Je souffre de ton absence
Je suis meurtrie par ta souffrance
Qui ressurgissait avec persistance
Il aurait fallu briser le silence.
J'ai mal de mon ignorance
De cette incapacité à percevoir le sens
De tes regards parfois sombres et intenses
Il aurait fallu briser le silence.
Je souffre de ce mal immense
Cette crainte du jugement, de l'intolérance
Cette angoisse face au rejet, ce voleur d'enfance
Il faut briser le silence.
J'admire tes sourires, ton humanisme, ta déférence
Ton humilité malgré ton intelligence
Ce mal insidieux t'a poussé à la délivrance
J'aurais tant voulu que tu brises le silence !
par Christiane
Longueuil (Québec)