Mon père est mort, en décembre, de son cancer. Nous savions alors que ma belle-sœur était enceinte de sa toute première petite fille. Ce bébé était pour nous, et surtout pour ma mère, la petite lueur au bout du tunnel, la vie qui l'emporte malgré tout. Elle est venue au monde la semaine dernière pour ne vivre que 33 heures.
Mon témoignage ne sera pas constructif, je me sens au bord de l'abîme, j'en suis à me demander qui est le prochain ? J'attends, je n'ai pas de patience, c'est trop de douleur accumulée. Quand aurons-nous le droit de cicatriser ?
Véronique
Maisons-Alfort (France)