Les oiseaux ont de la chance,
Je les envie,
Ils peuvent toucher les mains de Mad
qui doit les apprivoiser avec des petits bouts
de pain du ciel.
Ils doivent être heureux, ces moineaux,
ces rouges-gorges,
Comme je les envie,
Elle aimait les oiseaux ,
Elle n'a pas eu le temps de voir
la menace qui plane sur ces petits volatiles
pourtant porteurs d'espoir d'une saison nouvelle :
le printemps,
Le matin, je les écoute, ils caquètent à ma fenêtre
comme pour me transmettre le chant d'amour
que Mad leur aurait laissé pour moi,
Je prends en compte leur délicieux chant
et je les remercie chaque jour
qu'il me sera donné de les entendre,
Et je retourne de mon regard tout attendri et ému
un précieux message qu'ils auront à lui transporter
du bout de leurs ailes,

Celui que l'amour est éternel...

Sylvia
Chartres (France)