Tu es parti il y a quatre jours, tu nous as quittés pour toujours ! Ce matin là, je t'ai entendu partir, tu étais sur ta moto. Et sur la route, tu as été arraché à notre affection. Pourquoi fallait-il que tu partes ainsi, sans nous laisser le temps de te dire combien tu comptais pour nous ? Mon cher oncle, jamais tu ne sauras tout ce que tu étais pour moi, jamais tu ne comprendras combien je t'aimais et combien je t'admirais. Ta vie s'est arrêtée si vite, tu n'avais que 27 ans, tu allais bientôt te marier ! Dieu est-Il assez cruel pour avoir fait cela ? Quel intérêt avait-Il de t'arracher à nous ? Pourquoi TOI ?
Je serais prête à faire n'importe quoi si cela pouvait te ramener ; mais rien de ce que je pourrais faire ne te redonnera vie ! Repose donc en paix, et que tu sois plus heureux de l'autre côté que tu ne l'auras été ici.
Je t'aimerai toujours et jamais je ne t'oublierai.
Madina
Ouagadougou (Burkina, Afrique)