Mourir au printemps
Alors que tout reprend vie
D'un soleil éblouissant
Tu as choisi la nuit.
Tel un oiseau quittant son nid
J'ai dû te laisser t'envoler
Toi, un ange au paradis !
Que Dieu soit fier de son allié.
À bout de souffle tu as quitté ma main
Plus d'au revoir, ni de lendemain.
Sans toi, je poursuis mon chemin
Jusqu'à mon bout, jusqu'à ma fin.
Un souvenir du vent qui t'a emporté
Une fenêtre que je ne pouvais fermer
Ton dernier souffle ou était-ce le mien ?
Une larme, un soupir et soudain plus rien.
Sylvie
Québec (Québec)