J'ai perdu mon père il y a une semaine, emporté par une cruelle maladie. Il avait 52 ans. Ma mère et moi étions au courant de sa condamnation. Nous nous sommes alors formées une « carapace » pour ne pas être déprimées devant mon père qui était hospitalisé. Dieu sait le nombre de fois où j'ai hurlé, crié, pleuré de peine en me demandant POURQUOI ? Il travaillait depuis l'âge de 17 ans pour ne même pas vivre en tant que retraité. Certains boivent, fument. Lui n'était rien de tout ça.
Maman et moi, avons du mal à réaliser qu'il est parti. D'ailleurs nous ne comprenons pas pourquoi nous pleurons peu. Est-ce notre carapace qui est dure à percer ? Peut-être que je veux être forte pour soutenir ma mère et ma mère veut être forte vis-à-vis de moi ? En attendant, je me culpabilise de ne pas pleurer et pourtant j'éprouve un immense chagrin quand tombe la nuit. Il était mon PAPOUNET.
Je souhaiterais avoir des témoignages de personnes qui sont dans le même cas que moi. Merci de votre aide.
Carole
Avignon (France)