Mon Yoann, mon enfant chéri, « pourquoi ? », ce mot qui revient sans cesse et qui reste sans réponse, cette souffrance au bord de l'insupportable qui ne me quitte pas, cette image de toi dans ce fossé, tout près de la maison, qui revient sans arrêt devant mes yeux, ce « comment » cet accident a pu arriver, Toi qui connaissait cette route par cœur, ce poteau sur lequel ce coup t'a été fatal, ce poteau que je déteste et sur lequel des fleurs sont déposées par nous ou l'un de tes petits copains. Ta petite copine qui m'appelle au téléphone pour me parler de Toi, tes frères qui pleurent en regardant tes photos, toutes tes paroles et tes gestes qui nous rappellent le garçon merveilleux que tu étais autant pour toute ta famille que pour tes amis.
Tout ceci frôle l'intolérable réalité de ta disparition, la vie est devenue un enfer sans Toi mon Amour. Imaginer l'avenir n'est pas réalisable, Toi qui avait tant de projets, tes vacances que tu envisageais avec tant de joie et qu'« On » t'a laissées vivre que 15 petits jours. Ce village où nous avons décidé d'emménager, il y a tout juste un an, pour que Toi et tes frères puissiez grandir en toute sérénité, à la campagne, cette maison dessinée pour vous...
Tout Yoann, tout me semble si vide maintenant, si futile. Le bonheur, c'était vous 3, papa et moi. Nous nous retrouvons à 4 , quelle atroce souffrance de ne plus t'avoir près de Nous. Je t'aime mon petit « Boss », je t'aime tendrement et férocement, tu nous manques Yoann.
Si vraiment il existe une autre vie comme je l'ai toujours cru (mais je doute maintenant), sois auprès de nous mon grand, aide-nous à continuer, même si parfois je n'en ai plus très envie. Je prie pour que tu aies retrouvé ton Papy et que tu sois dans la lumière, la paix et la joie, Toi, enfant si heureux de vivre.
Nous t'aimons Yannou du plus profond de notre cœur. À bientôt, trésor.
Ta maman qui t'adore.
Gimenez
La Roque d'Anthéron (France)