Le 16 janvier 2000, j'ai eu la douleur de perdre mon mari, mort subitement d'un infarctus. Il n'avait jamais été malade. Ma fille a pratiqué la technique de réanimation mais, malheureusement, il n'y avait plus rien à faire. Nous formions une famille unie. Nous avions deux grands enfants. De bons enfants. Après 30 ans de mariage, c'est difficile de perdre quelqu'un que l'on aime. Mon mari était mon meilleur ami, souvent il me devinait. Il a su me rendre heureuse.
Au moment de sa mort et au cours des semaines qui ont suivi, on dirait que je ne ressentais pas trop la douleur. Mais, aujourd'hui, après six mois, je trouve cela un vrai calvaire. Je suis fatiguée physiquement et moralement. Je suis croyante, et je demande au Seigneur de m'aider tous les jours afin de surmonter ma douleur, ma peine. Je dois dire que je suis chanceuse, car mes enfants sont encore célibataires et habitent avec moi.
Merci de m'avoir lu, ça m'a fait du bien de partager ce moment avec vous, qui m'êtes inconnu. J'espère recevoir des partages de gens qui, comme moi, ont une réaction tardive et quels moyens ils ont pris pour y remédier. Merci.
Louise
Saint-Timothée (Québec)