Maman chérie, ta mort m'a laissée anéantie, en « miettes ». La douleur parfois me tenaille comme si je recevais des coups de poignard. Et puis soudain, je me sens envahie de toi, de ta bonté, ta grandeur d'âme et j'ai l'impression d'avancer, d'être en paix et sereine parce que tu es là et que tu veilles sur moi.
Je ne puis m'empêcher de vivre au quotidien, pour et à travers toi. J'ai besoin de regarder tes photos, lire tes lettres, te sentir présente. En fait, tu n'as pas cessé de vivre en moi. Tu es partout.
Comment t'exprimer mon amour, maman ? Et aussi comment ne pas troubler la paix et la sérénité de ton dernier sommeil ? Il me semble que si tu me vois souffrir, toi-même éprouveras une grande douleur. Je refuse cela car mon seul désir est que tu reposes tranquillement.
Tu m'aideras, j'en suis convaincue, à trouver la force nécessaire pour te survivre. Je te fais confiance, maman. Je t'embrasse comme je t'aime.
Ta fille chérie.
Marielle
Toulouse (France)