Passage de la lune sous l'œil
de la méchanceté des ténèbres,
Je veille à refermer mes yeux
si cruels de mystères.
Puissance de la colère,
omets mon visage d'or,
Faire le vœu d'être libre de tes chaînes
me sacrifiant dans la miséricorde.
Nausée du deuil,
dissimulée par ces multiples chemins,
J'émerge de l'enfer afin de saisir
la voie de la paix par sa main.
Mon cœur endure, sans cesse,
sans repos,
Exister pour entailler mes veines
de ton sang faux.
Vole sur moi, par ta main je toucherai
l'éclat du bonheur,
Celui d'être enlisée dans tes bras
et cueillir la consolation de ton odeur.
Fièvre florissante, douceur d'enfance,
océan de bienfaisance,
Quand te reverrai-je sous les clartés
de ton arc-en-ciel de plaisance.
Oh toi mon père, quel supplice
m'as-tu imposé !!!
Lésion immortelle qui refuse
l'apaisement endiablé.
Manque en moi et en la vie,
telle est ta succession.
Où j'y goûte chaque jour
pour n'y trouver que poison.
Entends-tu le cognement
de mes angoisses sanguinolentes,
Toi seul est la cause des cris
de détresses, de souffrances,
de manques ou d'absences sanglantes.
De par ton abandon,
tu m'a laissée l'ombre de ton reflet,
Sans même pouvoir te connaître,
t'aimer ou te détester.
Je ne ressens pour toi
que du manque sans lendemain,
Qu'un vide grandissant chaque soir
et chaque matin.
À quoi bon parler de toi, toi mon père,
Car ta seule signature
est ton abandon de cette terre.
( À toi papa... )
Vicky
Villerupt (France)