C'était le 29 mai 2005. Une belle journée ensoleillée. Toute la famille réunie pour la fête des mères. Mon plus beau cadeau : mes deux enfants présents à mes côtés.
À la fin de l' après midi, mon fils est parti pour rejoindre son amie, il a dit « Salut tout le monde ». Je lui ai simplement dit « À demain », je ne l'ai même pas embrassé !...
Et puis ma vie a basculé. Un coup de fil « Gendarmerie ». J'ai tout de suite compris et jeté mon téléphone, j'ai su, j'ai crié.
Il nous a quittés, comme il aimait la vie, à fond. Il avait 21 ans, il était blond, beau, très beau, et je l'aimais tant mon bébé.
Aujourd'hui, huit mois déjà après son départ, je suis de plus en plus triste. Il me manque tellement. Bien sûr, vous direz, la vie continue, oui, je vis, nous vivons, mais notre vie n'est plus la même. Je me sens en décalage. J'ai l'impression d'être à part. Moi je sais... Je ne peux plus l'embrasser, le voir, le toucher, le sentir. Moi je sais.
Dominique
(France)