Jean-Marie, dans deux jours, c'est la Saint-Valentin, notre fête, et cela fera bientôt six mois que tu es parti. Je veux croire que tu es devenu notre ange gardien, pour Cyrielle, Arnaud et moi. Jean-Marie, tu as été si merveilleux et j'ai eu si peu l'occasion de te le dire. Tu étais un être d'exception, tu ne peux être parti comme ça sans raison. La maladie t'a vaincu, je me plais à croire que tu étais attendu ailleurs...
Jean-Marie, comment veux-tu que je vive sans toi. Tu me manques tant et pourtant tu n'as jamais été autant présent en moi. Pas une seule minute où mes pensées ne dérivent vers toi. Les gens oublient, pensent que le deuil est fait, ils croient que la vie continue, comme un incident de parcours. S'ils savaient. Trop de douleur, trop de larmes, trop d'espoirs anéantis, trop de plaies qui ne se cicatrisent pas... et les enfants qui n'ont rien demandé, et les enfants qui souffrent de voir les autres papas, et les enfants qui connaissent déjà le mot INJUSTICE.
Jean-Marie, nous t'aimons, nous t'aimerons toujours, je t'AIME et je t'aimerai toujours...
Isabelle
Montivilliers (France)