J'ai, moi aussi, perdu un être cher dans des circontances atroces, en juillet 1997. Mon père est décédé, assassiné chez lui par un homme qui le connaissait et que mon père essayait d'aider. C'est atroce d'avoir à vivre avec l'idée que mon père essayait de faire le bien autour de lui et qu'il a été tué par quelqu'un qui a profité de sa bonté pour assouvir ses besoins.
Aujourd'hui, je me porte un peu mieux dans mon travail de deuil car je sais qu'il détesterait me voir malheureuse. Alors, je fais tout pour continuer à vivre pleinement ma vie, malgré la colère et le ressentiment vis-à-vis la justice et la libération conditionnelle.
Merci de m'avoir lue, et je souhaite que mon témoignage aidera quelqu'un dans la même situation.
Chantale
Montréal (Québec)