J'ai perdu mon fils que j'aimais et qui était toute ma vie, il y a de ça dix mois. Mon beau Éric de 28 ans. Il était en pleine forme. Il s'est tout simplement couché et a oublié de se réveiller. Comment comprendre quand les gens te disent qu'il avait terminé son travail sur la terre, que Dieu le réclamait à ses côtés, quand lui-même s'était acheté une terre de 115 acres. Il y passait ses journées de congé avec son amour (un bébé femelle labrador brune) qu'il surnommait sa « maîtresse ». Il avait des rêves immenses qui sont maintenant partis en fumée.
Il était un petit gars qui apportait beaucoup à son entourage. Son doux caractère et sa façon de mordre à belles dents dans la vie ont fait de lui un être attachant, un être fidèle à ses amis comme à ses amours. Son décès a marqué pour la vie ses amis, son frère et sa petite soeur, son père. Moi-même, je suis morte de l'extérieur comme de l'intérieur.
Seigneur miséricordieux, pardonne-nous notre difficulté à te le confier. Aujourd'hui, l'ange qui vole vers toi emporte avec lui une partie de notre coeur.
Je t'aime et je t'aimerai toujours.
Yvette
Gatineau (Québec)
Je suis dans les premières a avoir été sur votre site suite à la mort de notre fils, le 27 décembre 1998. La première fois, j'ai écrit le 4 nov 1999, je jasais aussi avec la maman de Maryse je crois, qui avait perdu sa fille, je crois que son nom était Gisèle, peut-être. Alors bon 20e anniversaire, vous avez été dans les premiers à me sauver, eh oui car ma famille ne voulait pas en parler. Merci à vous.
Yvette St Pierre, 22 octobre 2018