Mon amour, Tu es parti un dimanche matin, sans bruit, sans même me laisser une chance de t'aider... - Vos textes | La Gentiane - Deuil - Entraide
 

Mon amour, Tu es parti un dimanche matin, sans bruit, sans même me laisser une chance de t'aider...

Mon amour, Tu es parti un dimanche matin, sans bruit, sans même me laisser une chance de t'aider...

Mon amour,

Tu es parti un dimanche matin, sans bruit, sans même me laisser une chance de t'aider. Je sais que tu avais des problèmes, mais tu n'en parlais jamais. Tu étais si discret, si gentil, si secret. Parfois, je te le reprochais, tu me répondais : « Mais tu sais que je ne suis pas exubérant. »

Nous nous sommes mariés, et 15 jours après tu es parti ! Pourquoi ?
À cause de mes paroles méchantes, tu sais très bien que je ne le pensais pas, tu sais très bien que je ne suis pas rancunière !
À cause de ton penchant pour l'alcool, je sais que tu n'étais pas alcoolique, mais que tu ne supportais pas l'alcool, et cela m'insupportait !
À cause de l'absence de tes enfants, que tu voyais peu, qui ne te donnaient pas de nouvelles... ?
À cause du bébé que tu avais perdu à 5 mois ?
À cause de la mort de ta maman alors que tu n'avais que 16 ans ?
À cause de ton père qui l'avait remplacé si vite ?
À cause de moi ?

Je ne sais pas, je ne sais plus, je ne saurai jamais ! Ce que je sais, c'est que je t'aimais, que je t'aime très fort, et que tu me manques atrocement ! J'essaie de ne plus y penser, mais lorsque je rentre dans ce foutu garage, ton image m'obsède ! Tu me manques mon amour, et je t'envoie toute la lumière nécessaire, afin que tu puisses monter haut dans la lumière, que tu retrouves ton bébé, ta maman et ta grand-mère.

Sache que je ne t'en veux pas, même si parfois, j'ai des mauvaises idées. J'espère que tu es libre, que tu es heureux et que tu souris. Je t'aime et tu resteras dans mon coeur pour toujours. Je n'ai jamais rencontré un homme aussi honnête, humble, gentil, amoureux, droit, intelligent, bref, la perle rare. Je te regrette, et si je pouvais remonter le temps, j'aurais agi autrement, je t'aurais aidé, j'aurais été moins égoïste, je suis trop conne ! Je m'en veux, si tu savais comme je m'en veux !

Un jour, nous nous retrouverons... bisous mon amour je t'embrasse très fort, je pense si souvent à toi ! Sois libre, sois heureux, et pardonne moi !

Patricia
Lyon (France)

Classé dans : Lettres Publié par : La Gentiane - Deuil - Entraide Date : 20 décembre 2008