Mon beau-frère nous a quittés voilà trois ans. Une sombre histoire... Le matin même, je lui avais fait signe de la fenêtre de mon bureau. Le soir, en regardant les infos avec mon mari, on apprend qu'une fusillade avait fait 2 morts dans un village et que le forcené retenait toujours un otage. À ce moment, j'ai immédiatement pensé à lui. Il avait 27 ans, il aimait la vie et savait toujours nous faire rire. Il est parti comme ça, se faisant descendre d'une balle en pleine tête par un malade fou de jalousie. Toute la famille est plongée dans le désespoir, ma belle mère a beaucoup de mal à s'en remettre et cumule les dépressions.
Maintenant, avec mon mari et mon fils, nous voyons les choses différemment, moins matérielles et nous profitons davantage du moment présent car on sait, depuis ce terrible vendredi de septembre 1997, que la vie peut s'arrêter à la seconde qui suit...
Vincent, quelle leçon de vie tous nous donnes...
Isa
(Belgique)