La mort a toujours fait partie de mes plus grandes peurs, mes plus grandes craintes... Être confronté à la mort d'un proche, je ne voulais pas y croire, j'aurais préféré mourir au lieu de subir la perte d'un être cher. Il y a maintenant deux ans (J'avais 19 ans), mon père est décédé. Suite à un ACV (accident cérébro-vasculaire) en février, il s'est enfui quelques mois plus tard sur son petit nuage.
J'en veux à la vie de me l'avoir enlevé aussi vite. J'en veux à la vie d'avoir fait en sorte que je n'ai rarement pu lui dire que je l'aimais si ce n'est que sur papier. J'en veux à la vie de ne pas avoir eu une bonne relation avec mon père les années avant son départ, de lui avoir reproché mille et une choses au lieu de l'aider.
Mon père disait souvent qu'il avait deux femmes dans sa vie, moi et sa blonde (Francine)...
Après deux ans, j'ai différents souvenirs qui viennent se bousculer dans ma tête. Les bons souvenirs avec mon père (des petites ballades du dimanche aux promenades du vieux-quai) et ceux de l'hôpital où j'ai vu mon père souffrir, souffrir de douleur et souffrir de nous voir si attristés devant cette situation.
Il ne suffit qu'une odeur de parfum bien des fois, d'une chanson, d'un lieu pour ramener en moi cette souffrance intérieure.
Aujourd'hui, deux ans plus tard, j'aurais besoin de toi cher papa pour te parler, pour que tu me serres fort dans tes bras, pour entendre à nouveau ta voix qui me manque tant...
Alors toi papa, petit ange sur ton nuage, veille à ce qui me reste de plus cher au monde demeure avec moi... et que le soleil revienne un peu dans ma vie...
Je t'aime et sache que la vie est dure à vivre sans toi, quoique tu puisses en penser !
Julie
Québec (Québec)