Mon père est décédé à l’âge de 81 ans. Je n’étais pas prête à ce que cela se passe ainsi, voir son âme s’éteindre. Nous savions que le temps était compté mais le destin fait quelquefois les choses bien. Il lui a permis d’éviter une dernière dégradation physique et d’horribles souffrances.
Seulement, je m’en veux de ne pas avoir compris qu’il ne se battait plus. Je lui aurais rappelé comment nous nous sommes fait grandir, l’aurais remercié de sa force, son courage, mais il savait, il est parti apaisé son regard sur moi.
Six mois ont passé, le vide est immense, ma mère et ma fille ne comprennent pas ma tristesse.
Ton rire me manque papa.
Sophie
(France)