Papy,

Nous sommes partis pour un beau voyage, de belles vacances si souhaitées, notre fils Martin nous a accompagnés et notre fille Denise nous rejoignait après.

Tu es tombé malade mais tu n'as pas exprimé comment tu étais malade afin de ne pas gâcher nos vacances. Nous sommes allés à l'hôpital et puis nous sommes revenus chez nous plus tôt sans savoir que tu avais une bactérie qui te tua une semaine après.

Nous sommes désemparés, moi je ne sais pas pourquoi et n'accepte pas encore ta mort. Je ne cesse de pleurer et je dois continuer ma vie sans toi.

Mon amour, mon premier et dernier amour, comme tu me manques ! Je te vois partout dans la maison et je te parle, mais sans jamais avoir de réponse. Mon chagrin est très lourd et je ne sais pas si un jour il sera plus léger, mais nos enfants m'aident à trouver la force de continuer sans toi.

Je t'ai aimé durant 46 ans et notre amour était unique. Nous nous comprenions sans nous parler, et encore aujourd'hui je crois que tu dois être près de moi et dois m'aider à être sereine et forte afin de poursuivre ma vie sans toi.

J'espère que tu as trouvé la lumière et que ton âme est en paix et heureuse. Je te rejoindrai un jour et nous serons encore réunis mon amour comme avant.

Je t'embrasse et je t'aime.

Mammy

Suzanne
Candiac (Québec)