Ce jour-là, ta femme et toi vous nous aviez confié vos deux enfants... - Vos textes | La Gentiane - Deuil - Entraide
 

Ce jour-là, ta femme et toi vous nous aviez confié vos deux enfants...

Ce jour-là, ta femme et toi vous nous aviez confié vos deux enfants...

Ce jour-là, ta femme et toi vous nous aviez confié vos deux enfants pour sortir en amoureux... et que s'est-il passé ? Je ne le saurai jamais... une dispute ? Pourquoi ? Tu es parti vite, tu étais pressé ce soir-là, pressé de quitter ce monde. J'ai vu que tu avais essayé de m'appeler vers 14 h. Qu'est-ce que tu voulais me dire ? Je ne le saurai jamais. Je devais t'appeler ce soir-là pour te dire que tes enfants allaient bien, mais il était 21 h 30, je trouvais que ça faisait tard et il fallait que je m'occupe d'eux.
Aujourd'hui et depuis 6 mois, je regrette de ne pas t'avoir appelé, car c'est à ce moment-là que tu as décidé de partir ; ça aurait pu changer l'avenir...

Je t'aime mon fils, tu me manques tellement. Tu ne m'as pas laissé le temps de te dire combien je t'aime, combien je tiens à toi. Je croyais que tu étais heureux, avec un bel avenir devant toi. Tu es si gentil, si serviable, et surtout toujours très gai. Pourquoi ? Pourquoi ? Tu aurais pu nous parler ? Je ne comprends pas. Tous ces mots que je voudrais te dire... Ta voix me manque tellement que je n'ai jamais effacé ton message sur ton téléphone. Je te laisse un message de temps en temps, mais tu ne rappelles pas.

C'est bientôt Noël, tu vas beaucoup nous manquer. Tu auras ton cadeau comme d'habitude, on le mettra dans le coffre près de ta photo. Ton père t'a offert un cadeau pour ton anniversaire et je
t'ai ramené un souvenir de notre passage en Alsace. Si tu nous vois, sache que l'on ne t'oublie pas, qu'on pense à toi, que l'on t'aime mon fils.

Tu ne nous as pas dit au revoir, pourquoi ? Six mois après ton départ, je ne veux pas y croire, c'est impossible que tu sois parti, tu vas revenir, un jour tu reviendras, peut-être à travers ton fils ? Il te ressemble, oui j'espère te retrouver dans 20 ans.

Tu me manques. On dit que le temps apaise la douleur, mais c'est faux. C'est plus dur de jour en jour.
Rien n'est plus comme avant. J'ai tellement de choses à te dire que j'en ai écrit des pages et des pages. Je les emmènerai quand j'irai te rejoindre, on sera ensemble et tu pourras les lire.

En attendant, je t'embrasse tendrement, mon fils. Je te fais plein de gros bisous. Repose-toi mon ange, je veille sur toi. Je t'aime, ma puce. Bisous.

Mamieno
(France)

Classé dans : Lettres Publié par : La Gentiane - Deuil - Entraide Date : 13 décembre 2007