Mon homme est parti en une journée le 18 juin dernier... La béance, la torpeur, la douleur sont au creux de mon cœur, et de mon corps... l'angoisse du demain, du pas savoir vivre "çà", les questions sans réponses...
J'ai peur de ce vide que crée l'absence... Hier, dernier geste, petite urne déposée en terre... ce grand corps d'un mètre 85 dans une si petite boîte trop étroite pour contenir tout ce qu'il m'a apporté...
Nous n'étions pas mariés, sa famille l'a récupéré... enfin un peu... elle ne pourra jamais me prendre ce qu'il m'a donné, et ce que nous avons vécu pendant 6 ans... un amour fou...
Marie
Rouen (France)