Lorsque la justice reste muette aux cris du cœur
du frère de Dominique
À toi mon frère
Chaque jour qui passe, dans mon cœur,
il fait un peu moins beau,
C'est comme un livre dont il n'y aurait pas la fin
Et dont on tournerait les pages remplies de chagrin
Désespérément pour y lire quelques mots
Je voudrais tant pouvoir prendre cet ouvrage
Et changer ce destin chargé de tant de rage
La nuit de ton absence est comme un orage
Dont les éclairs si peu souvent illuminent ton visage
Je ne crois pas que ton départ
Soit l'épilogue du hasard
C'est pas juste, c'est mal écrit
En son temps je reprendrai ton récit
Et si personne ne prend le courage
De remplir les quelques pages
Qui nous séparent de la vérité
Alors ton livre restera ouvert
La page ne restera jamais refermée
À tout jamais pour l'éternité
Pour le décès de mon frère
le 25 décembre 1997
Éric
Belleneuve, France