Mon papa de 88 ans est parti il y a 3 mois, emporté en une semaine. Au début, je me suis montrée forte pour faire face aux nombreuses démarches mais depuis un mois, je souffre psychologiquement du grand vide qu'il a laissé dans ma vie, mais aussi physiquement, car une violente sciatique me cloue chez moi et suis persuadée que mon corps exprime à sa façon ma terrible douleur. Et curieusement, ma maman de 86 ans ressent les mêmes symptômes que moi, en plus d'un eczéma qui s'est déclaré juste quelques jours après le décès de mon papa. Mon médecin est persuadé que mon corps réagit fortement à ce terrible choc.
Il était notre pilier et à présent, nous devons continuer d'avancer sans lui. C'est ce qu'il aurait souhaité. Chaque soir, je lui parle avant de m'endormir et je sais qu'il va me donner la force de surmonter cette très douloureuse période. Il nous manque tellement...
Brigitte