Je voudrais tout d'abord vous donner mes condoléances et vous souhaiter de bien vous en sortir, de vivre heureux(ses) malgré les pertes que vous vivez. Je n'ai pas lu chaque texte au complet car ça aurait été trop loin et j'aurais moi-même eu beaucoup de peine. J'ai moi aussi vécu un deuil. Le 10 avril 1998 un de mes oncles est décédé ; il était comme un père pour moi. Il est mort de cancers (il en avait 3 !) à l'âge de 46 ans. J'ai énormément pleuré sa mort et cela m'arrive encore. Par exemple aux Fêtes, dans ma famille nous fêtons au Jour de l'An et avant, comme il était le plus âgé (après ma grand-mère), c'est lui qui donnait les cadeaux. Depuis qu'il est parti, cette fête me déprime plus qu'autre chose. Il y a un vide, toute la famille est réunie, mais lui n'y est pas. Il manque quelqu'un, la fête n'est plus pareille.
Il m'arrive parfois d'avoir des crises d'ennui où j'aurais envie qu'il soit là, où je voudrais le serrer dans mes bras et lui dire combien je l'aime. Alors, pour passer cette crise je lui parle, je lui demande comment ça va là-haut. Parfois je lui demande de m'aider ou bien je le remercie pour la vie si belle que j'ai. On m'a même déjà dit qu'il est mon ange gardien et c'est vrai. Chaque fois que je lui demande de l'aide, peu de temps après, mon vœu est exaucé !
Annie
Sorel (Québec)