bon voyage, ma chère amie...